Vous avez aimé la publicité de Mediapart imaginée par l'agence TBWA-Paris? Vous adorerez celle-ci faite par la même agence pour Amnesty International à l'approche des Jeux. On y voit un athlète chinois malmené par un policier, avec ce message: "Après les Jeux, le combat pour les droits de l'homme doit continuer" (La photo suit)
Vous avez aimé la publicité de Mediapart imaginée par l'agence TBWA-Paris? Vous adorerez celle-ci faite par la même agence pour Amnesty International à l'approche des Jeux. On y voit un athlète chinois malmené par un policier, avec ce message: "Après les Jeux, le combat pour les droits de l'homme doit continuer" (La photo suit)
Ce n'est toutefois pas l'avis des internautes chinois qui enragent et appellent au boycott des produits "mis en pub" par TBWA à mesure que celle-ci se répand inexorablement sur la Toile. En réalité, comme le révèle le Wall Street Journal, cette affiche n'aurait jamais du sortir du microcosme cannois. Amnesty avait accepté que TBWA travaille son image dans le cadre d'un concours de la meilleure publicité. Médaillée de bronze, TBWA avait même commis une petite coquille en signant Amnesty.com à la place d'Amnesty.org. Qu'à cela ne tienne, cette pub a fait des émules chez les internautes et relance à quelques jours des Jeux, le débat sur la torture. A celle pratiquée en Chine, des internautes en colère (Fen Qing) opposent celle des Américains à Guantanamo. D'autres Chinois, moins engagés, se demandent si les fléchettes sont une discipline olympique. Et au même moment, TBWA Pékin sort une campagne de publicité pour Adidas: dans un autre genre, je la trouve tout aussi magnifique, voire déroutante.
