Avant que les pros-Hold-up et les antis-Hold-up ne s'entretuent, j'aimerais moi-même contribuer à ce cercle vicieux qui n'a aucun sens. Non pas que je milite en faveur d'une guerre civile idéologique, c'est plutôt que je m'en voudrais de ne pas saisir l'opportunité d'écrire les paroles de la prochaine chanson de Saez.
Titre de la chanson : pourquoi cette virulence ? Cette acharnement ? Cette censure ?
Jamais je n'ai vu une telle virulence dans les propos que j'ai pu lire sur les réseaux sociaux, que ce soit d'un côté ou de l'autre. Les uns à qui l'on assène des mensonges et des inquisitions de guerre, qu'on prive des libertés les plus fondamentales, qu'on oblige à travailler mais qu'on empêche d'être, entendent pour la première fois depuis 8 mois des propos faisant écho à leur souffrance, leur colère, leur frustration. Les autres, citoyens vigilants ou médias bien-pensants, alliés de la Science, s'apprêtent à répandre la raison sur ce bas-peuple malléable puisqu'infecté des théories les plus farfelues. Ces autre-là qui, sans aucune nuance, fustigent au faux et à la folie et dont on pourrait se demander parfois si tout cela n'est pas un prétexte pour se caresser l'estime. Car, comprenez bien, cracher sur plus bête que soi, ça fait du bien. Ces autres à qui ils ne faut surtout pas dire qu'il existe parfois des conflits d'intérêts au sein des conseils scientifiques ou bien des labos pharmaceutiques, au risque d'être taxer de complotiste.
Arrogance ou pas, il y a au moins mépris. Il n'y a qu'à voir les visages de ceux qui nous dirigent, certains respirent la haine. Le mépris et l'infantilisation, à eux deux, rythme notre douce journée. Entre port du masque dans les lieux les plus ouverts, interdictions en tous genres, restrictions sous toutes les nuances, on nous déclare la guerre avec des lois qui déjà nous brise le dos. Pendant ce temps, on continue de se pavaner sur les plateaux télés. Les intervenants, sans masque, nous assènent des fleuves de culpabilité. Les marteaux-piqueurs continuent de nous assourdir, ils ne sont que les stylos de ce roman "Pillage et destruction du vivant". Les voitures de nous pourrir l'air. Il faudrait qu'on travaille, il faudrait qu'on consomme, il faudrait qu'on s'abrutisse.
Mais nous ne devrions pas douter. Pire encore, chaque doute, chaque remise en cause représente un danger, un complot, une folie. Il faudrait là encore qu'on culpabilise car, à la fin c'est le gouvernement qui perd.
Jamais je ne l'ai ressenti à ce point, le mépris.
J'ai pas vu les couleurs de l'automne, pas une feuille dans un rayon d'1 km. D'ailleurs, ai-je bien mon attestation ?
Quand je sortirai, j'aurais plus de goût
Quand je sortirai, il fera nuit
Quand je sortirai, toute les feuilles seront tombées. Les arbres peut-être aussi.
Quand je sortirai, tout sera cramé.
Alors cette élite bien-pensante, pour qui le sport est un danger, pour qui la nature est un cluster, nous explique qu'il nous faudrait sagement attendre. Et qu'il n'y a aucun soucis à se faire, notre sapin de Noël est bien en vente.