StreetPress a exhumé une séquence télévisuelle mettant en cause Erik Tegnér, chroniqueur chez CNews et Europe 11. En réaction à un appel lancé par la présidente de l’Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet à taxer les grands héritiers, il déclare le 16 octobre 2025 : « Cette dame-là, c’est la finition du macronisme. Macron c’est quoi ? C’est le mariage d’Alain Minc, l’argent roi, et de Jacques Attali, l’homme nomade […] Emmanuel Macron s’est construit en 2017 sur la notion de mobilité. L’enracinement, ça ne lui parle pas. Ce sont des gens qui vivent, qui naissent et qui dorment dans un aéroport. Ils n’arrivent pas à concevoir que la majorité des Français aujourd’hui sont enracinés sur des territoires, et parfois depuis des siècles. »
Pour Yaël Braun-Pivet, Erik Tegnér « déroule les pires clichés antisémites 2 » en direct sur CNews. Suite à la saisie de l’Arcom par SOS Racismes, la chaîne TV a retiré la séquence vidéo qui était publiée sur son fil tweeter. Le chroniqueur qui est aussi directeur du magazine d’extrême droite Frontières s’en défend en s’adressant à Yaël Braun-Pivet sur X : « Madame, je vous combats sur votre héritage politique mais JAMAIS sur la religion »3. Passons le fait que l’antisémitisme a peu de chose à voir avec la religion, que les Juifs se disent rarement Juifs pour des raisons religieuses et examinons cette affirmation. Dans la séquence exhumée par StreetPress, a-t-on affaire à une critique politique de l’appel lancé par Braun-Pivet relatif à la taxation des super-héritages ou bien à une attaque relative à son identité ?
Dans l’antisémitisme formalisé au XIXe siècle, les Juifs sont accusés d’être les tenants de l’argent-roi, des nomades, des déracinés et opposés aux intérêts du peuple français. C’est la thèse d’Alphonse Toussenel dans Les juifs rois de l'époque: histoire de la féodalité financière (1845) : « Les mots de patrie, de religion, de foi, n'ont pas de sens pour ces hommes qui ont un écu à la place du cœur. Une patrie - les marchands n’en ont pas : Ubi aurum, ibi patria, la féodalité industrielle se personnifie dans le juif cosmopolite4 ».
Cette idée est au cœur des ligues d’extrême droite. Pour Édouard Drumont, l’objectif de la Ligue Nationale Antisémitique de France qu’il fonde en 1889 a pour objet principal de rendre « La France aux Français ». C’est le sous-titre du journal antisémite La Libre Parole dont il est le directeur de publication. Les Juifs sont désignés comme l’anti-France et sont jugés responsables du « déracinement » des Français supposés authentiques afin de les asservir à l’usine, que les Juifs détiendraient par la finance. Maurice Barres publie Les Déracinés en 1897, lorsque l’affaire Dreyfus s’apprête à éclater. Il écrit dans Scènes et doctrines du nationalisme français (1902): « Les juifs n’ont pas de patrie au sens où nous l’entendons. Pour nous, la patrie, c’est le sol et les ancêtres, c’est la terre de nos morts. Pour eux, c’est l’endroit où ils trouvent leur plus grand intérêt5».
C’est le vocabulaire de l’apologie de l’enracinement contre le supposé nomadisme juif. Dans La Dernière Bataille (1890), Édouard Drumont écrit: « La race juive ne peut vivre dans aucune société organisée, c’est une race de nomades et de Bédouins ; quand elle a installé quelque part son campement, elle détruit tout autour d’elle6». Encore une fois, on voit comment la pseudo-critique de la finance et l’apologie de l’enracinement se rejoignent par l’idéologie antisémite. Les antisémites sont obsédés par cette idée. Le spécialiste de la rhétorique antisémite Marc Angenot note que Jacques Debiez, porte-parole de la Ligue Nationale Antisémitique de France, considère que Gustave Eiffel, « l’homme de la Tour, est un Juif allemand ». Drumont l’appelle donc un « monument nomade 7». Il y a dans les paroles de Tegnér un air de déjà-vu.
« Yaël Braun-Pivet est la finition du macronisme. C'est le mariage d'Alain Minc, l'argent roi, et de Jacques Attali, l'homme nomade ». C’est le début de la sortie relevée par StreetPress. Tegnér y dresse une liste de personnalités toutes les trois juives et les réunit dans un réseau lié à Emmanuel Macron. Un narratif public semble s’être formé autour d’Emmanuel Macron depuis son élection en 2017 autour du fait qu’il ait travaillé 6 mois pour la banque Rothschild.
Macron n’est certes pas juif, mais il est fréquemment désigné comme le président enjuivé autant par des morceaux de la droite que de la gauche. Il est par exemple caricaturé en financier bolchevique par Les Républicains8, en Happy Merchant par le mensuel Siné Hebdo9. Le slogan poétique « Macron, pute à juifs10 » a aussi fleuri sur les murs de notre douce France durant le mouvement – par ailleurs tout à fait légitime et nécessaire – des Gilets Jaunes.
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La constellation visée par Tegnér n’a pas, à ma connaissance, été dénoncée lors des mandats de Jacques Chirac ou de Nicolas Sarkozy, alors qu’elle implique les mêmes protagonistes, Yaël Braun-Pivet en moins. Les deux présidents étaient en effet également conseillés par Alain Minc et Jacques Attali. Ce dernier avait d’ailleurs un rôle officiel dans le gouvernement Sarkozy, puisqu’il était le président de la « Commission pour la libération de la croissance française ».
Puisque cette constellation fictive n’a pas été dénoncée antérieurement pour des présidents qui n’étaient pas accusés d’être enjuivés, mais qu’elle est dénoncée pour un président fréquemment accusé de l’être, additionné au fait que les trois personnes incriminées sont toutes juives, je suspecte que ce ne sont pas les liens réels entre conseillers économiques et pouvoirs politiques qui sont en jeu dans la déclaration de Tegnér, mais bien la dénonciation d’une élite juive aux manœuvres contre l’intérêt des Français.
Cette suspicion est renforcée par le contenu de l’accusation qui vise la constellation. Tegnér accuse Yaël Braun-Pivet d’être la « finition du macronisme » puisqu’elle serait le mariage d’« Alain Minc, l’argent roi » et de « Jacques Attali, l’homme nomade ». Rappelons d’ailleurs, comme Tegnér le rappelle lui-même sur ses réseaux sociaux, qu’Alain Minc a écrit un livre qui s’appelle L’argent fou dans lequel il propose une critique de « l’argent roi ». Tegnér prétend l’avoir lu alors qu’il fait un contresens. Alain Minc écrit contre « l’argent roi » et plaide pour un capitalisme raisonné. Je ne m’intéresse pas du tout aux analyses de Minc, je considère par ailleurs que « capitalisme raisonné » est un oxymore, mais c’est une toute autre discussion. De plus, Yaël Braun-Pivet, une fois n’est pas coutume, plaide précisément contre l’argent roi avec son appel à taxer les super-héritages. J’en déduis donc que Tégner n’est pas dans la critique politique, sinon il considérerait le discours des protagonistes qu’il critique.
Tegnér s’en prend à Braun-Pivet et Minc non pas pour leurs propositions, puisqu’il leur fait ventriloquer une position qu’ils n’ont pas, taxation de l’argent roi par Braun-Pivet et plaidoyer contre l’argent fou par Minc. Il est donc dans la critique de ce qu’il projette comme étant leurs opinions. Cette projection a-t-elle un lien avec les identités juives de Braun-Pivet, Minc et Attali ? En restant prudent, je crois qu’on peut affirmer qu’il s’en prend à eux pour ce qu’ils incarnent, pour le narratif bâti autour de leurs personnalités.
Jacques Attali de son côté, est la cible régulière d’accusations antisémites depuis longtemps. À lui tout seul, il incarne un narratif entier pour les antisémites. Celui de la preuve de l’existence d’un pouvoir juif dissimulé derrière le pouvoir apparent et fictif. Il fait l’objet d’attaques fréquentes de leur part. Tegnér, qui prétend défendre les juifs et être « à leurs côtés chaque jour depuis le pogrom du 7 octobre » ne peut pas ne pas le savoir11, sinon il ne serait pas du côté des Juifs. Pourtant, en accolant l’idée qu’Attali serait un « homme nomade », il invoque la figure du juif cosmopolite et déraciné, qui n’aurait pas d’origine, qui errerait dans le monde sans attache.
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Il accuse d’ailleurs explicitement Macron et sa constellation fictive de manœuvrer contre la « majorité des Français [qui] aujourd’hui sont enracinés sur des territoires, et parfois depuis des siècles ». Il dit à propos de cette constellation, composée de personnes juives : « Ce sont des gens qui vivent, qui naissent et qui dorment dans un aéroport ». En effet, Attali a écrit un livre qui s’appelle l’homme nomade, qui retrace l’histoire au long cours du rapport au nomadisme et à la sédentarité de l’espèce humaine, tout en montrant que ce nomadisme se retrouve dans les formes de vies propres à la modernité (émigrations, circulation des marchandises, art, sport…).
Cette idée de l’homme nomade développée par Jacques Attali est évidemment insupportable pour l’esprit réactionnaire qui perçoit l’identité de manière figée et éternelle, menacée par la circulation des êtres humain. Pour les antisémites du XIXe comme Barrès, Maurras et Drumont, l’antisémitisme est la solution au problème du déracinement. L’exode rural, qui accompagne l’industrialisation qui suit la Révolution française et le développement de la modernité capitaliste, serait la faute des Juifs.
Pour les contre-révolutionnaires, ce seraient les Juifs qui auraient organisé la Révolution afin d’installer une domination financière et l’exploitation des bons travailleurs français enracinés. La preuve en serait que les Juifs ont accédé à l’égalité en droit grâce à la Révolution. Dans le raisonnement proto-complotiste, les Juifs seraient responsables de la Révolution parce qu’ils en auraient bénéficié. Dans l’antisémitisme primaire, les Juifs sont à la fois dénoncés comme des hommes-nomades, migrants déracinés sans origine, des financiers ayant concouru à mettre en place le système social de « l’argent-roi » et des révolutionnaires agissant contre la France en détrônant l’Église, en dénaturant la supposée culture chrétienne prétendument authentique.
Si Tegnér s’en prend a des personnalités juives ou considérées comme « enjuivées » en convoquant des thèmes propres à la vision antisémite telle qu’elle est développée au XIXe (le cosmopolitisme, le déracinement, l’anti-France, l’argent roi) et qui ont été utilisés par les antisémites les plus célèbres, il est donc plus que probable que nous soyons en présence d’une sortie antisémite.
Erik Tegnér avait par ailleurs invité le néonazi Daniel Conversano pour un grand entretien avec Frontières12 en 2023. Dans la rédaction de son magazine Frontières, il compte également une amoureuse des collectionneurs d’objets du IIIe Reich. Comme le signale StreetPress, l’égérie du journal dirigé par Tegnér est fiancée à un influenceur néonazi qui expose sa collection de vestes, chapeaux, couteaux et « autres dagues, une casquette et un calot de la SS, et d’innombrables fanions, insignes, médailles en lien avec le IIIe Reich 13». Sans surprise, l’affaire Tegnér nous rappelle que l’extrême droite d’aujourd’hui se réfère et pense dans les cadres définis par l’extrême droite d’hier.
Et pourtant, Tegnér s’indigne et refuse le qualificatif « antisémite »
De nombreuses personnalités politique d’extrême droite, Julien Odoul, Eric Zemmour, Alain Soral ou encore Gilles-William Goldnadel tentent de discréditer les accusations visant Erik Tegnér à partir de plusieurs arguments qu’il faut analyser.
Il est curieux de constater que ceux qui ont condamné unanimement les propos de Mélenchon qui instauraient une séparation entre Yaël Braun-Pivet et le peuple français14, et qui ressemble sur un aspect au moins à la sortie d’Erik Tegnér, refusent de condamner les propos de ce dernier. L’historien et sociologue Pierre Birnbaum a rappelé dans une tribune du Monde l’origine idéologique des mots employés par le leader de gauche, son lien avec les thèmes antisémites de l’anti-France et le supposé nomadisme juif. Ce qui vaudrait pour l’un ne vaudrait pas pour l’autre ?
Plusieurs de ces personnalités entrant en soutien avec Tegnér mettent en avant l’idée que Tegnér ne pourrait être antisémite, car il lutterait contre l’antisémitisme, à la différence de Mélenchon. Cette manière de mettre à l’arrière-plan un fait et faire valoir un engagement, réel ou supposé, ou en prétendant révéler l’intention secrète du locuteur, en sondant son cœur et son âme, est une forme de déni tautologique. Il s’agit d’un mécanisme défensif basé sur une rhétorique circulaire : « il ne peut pas avoir dit quelque chose d’antisémite, car il est contre l’antisémitisme ».
Cette défense absurde est utilisée par les partisans de chaque camp polarisé qui ne voient l’antisémitisme que lorsqu’il est le fait du camp d’en face, et apparemment, même lorsque la sortie antisémite relève des mêmes logiques. Les mêmes causes auraient des effets différents ? En symétrie parfaite, les cadres de la France Insoumise ont relayé l’accusation d’antisémitisme à l’égard d’Erik Tegnér, lorsqu’ils niaient totalement l’aspect antisémite de la sortie de Mélenchon à propos de Yaël Braun-Pivet. Dans un tweet pour le moins opportuniste, Mélenchon a lui-même osé relayer l’accusation d’antisémitisme à l’égard de Tegnér.
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Quel est l’engagement dont Tegnér se targue ? La défense du gouvernement israélien et de ses politiques, la lutte contre l’immigration et l’islamisme. Comme je l’ai rappelé dans cette tribune récente15, il n’y a pas de lien entre la défense de Netanyahu et la lutte contre l’antisémitisme. Le gouvernement Netanyahu fait passer ses intérêts propres avant ceux de la diaspora. Sa conférence contre l’antisémitisme fut boycotté16 par l’ensemble des experts de la lutte contre l’antisémitisme ainsi que les institutions juives qui ne voulaient pas se retrouver à côté de l’internationale antisémite convoquée par le premier ministre israélien.
La lutte contre l’immigration est la marotte de l’extrême droite depuis le XIXe. Hier contre l’immigration juive, aujourd’hui contre l’immigration musulmane, ce sont les mêmes cordes racistes qui sont actionnées : le ressentiment identitaire, le complexe de supériorité, la haine de l’altérité supposée. Enfin, l’islamisme, vision du monde qui met en scène un affrontement apocalyptique entre un « occident décadent » et un « orient éclairé », dans lequel les Juifs sont considérés comme l’obstacle principal à sa réunification, est l’exact miroir de la vision du monde de l’extrême droite. En effet, cette dernière fantasme la même guerre civilisationnelle entre un « orient barbare » et un « occident civilisé » dont Israël serait le poste avancé.
L’antisémitisme à matrice islamiste est une réalité en France, mais ce n’est pas l’extrême droite et sa proposition de guerre civilisationnelle qui peut y répondre. La relation de meilleures ennemis et même la connivence économique et politique qui existe et perdure entre l’extrême droite israélienne et le Hamas en est l’exemple le plus flagrant. Prétendre « défendre les Juifs » tout en réactualisant la vision du monde antisémite n’a rien à voir avec la lutte contre l’antisémitisme.
1 Johan Weisz, « Sortie antisémite sur CNews : SOS Racisme saisit l’Arcom », StreetPress, 22/10/2025, https://www.streetpress.com/sujet/1761122391-propos-antisemite-extremedroite-cnews-sosracisme-arcom-television-erikTegnér-frontieres-yaelbraunpivet-alainminc-jacquesattali-gauthierlebret
2 Yaël Braun-Pivet, « Il est passé 22h et Erik Tegnér déroule les pires clichés antisémites en direct sur @CNEWS », Réseau social X, 22/10/2025 2:49 PM, https://x.com/YaelBRAUNPIVET/status/1980979932613484909
3 Erik Tegnér, « Madame, je vous combats sur votre héritage politique mais JAMAIS sur la religion. », Réseau social X, 22/10/2025 3:32 PM, consulté le 23/10/2025, https://x.com/tegnererik/status/1980990752814743961?t=LkVPEElGlRwnzIgx5FmGyw&s=19
4 Alphonse Toussenel, Les Juifs rois de l'époque : histoire de la féodalité financière. Tome premier, Edition C. Marpon et E. Flammarion (Paris), 1886, p.134, https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k24308x/
5 Maurice Barres, Scènes et doctrines du nationalisme, édition Felix Juven, 1902, p.63, https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k56013884
6 Pierre Birnbaum, « Jean-Luc Mélenchon instaure explicitement un fossé entre le peuple français et Yaël Braun-Pivet », Le Monde, 2/11/2023, https://www.lemonde.fr/idees/article/2023/11/02/jean-luc-melenchon-instaure-explicitement-un-fosse-entre-le-peuple-francais-et-yael-braun-pivet_6197830_3232.html
7 Marc Angenot, « Un juif trahira », Le thème de l’espionnage militaire dans la propagande antisémitique 1886-1894, Discours Social, Volume XVII (2003), https://marcangenot.com/wp-content/uploads/2012/01/Dreyfus-Cahier.pdf
8 Manon Rescan et Alexandre Lemarié, Les Républicains représentent Macron avec des codes de l’iconographie antisémite, Le Monde, 10/03/2017, https://www.lemonde.fr/election-presidentielle-2017/article/2017/03/10/dans-un-tweet-les-republicains-representent-emmanuel-macron-avec-des-codes-de-l-iconographie-antisemite_5092794_4854003.html
9 Noémie Emmanuel, un « deux poids deux mesures », mais lequel ?, Le club de Médiapart, 13/04/2021, https://blogs.mediapart.fr/noemie-emmanuel/blog/130421/un-deux-poids-deux-mesures-mais-lequel
10 De nouvelles inscriptions antisémites découvertes en Haute-Savoie et dans le Nord, Le Parisien, 21/02/2019, https://www.leparisien.fr/faits-divers/de-nouvelles-inscriptions-antisemites-decouvertes-en-haute-savoie-et-dans-le-nord-21-02-2019-8017635.php
11 Erik Tegnér, «Moi, antisémite ?? JAMAIS ! Je porte plainte contre Streetpress ! J’ai été menacé de mort parce que je défends les juifs, je suis à leurs côtés chaque jour depuis le pogrom du 7 octobre, un reportage en Israël et des enquêtes sur l’antisémitisme : STOP la diffamation !», Réseau social X, 22/10/2025 2:59 PM, consulté le 23/10/2025, https://x.com/tegnererik/status/1980990752814743961?t=LkVPEElGlRwnzIgx5FmGyw&s=19
12 Frontières, «Daniel Conversano (@D_Conversano) chez Livre Noir ? @tegnererik », Réseau social X, 27/03/2023 5:39 PM, https://x.com/Frontieresmedia/status/1651612085652975618
13 Sébastien Bourdon, « Le fiancé fan du IIIe Reich de Louise Morice, l’égérie du média « Frontières » », StreePress, 11/09/2025, https://www.streetpress.com/sujet/1757500894-fiance-fan-hitler-reich-louise-morice-egerie-media-frontieres-extremedroite-nazis
14 Pierre Birnbaum, « Jean-Luc Mélenchon instaure explicitement un fossé entre le peuple français et Yaël Braun-Pivet », Le Monde, 2/11/2023, https://www.lemonde.fr/idees/article/2023/11/02/jean-luc-melenchon-instaure-explicitement-un-fosse-entre-le-peuple-francais-et-yael-braun-pivet_6197830_3232.html
15 Jonas Pardo, Le Crif Marseille-Provence se trompe en considérant le RN comme un interlocuteur acceptable, Le Nouvel Obs, 17/10/2025, https://www.nouvelobs.com/societe/20251017.OBS108848/le-crif-marseille-provence-se-trompe-en-considerant-le-rn-comme-un-interlocuteur-acceptable.html
16 Samuel Forey, « En Israël, l’extrême droite européenne trouble une conférence sur l’antisémitisme », Le Monde, 26/03/2025, https://www.lemonde.fr/international/article/2025/03/26/israel-l-extreme-droite-europeenne-trouble-une-conference-sur-l-antisemitisme_6586399_3210.html