Femme,
Femmes,
La femme,
Les femmes,
Tu es singulière
Tu est plurielle aux multiples facettes.
Il y a longtemps, tu m'as séduit
Je te regardais
Et toi dans ta superbe
Tu m'ignorais, j'étais là
Et toi tu ne me voyais pas.
Alors un jour j'ai franchi le pas
Je me suis déclaré
Vers toi je suis allé
Toi en mère bien veillante
Toi qui m'avais donné le sein
Tu m'as déclaré tien
Bien sur que tu es parfois frivole
Bien sure de ton élégance
Tu donnes à beaucoup leur change
Mais tu restais toi même
Forte, puissante et accueillante.
Et puis un jour,
Je t'ai rencontré
au bras d'un mi-mou
et à la main un sac croco.
Tu es devenue bourgeoise.
As tu oublié ta nature ?
As tu oublié ton destin ?
Tu n'es pas une bastille qu'on conquiert !
Quand tu ouvres les bras,
quand ton sourire parcours nos lèvres
quand tu fais fleurir l'insoumission.
Alors oui ! Tu es belle et grande,
le point levé et un peu dénudé
tu n'as pas peur de l’obscénité.
Toi femme, ma Marianne,
Un genoux à terre,
je te jure infidélité.