On y lit : "La première étape consiste à reconnaître que nous sommes égaux. Pendant très longtemps, l’élite n’a pas associé la solidarité à un droit mais à de la charité."
Puis, plus loin : "La classe dirigeante cède des privilèges au bénéfice de la population. Dans une véritable démocratie, les privilèges sont mis à distance. Non parce que l’élite n’en veut pas, mais parce que la pression populaire l’oblige à rester prudente. Ce n’est pas un hasard si l’indice des meilleures démocraties mondiales publié par The Economist correspond aux pays où les inégalités sont les plus faibles, où la confiance sociale est la plus élevée, où les institutions sont solides et où les indemnités parlementaires sont faibles. Finalement, ce sont des pays où les uns n’écrasent pas les autres. Des pays où le pacte social fonctionne."
😉
Ou dans l'article orginal, en castillan :"El primer paso es reconocernos como iguales. Por mucho tiempo, la élite ha visto la solidaridad no como un tema de derechos, sino como uno de caridad. O sea, en palabras del connotado filántropo Ismael Valdés Vergara, “el acto de dar sin que el que recibe tenga derecho a exigir”.
Et : " En una democracia plena, esos privilegios se mantienen a raya. No porque la élite no quiera tenerlos, sino porque la presión ciudadana obliga a la prudencia. No es casualidad que el índice de las mejores democracias del mundo según The Economist coincida con países de baja desigualdad, alta confianza social, instituciones robustas y dietas parlamentarias bajas.
En suma, países donde unos no aplastan a otros. Países en que el pacto social funciona."