La situation n'est pas réjouissante. Un monarque fou dirige le pays, au mépris du résultat des votes il a nommé un premier ministre de droite quand la coalition de gauche avait remporté les élections législatives et proposé une candidate : Lucie Castets
La situation est inacceptable et le prochain gouvernement désavoué dès à présent. Nous n'avons pas voté pour ces gens là et Mr. Macron doit à minima démissionner.
La presse (tous formats confondus) la radio, la télévision, sont majoritairement possédées par des milliardaires d’extrême droite. Les lignes éditoriales sont affligeantes, les nouvelles angoissantes avec des "sujets" omniprésents : les étrangers, les migrants, les faits divers, ... On focalise les problèmes sur la religion, la couleur de peau, les cultures qui ne pourraient pas vivre ensembles, et bien sur à aucun moment on ne remet en cause le système, le capitalisme, le libéralisme et on ne parle jamais (sauf pour les discréditer) d'autres systèmes économiques et politiques.
Les Jeux Olympiques arrivent. Des caméras de surveillances partout dans Paris, le prix du ticket de métro qui explose, on vire les pauvres, les gens sales, on aseptise, on nettoie, on désinfecte, on barricade. Là encore on fait peur.
Arrive la cérémonie d'ouverture. Ouverture sur les autres, sur l'art, un peu de transgression, le succès est là, les médias réactionnaires ne mouftent pas. Les jeux commencent, l'ambiance est joyeuse, les sourires sont là. L'esprit sportif est vif : on acclame le gagnant, quelque soit la couleur de sa peau, son pays, son genre, on applaudit le perdant car tous méritent. Les paralympiques, personne "n'y croyait" et là aussi tout le monde est au rendez-vous, dans le public, valide ou non valide, on encourage, on applaudit, on arrive à tous vivre ces moments, ensemble.
Dans les rues de la capitale et en banlieue c'est la joie de partager un moment historique.
J’aperçois une mère et sa fille dans le tramway, un message (en français) du conducteur annonce que suite à un problème technique, le tram va s’arrêter pour une durée indéterminée. Je vois que cette dame et cette jeune fille semblent perdu, je les entends parler en Allemand (bonus : j'ai fais allemand première langue) je m'approche, je leur explique ce qu'a dit le conducteur. La mère me remercie, elle arrive a me parler en français en m'expliquant qu'elle a encore du mal à comprendre les messages du haut parleur. Nous somme qu'à une station du terminus, je leur propose de les guider. On part en discutant, elles m'expliquent qu'elles sont venues voir quelques épreuves des JO, que la jeune fille va rester en région parisienne pour plusieurs mois, c'est un échange universitaire. On parle de Paris, de l'Allemagne, elles trouvent que les gens sont formidables ici, que tout le monde est chaleureux, souriant. On se dit au revoir arrivé au terminus, avec le sourire.
La vie n'est pas que grisaille, haine, colère. Il y a de quoi avoir la rage avec ces dirigeants qui détruisent la démocratie en s'essuyant les fesses avec le résultat des élections, avec ces éditocrates qui ne donnent que leur point de vue, qui attisent la haine et la colère. Ils sont minoritaires mais puissants. La majorité des personnes veut vivre en paix, aider les autres et partager de bons moments.
Comme le fait remarquer Guillaume Meurice https://www.arretsurimages.net/emissions/je-vous-ai-laisse-parler/guillaume-meurice-et-le-chouette-banquier-daffaires (abonnés), comment peut on être de gauche radicale à un moment de sa vie et se retrouver à l’extrême droite ?
Mais le bon sens est là : éradiquer le capitalisme, en finir avec la propriété privé de moyens de production, mettre la retraite à 55 ans, la gratuité des soins et dégager les puissances de l'argent des médias d'informations (la liberté de la presse commence par là.)
rester éveillé, combatif, reprendre le pouvoir. Joli programme pour cette fin d'année.