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Billet de blog 21 janvier 2019

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partie de bras de fer!

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Trois informations donnent raison aux gilets jaunes. 57 milliards, chiffre des dividendes distribués aux actionnaires du CAC 40. Une poignée de milliardaires( 26) possèdent autant que la moitié de l'humanité. Parmi ceux-ci, les Français ( Bernard Arnaut entre autre) se taillent la part du lion. Enfin les robes de Catherine Deneuve, les chapeaux d'autres artistes se  vendent des centaines de milliers d'euros pièce. Faut bien des acheteurs fortunés pour réaliser de tels exploits, non?

La France des riches se décline sous des formes variées: spéculateurs immobiliers, spéculateurs financiers, fraudeurs fiscaux légaux, fraudeurs fiscaux illégaux mais non poursuivis, propriétaires d'entreprises monopolistes, propriétaires d'entreprises délocalisées à l'étranger pour mieux exploiter la main d'oeuvre locale et nous revendre les produits ( profits assurés), entreprises de distribution ( Auchan, Carrefour etc) qui pressurent les agriculteurs et détruisent le petit commerce qu'ils remplacent par leurs supérettes, actionnaires de grandes entreprises  qui gagnent de l'argent en licenciant et en fermant des unités de production. La liste peut être allongée.

La France, un pays pauvre? A l'évidence le contraire nous claque à la figure. Le pays est de plus en plus riche. Le nombre de millionnaires grandit année après année. Mais la pauvreté aussi et au même rythme. Principe des vases communicants: le gouvernement prend aux uns pour le donner aux autres. On comprend mieux l'histoire de l'Impôt sur les grandes Fortunes. 4,3 milliards distribués généreusement dés le début de son règne repris par la désindexation des retraites, les conséquences de la loi travail, la baisse des dépenses publiques dans le dernier budget voté en décembre.

D'où la partie de bras de fer engagée entre gilets jaunes et gouvernement. Macron ne veut céder sur rien qui mette en cause sa politique de récession  économique et de régression sociale. Il veut favoriser les Hyper-riches (dixit Hollande) et pour cela, il doit impérativement museler le mouvement  social qui le place en difficultés. Ne rien lâcher sur le pouvoir d'achat, ne rien lâcher sur la transition écologique, ne rien lâcher sur la fiscalité sont le lei motif des dirigeants. Bien sûr, il peut disserter sur les 80 kms/heure, blablatter sur la décentralisation et déconcentration des services départementaux ou régionaux, accélérer les concentrations des métropoles et la suppression des communes. Encore que ce sont des mesures qui coûtent cher à la société.

Que dire du Grand Débat mis en place par Macron? La tenue des premières assemblées montre trois choses: peu de monde, plutôt composées de retraités et de personnes plus très jeunes, d'un intérêt mitigé. Normal. La jeunesse se détourne massivement  de ces réunions dirigées par les édiles qui ne répondent pas à leurs préoccupations. Ils ont un ras le bol souvent sous-estimé par ces mêmes élus. Le problème de confiance s'accroît, la méfiance à l'égard des maires et des institutions grandit.

Des gilets jaunes vont probablement participer dans certains endroits. Le pouvoir va tenter de nous opposer entre ceux qui débattent et ceux qui refusent le débat. Ne tombons pas dans ce piège. il y aura du jaune partout. Dans les débats pour y apporter nos arguments et dans la rue pour accentuer la pression populaire. chacun fera son expérience et en tirera les conclusions. Sans plus attendre, préparons l'acte 11 de la mobilisation pour nos revendications sociales, démocratiques, fiscales et environnementales. La colère va grandir et toucher d'autres catégories sociales. Le creuset se forme pour  faire converger toutes les luttes en un mouvement irrésistible.

L'IPP ( insurrection populaire pacifique) est en marche. Un vent nouveau se lève. Le peuple s'interroge et cherche une issue. Cette issue ne peut qu'être démocratique en république. Faut revenir aux urnes. Macron doit le décider et vite. Le chaos qu'il a contribué à établir  doit cesser. Le président doit être responsable. A lui le choix de sortir du guêpier. Le grand débat n'entrainera que déceptions et frustrations. Or il faut solutionner les problèmes. Au gouvernement de le faire. Rapidement sera le mieux!

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