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Billet de blog 9 mars 2015

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Modèle pour la France: Syriza ou Podemos

Je n’ai pas donné d’appartenance  ni de sympathie politique lors de ma signature  de l’appel pour un CPL pour la simple raison que je venais juste d’envisager d’adhérer à Nouvelle Donne dont le programme me satisfait sauf qu’à ce moment là Mediapart sortait un article et une intervention sur un blog.

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Je n’ai pas donné d’appartenance  ni de sympathie politique lors de ma signature  de l’appel pour un CPL pour la simple raison que je venais juste d’envisager d’adhérer à Nouvelle Donne dont le programme me satisfait sauf qu’à ce moment là Mediapart sortait un article et une intervention sur un blog.

http://www.mediapart.fr/journal/france/010315/departs-et-querelles-ternissent-nouvelle-donne

http://blogs.mediapart.fr/blog/christian-wodli/310115/pourquoi-je-quitte-nouvelle-donne

qui m’a fait différer ma décision car il est hors de question que j’aille perdre mon temps et user mon énergie dans un parti où s’affrontent des égos, des ambitions, des carriérismes insupportables.

Je cite Marc : « Ce que nous voulons c'est atteindre les partis de la gauche radicale avec cet Appel, porteur d'un maximum de poids. Notre but final est d'aider à rassembler la gauche radicale.  SYRISA l'a fait en Grèce, donc c'est possible ! »

Quel doit être le modèle ? Nous en avons pour l’instant deux,  un qui a réussi à accéder au pouvoir Syrisa (Grèce), un qui je l’espére fera de même en fin d’année Podemos (Espagne).  

« Syriza trouve ses origines dans une coalition de partis de gauche et d'extrême gauche fondée en 2004 Celle-ci comprenait un large spectre de formations politiques (treize au total) et de politiciens indépendants, comme des sociaux-démocrates, des écologistes, des communistes pro-européens (eurocommunisme) et des eurosceptiques. » (Wikipédia)

« L'origine de Podemos se trouve dans le manifeste « Mover ficha: convertir la indignación en cambio político » signé par une trentaine d'intellectuels, de personnalités de la culture, du journalisme et de l'activisme social et politique. Ce manifeste exprimait la nécessité de transformer la mobilisation sociale du mouvement des Indignés en processus électoral participatif . Podemos propose un glissement de la problématique droite/gauche vers le concept de caste/peuple.  l'un des responsables du mouvement Podemos, souligne que la social-démocratie est vide de projet qu'il y a peu de chose qui distingue la droite de la gauche, que toutes deux exposent l'Europe du Sud à la troïka UE-BCE-FMI, à l'austérité, qui sont les forces qui gouvernent réellement. Selon lui, il ne s'agit plus d'une crise droite/gauche, mais populaire et citoyenne. La problématique droite/gauche ne se « connecte » plus avec la population. Le cadre politique n'est plus à trouver dans la gauche et la droite mais dans une « unité populaire » constatant qu'il n'existe plus de souveraineté politique et économique. Pour Pablo Iglesias, le pouvoir n'a pas peur de l'unité des gauches, mais de l'unité populaire. » (Wikipédia)

J’ai tendance à penser, même si je soutiens à 200% Syrisa que la structure Podemos est plus adaptée à la situation politique Française si vous voulons créer un courant le plus large possible. En effet, centrer sur les « vrais »  partis de gauche existants, encore plus sur le noyau dur,  je cite Jean-Pierre : «  Pour le moment, il est majoritairement signé par des citoyens (et citoyennes) proches du PG. » serait une erreur et la preuve que nous n’avons pas pris la mesure du rejet des/du  politique qui hante la société française y compris en y englobant certains partis et leaders de ce noyau dur.

Sur ce point je me sens plus proche des positions des Chantiers de l’espoir et plus particulièrement de la position de  Clémentine Autain, (Ensemble, membre du Front de gauche) : «Il faut que ce soient des initiatives décentralisées, On ne veut pas d’une discussion entre organisations politiques. On veut que chacun se pose les questions: "Qu’est-ce que nous ferions si nous étions au pouvoir? De quoi rêvons-nous?"».

En ce qui concerne EELV,  je viens d’écouter Emmanuelle Cosse sur France Inter hier soir, malgré l’insistance grossière des journalistes pour savoir si EELV envisageait de revenir au gouvernement, elle est restée ferme sur le fait que ce n’était pas d’actualité ce qui est une bonne chose si en plus comme vous le dîtes : « : EELV se prépare à une scission après les départementales entre l'aile droite (Placé & cie) et l'aile "anti-libérale" (donc "de gauche" ;-)) » et qu’on en finisse enfin avec les ambitieux carriéristes qui ont les dents qui rayent le parquet et ne rêve que de maroquins (suivez mon regard.)

A suivre et développer.

Jean-Pierre

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