Dans le même temps, le gouvernement prolonge la présence des militaires en rue jusqu'au 1er mars et claque 9 milliards dans des avions de chasses et des navires de guerre. Simultanément, on chasse les chômeurs pour économiser quelques millions sur la sécurité sociale. Bientôt, les technocrates nous diront combien un foyer doit consommer en eau et en électricité pour mieux contrôler la fraude sociale.
Pour couronner le tout, on va devoir travailler jusqu'à 67 ans tout en acceptant que ceux qui ont décidé cela puissent partir à la retraite à 52 ans. Proportionnellement, nous payons tous plus d'impôts que les multinationales qui se payent le luxe de licencier mais affichent des bénéfices à reverser aux actionnaires.
La qualité de la presse et des médias est déplorable. Les syndicats, assis sur leur montagne d'or, se couchent tels des boxeurs corrompus devant les politiques antisociales du Gouvernement dont la dernière lubie est le racket énergétique: nous vendre plus chère une électricité produite dans des centrales nocives qui menacent de nous péter à la gueule tout en mettant sur notre dos le réchauffement climatique. Parait qu'il faut mettre un pull pour que les entreprises chinoises et américaines puissent rejeter des tonnes et des tonnes de CO² dans l'air.
On nous isole, on tente de nous cloîtrer à nos domiciles respectifs, on nous abreuve d'informations futiles - le journal télé devient un clip vidéo - et on nous fait bouffer de la merde industrielle maquillée en nourriture. La Ministre de l'Enseignement déclare que le dauphin est un poisson. En France, Macron déclare que les chefs d'entreprises ont la vie plus dure que les employés.
Tout va bien.
Comme le disait Tom Waits, nous n'avons rien d'humain, nous sommes juste des singes avec des flingues et de l'argent.
Quand est-ce qu'on dit non?