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Billet de blog 27 avril 2018

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Pourquoi nous refusons le dispositif « Parcoursup », et ce que nous proposons

Tandis qu'un certain nombre de voix s'élèvent pour dénoncer la sélection à l'Université, d'autres en font appel au "principe de réalité". Or, que l'on soit totalement, en partie ou pas du tout favorable à la réforme de l'accès à l'enseignement supérieur, le certain est que la plateforme Parcoursup ne saurait en aucune manière répondre au principe d'une orientation "réussie" des étudiant.e.s.

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

Rappel du contexte

La plateforme Parcoursup a été mise en œuvre dans la plus grande précipitation (entre octobre et décembre 2017), sans aucune concertation avec les établissements du secondaire et du supérieur, et sans même attendre que la loi « relative à l’Orientation et à la Réussite des Étudiants » soit votée par le Parlement : tout le monde a donc été placé devant le fait accompli, bien que hors cadre légal (pour mémoire : la loi ORE a été promulguée le 8 mars 2018, alors que le calendrier de la saisie des vœux par les lycéen.ne.s s’échelonnait du 20 janvier au 13 mars).

En février, après que les enseignant.e.s du secondaire ont dû répondre à l’injonction d’évaluer l' « autonomie », la « capacité à s’investir », la « capacité à réussir » ou la « cohérence » du projet de formation des lycéen.ne.s, en prenant éventuellement en compte leurs loisirs ou leurs activités extra-scolaires afin de les valoriser (la totalité de l’existence de ces jeunes gens, y compris ce qui est censé échapper à la scolarité, tendant du même coup à devenir une valeur d’échange sur le marché de l’enseignement supérieur), il a été annoncé que des commissions d’examen des vœux seraient mises en place au sein des universités, lesquelles auraient vocation à examiner des milliers de dossiers avant de les classer un à un (les ex-aequo ne seraient pas tolérés).

Conscient qu’il serait humainement impossible de procéder à tel classement (que l’on soit complètement, moyennement ou pas du tout favorable à un telle procédure, quel cerveau pourrait comparer puis hiérarchiser, aussi rationnellement qu’équitablement, 3000 voire 5000 dossiers selon les filières ?), le Ministère a mis à la disposition des équipes pédagogiques un outil informatique dit d’« aide à la décision ».

En découvrant cet outil (une formation express a été organisée à Paris les 19-21 mars ; le 9 avril, la version définitive de l’outil n’était toutefois toujours pas accessible), les enseignant.e.s-chercheur.e.s ont compris qu’il leur incomberait d’attribuer, comme bon leur semble, si ce n’est au petit bonheur la chance, d’une part des notes et d’autre part des coefficients aux différents items constitutifs des pièces déposées sur Parcoursup (bulletins de note, « fiches avenir », projets de formation).

Ainsi, on pourrait au choix décider de privilégier les notes obtenues en philosophie, en biologie ou en sport, accorder des bonus à l' « esprit d’initiative » ou à la « méthode de travail » des lycéen.ne.s, donner un grand poids ou pas de poids du tout aux avis émis par les professeurs principaux ou les chefs d’établissement – le tout pouvant de surcroît être paramétré différemment selon les séries de bac, ce qui crée de facto une discrimination entre les diplômes censés légalement garantir l’accès à l’université.

Notre diagnostic

Au cours de ces dernières semaines, nous n’avons cessé de nous interroger, individuellement et collectivement, sur la conduite à adopter vis-à-vis de cette réforme « en marche forcée », de débattre de la façon dont nous pourrions nous approprier cet outil le plus démocratiquement possible, de peser le pire et le « moins pire ».

Au bout du compte, nous sommes nombreux et nombreuses à avoir pris la décision de ne pas constituer les commissions d’examen de vœux, parce que :

-     nous considérons qu’un « paramétrage » statistique dont nous ne maîtrisons ni les logiques ni les effets ne saurait en aucune manière répondre à une orientation « réussie », et encore moins résoudre les véritables problèmes auxquels les étudiant.e.s de première année de Licence sont confrontés ;

-     nous contestons le principe de quantification de données essentiellement qualitatives, de surcroît sujettes à des variations locales impossibles à pondérer, et refusons de déguiser l’arbitraire en mesures objectives ;

-     nous estimons que la préférence accordée par les lycéen.ne.s à telle ou telle formation, le désir et/ ou la nécessité qu’ils et elles ont de s’inscrire dans tel ou tel établissement, est un élément primordial pour décider de leur accueil dans l’enseignement supérieur, et que l’absence de prise en compte de ces données dans Parcoursup (où les vœux ne sont plus classés) rend cette procédure d’autant plus injuste et inappropriée au regard des problèmes qu’elle prétend résoudre.

La question des chiffres communiqués par le Ministère

Il nous paraît par ailleurs capital de revenir sur deux données chiffrées brandies par le Ministère.

-     Le premier de ces chiffres concerne les 3000 candidat.e.s qui, à la rentrée 2017, se sont retrouvé.e.s sans affectation dans l’enseignement supérieur.

Ce sont là autant de cas malheureux, injustes, que l’on ne saurait tolérer, mais que l’on oublie de rapporter :

  • d’une part, au nombre total des demandes d’accès (plus de 850 000) – ce qui veut dire que le gouvernement légitime et institutionnalise la sélection à l’université au nom des 0,35% de demandes restées non pourvues ;
  • d’autre part, à l’augmentation générale des demandes de vœux (en 2017, on notait déjà une augmentation de 4,9% par rapport à 2016), augmentation liée à l’arrivée dans l’enseignement supérieur des enfants du « baby-boom » de l’an 2000. En conséquence de quoi le véritable problème qui se pose et va se poser de manière accrue au cours des dix années à venir est le manque de personnels et de locaux à même d’accueillir les néo-bachelier.e.s.

Les gouvernements qui se sont succédé depuis 30 ans ne peuvent en effet pas prétendre conduire 80% d'une classe d'âge au bac pour ensuite brutalement déclarer que l’obtention de ce titre ne suffit pas pour accéder à l’université, laquelle est le seul espace de formation supérieure accessible à tou.te.s, sans sélection économique (contrairement aux filières privées) ni prérequis d’excellence dès l’obtention du baccalauréat (contrairement aux classes prépas, que l’on sait aujourd’hui être majoritairement composées de jeunes gens issus des milieux les plus favorisés, et dont on peut au passage noter que les taux d’échec à l’issue de la première année sont pour le moins comparables à ceux de n’importe quelle première année de licence).

-     Le second chiffre est celui du milliard d’euros que le 4 avril, via le compte Twitter de Madame Frédérique Vidal, le Ministère de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation a rappelé avoir accordé à la « refonte du 1er cycle ».

Outre que l’on peut s’étonner de voir soudainement débloquer des fonds dont les universités manquent assurément et cruellement depuis plusieurs années, le procédé de culpabilisation à laquelle se livre la Ministre (interpellant les équipes pédagogiques en se demandant comment « ceux qui refuseront de répondre « oui si » […] regarderont en face leurs étudiants et leur expliqueront comment ils ont pu refuser de mettre en place des parcours pour les aider ») est proprement scandaleux.

Madame la Ministre doit en effet savoir que l’on ne met pas en place une nouvelle offre de formation digne de ce nom en quelques semaines : en général, les maquettes d’enseignements, sanctionnées par des contrats quinquennaux, sont le fruit d’échanges entre les équipes pédagogiques, les services centraux des universités et le Ministère, qui s’échelonnent sur presque deux ans.

Par ailleurs, au vu du sous-encadrement chronique dont souffrent un certain nombre de départements universitaires (entre 2009 et 2015, plus de 7 000 postes de titulaires ont été supprimés, tandis que les flux d’étudiant..e.s étaient en augmentation croissante, obligeant du même coup les équipes pédagogiques à recourir massivement à l’embauche d'enseignant.e.s vacataires), comment serait-il possible de créer de nouveaux parcours (année propédeutique ou autres dispositifs d’accompagnement), alors même qu’il devient toujours plus difficile, d’une année sur l’autre, de simplement parvenir à pourvoir les cours inscrits dans nos maquettes d’enseignements ?

Nos demandes et propositions

Au contact quotidien des étudiant.e.s, nous sommes les premiers et les premières soucieux/ses de leur réussite et conscient.e.s des problèmes qu’ils et elles peuvent avoir à affronter. Or, pour avoir accompagné dans leur parcours de très nombreux et nombreuses étudiant.e.s, nous avons pu constater qu’un facteur essentiel de la réussite à l'université, loin devant les résultats scolaires, le type de baccalauréat obtenu ou l'expérience préalable de stages, est le désir de suivre la formation où ils ou elles se trouvent. C'est ce désir qui retient les étudiant.e.s dans une formation, leur donne la motivation nécessaire pour travailler, et est le seul à même de limiter le phénomène d' « évaporation » des étudiant.es que toutes les filières constatent au cours des premières semaines de la première année, phénomène qui gonfle très artificiellement les chiffres de l'échec aux examens. Pour faire réussir les étudiant.e.s, nous avons d'abord besoin qu'ils et elles aient le désir de suivre la formation proposée. C'est pourquoi il nous semble incompréhensible et contre-productif que, sur une plateforme supposément conçue pour optimiser l’orientation des étudiant.e.s, on se prive du seul critère véritablement déterminant pour leur entrée à l’université : le classement par l'étudiant.e de ses candidatures, par ordre de préférence.

Nous demandons donc que soit immédiatement rétabli dans Parcoursup un principe de hiérarchisation des vœux, seul à même de renseigner les universités qui auraient décidé de procéder à l’examen des dossiers sur la réalité de l’envie et/ou de la possibilité qu’ont les étudiant.e.s de s’inscrire dans tel ou tel établissement (dans l’application, il semblerait qu’il existe un onglet « préférences », mais seuls les rectorats y ayant accès, nous sommes dans l’incapacité de savoir quelle forme elles prennent et en quoi elles consistent exactement). Nous demandons en outre que l’ensemble des réponses positives soient communiquées simultanément aux étudiant.e.s, et non pas deux par deux comme cela est a priori prévu (et sans même que l’on sache selon quels critères ces paires seront définies), afin d'éviter des acceptations de pis-aller motivées par la crainte de ne pas avoir par la suite d'autres propositions.

Si ces demandes ont vocation à remettre le choix des étudiant-e-s au cœur de l’accès à l’enseignement supérieur, elles sont loin de résoudre l’ensemble des questions soulevées par le dispositif Parcoursup, volet apparemment technique d’une réforme dont les enjeux engagent, beaucoup plus profondément, une vision de l’enseignement supérieur et de la place que lui accorde la société.

Ce sont là des questions qui ne sauraient seulement concerner les premiers usagers de l’université (étudiant.e.s et personnels), ni être réglées de manière unilatérale en l’espace de quelques mois. Cela est affaire, non pas d’algorithmes, mais de moyens humains et matériels, de choix économiques et politiques, et donc de réflexions et de propositions collectives. Nous sommes prêts et prêtes à y œuvrer, en concertation avec tou.te.s ceux et celles attaché.es à leur mission de service public.

Dès à présent, et puisqu’en tant que professionnel.le.s de l'enseignement supérieur, nous sommes particulièrement bien placé.e.s pour prendre la mesure de ce qui ne va pas à l’université, mais aussi de tout ce qui s’y invente ou pourrait s’y inventer, nous appelons le gouvernement à organiser une consultation des représentant.e.s s de toutes les universités et de toutes les disciplines, afin d’évaluer et de réfléchir ensemble aux missions, aux besoins et aux réformes structurels de l’enseignement supérieur.

Texte rédigé le 9 avril, et soumis à la signature entre le 10 et le 13 avril 2018.

Les signataires de ce texte sont rattaché.e.s aux 19 établissements suivants :

Université d’Artois, Université d’Aix-Marseille, Université Bordeaux-Montaigne, Université de Caen-Normandie, Université de Grenoble, Université de Lille, Université Lyon 2, Université de Nice - Côte d’Azur, Université Paris 1-Panthéon Sorbonne, Université Paris 3-Sorbonne Nouvelle, Université Paris 8 Vincennes-Saint-Denis, Université Paris Ouest Nanterre, Université Paul-Valéry Montpellier 3, Université de Picardie Jules Verne (Amiens), Université Rennes 2, Université Toulouse 2 - Jean Jaurès, Université de Strasbourg, Institut National Universitaire Champollion (Albi), Université de technologie de Compiègne.

Ils et elles enseignent dans des départements de :

Arts plastiques et Design, Arts du spectacle, Arts Visuels, Histoire de l’art et Archéologie, Histoire et Géographie, Lettres, Langues, Philosophie, Sciences Humaines et Sociales, Sciences du langage, Sciences de l’Information et de la Communication, Technologies et Sciences de l’Homme.

Signataires de la tribune

Abrahami Philippe, Maître de conférences, Département Histoire de l’art et Archéologie, Université Lyon 2.

Baby Hélène, Professeur, Département des Lettres, Université de Nice - Côte d’Azur.

Bahri Ismaïl, PRCE (professeure certifiée), Département Arts plastiques, Université Paris 8 Vincennes - Saint-Denis.

Ballestra-Puech Sylvie, Professeure, Département des Lettres, Université de Nice - Côte d’Azur.

Barbanti Roberto, Professeur, Département Arts plastiques, Université Paris 8 Vincennes - Saint-Denis.

Barberger Nathalie, Professeure, Département des Lettres, Université Lyon 2.

Barnier Martin, Professeur, Département Arts de la scène, de l’image et de l’écran, Université Lyon 2.

Baudou Estelle, Doctorante chargée de cours, Département Arts du spectacle, Université Paris Nanterre.

Bégoc Janig, Maîtresse de conférences, Département Arts Visuels, Université de Strasbourg.

Bénos Rémi, Maître de conférences, Département Sciences Humaines et Sociales (SHS), Institut National Universitaire Champollion (Albi).

Bernard Anaïs, ATER (Attachée temporaire d’enseignement et de recherche), Docteure en Arts, Université de Strasbourg.

Bertone Manuela, Professeure, Département des Langues, Université de Nice - Côte d’Azur.

Bertrand Nicolas, Maître de conférences, Département des Lettres, Université de Nice - Côte d’Azur.

Blot Frédérique, Maîtresse de conférences, Département Sciences Humaines et Sociales (SHS), Institut National Universitaire Champollion (Albi).

Blümlinger Christa, Professeure, Département Cinéma, Université Paris 8 Vincennes - Saint-Denis.

Boivent Marie, Maîtresse de conférences, Département Arts Plastiques, Université de Rennes 2.

Bouzy Armanda, Maîtresse de conférences, Département des Langues, Université de Nice - Côte d’Azur.

Bompoint Mathieu, MAST (professionnel associé), Département Cinéma et Audiovisuel, Université Sorbonne Nouvelle - Paris 3.

Bonaccorsi Julia, Professeure, Institut de la Communication, Université Lyon 2.

Borrel Pascale, Maîtresse de conférences, Département Arts Plastiques, Université de Rennes 2.

Bouchet Pauline, Maîtresse de conférences, Département Arts du spectacle, Université de Grenoble.

Bouckaert Sabine, Maîtresse de conférences, Département Arts plastiques, Université Paris 8 Vincennes - Saint-Denis.

Boudier Marion, Maîtresse de conférences en études théâtrales, UFR des Arts, Université de Picardie Jules Verne (Amiens).

Bouillon Jean-Luc, Professeur, Sciences de l’Information et de la Communication, Département Communication, Université de Rennes 2.

Boully Fabien, Maître de conférences, Département Arts du spectacle, Université Paris Nanterre.

Bourgois Guillaume, Maître de conférences, Département Arts du spectacle, Université de Grenoble.

Boutin Perrine, Maître de conférences, Département Cinéma et Audiovisuel, Université Sorbonne Nouvelle - Paris 3.

Bridle Deborah, PRAG (professeure agrégée), Département des Langues, Université de Nice - Côte d’Azur.

Calvet Yann, Maître de conférences, Département Arts du spectacle, Université de Caen-Normandie.

Candiard Céline, Maîtresse de conférences, Département Arts de la scène, de l’image et de l’écran, Université Lyon 2.

Castro Teresa, Maîtresse de conférences, Département Cinéma et Audiovisuel, Université Sorbonne Nouvelle - Paris 3.

Cavaillé Fabien, Maître de conférences, Département Arts du spectacle, Université de Caen-Normandie.

Chabrol Marguerite, Professeure, Département Cinéma, Université Paris 8 Vincennes - Saint-Denis.

Charles Laurent, Professionnel associé, Département Arts de la scène, de l’image et de l’écran, Université Lyon 2.

Chaudet Bruno, Maître de conférences, Département Communication, Université de Rennes 2.

Chassagnette Axelle, Maîtresse de conférences, Département d’Histoire, Université Lyon 2.

Corbel Laurence, Maîtresse de conférences, Département Arts Plastiques, Université de Rennes 2.

Corbière Alain, PRAG (professeur agrégé), UFR des Arts, Université de Picardie Jules Verne (Amiens).

Cordonnier Sarah, Maîtresse de conférences, Institut de la Communication, Université Lyon 2.

Coutelet Nathalie, Maîtresse de conférences, Département Théâtre, Université Paris 8 Vincennes - Saint-Denis.

Croissant Valérie, Maîtresse de conférences, Institut de la Communication, Université Lyon 2.

Cronier Emmanuelle, Maîtresse de conférences, UFR Histoire et Géographie, Université de Picardie Jules Verne (Amiens).

Dakhlia Jamil, Professeur, Département Institut de la Communication et des Médias, Université Sorbonne Nouvelle - Paris 3.

Damour Christophe, Maître de conférences, Département Arts du spectacle, Université de Strasbourg.

Danan Joseph, Professeur, Institut d’Etudes théâtrales, Université Sorbonne Nouvelle - Paris 3.

David Sébastien, PRAG (professeur agrégé), Département Arts de la scène, de l’image et de l’écran, Université Lyon 2.

De Chanay Hugues, Professeur, Département des Sciences du langage, Université Lyon 2.

Delbard Nathalie, Professeure, Département Arts, Université de Lille.

De Luca Valeria, ATER (Attachée Temporaire d’Enseignement et de Recherche), Département des Sciences du langage, Université Lyon 2.

Denizot Marion, Professeure en Études théâtrales, Département Arts du Spectacle, Université de Rennes 2.

Denoual Fabienne, Maîtresse de conférences, Département Arts plastiques – Design, Université de Toulouse 2 - Jean Jaurès.

Desmet Nathalie, PRCE (professeure certifiée), Département Arts plastiques, Université Paris 8 Vincennes - Saint-Denis.

Després Aurore, maîtresse de conférences, Département Arts, Université de Franche-Comté.

Deville Vincent, Maître de conférences, Département Cinéma et Théâtre, Université Paul-Valéry Montpellier 3.

Diaz Sylvain, Maître de conférences, Département Arts du spectacle, Université de Strasbourg.

Dorso Simon, ATER (Attaché Temporaire d’Enseignement et de Recherche), Département Histoire de l’art et Archéologie, Université Lyon 2.

Droin Nicolas, Maître de conférences, Département Cinéma, Université Paris 8 Vincennes - Saint-Denis.

Dubois Philippe, Professeur, Département Cinéma et Audiovisuel, Université Sorbonne Nouvelle - Paris 3.

Dumontet Mathilde, ATER en Études théâtrales, Département Arts du Spectacle, Université de Rennes 2.

Favier Irène, Maîtresse de conférences, Département d’histoire et de sciences humaines appliquées, Université de Grenoble.

Feigelson Kristian, Professeur, Département Cinéma et Audiovisuel, Université Sorbonne Nouvelle - Paris 3.

Ferret Sandrine, Professeure arts plastiques, Département Arts Plastiques, Université de Rennes 2.

Flambard Fabienne, PRAG (professeure agrégée), Département Arts plastiques, Université Paris 8 Vincennes - Saint-Denis.

Fleckinger Hélène, Maîtresse de conférences, Département Cinéma, Université Paris 8 Vincennes - Saint-Denis.

Fontanel Rémi, Maître de conférences, Département Arts de la scène, de l’image et de l’écran, Université Lyon 2.

Formis Barbara, Maîtresse de conférences, UFR Arts, Université Paris-1.

Fournier Martin, Maître de conférences, Département Arts de la scène, de l’image et de l’écran, Université Lyon 2.

Fronty François, Chargé de cours, Département Cinéma et Théâtre, Université Paul-Valéry Montpellier 3.

Garré Nicoara Marie, Maîtresse de conférences, Département Arts de la scène, Université d’Artois.

Gattinger Katrin, Maîtresse de conférences, Département Arts Visuels, Université de Strasbourg.

Gaudin Antoine, Maître de conférences, Département Cinéma et Audiovisuel, Université Sorbonne Nouvelle - Paris 3.

Gauthard Nathalie, Professeure, Département des Arts, Université de Nice - Côte d’Azur.

Georges Fanny, Maîtresse de conférences, Département Institut de la Communication et des Médias, Université Sorbonne Nouvelle - Paris 3.

Gerstenkorn Jacques, Professeur, Département Arts de la scène, de l’image et de l’écran, Université Lyon 2.

Guedon Emmanuelle, PRAG (professeure agrégée), Département Arts plastiques, Université Paris 8 Vincennes - Saint-Denis.

Ghermani Naïma, Maîtresse de conférences, Département d’histoire et de sciences humaines appliquées, Université de Grenoble.

Ghimenton Anna, Maîtresse de conférences, Département des Sciences du langage, Université Lyon 2.

Ginot Isabelle, Professeure, Département Danse, Université Paris 8 Vincennes - Saint-Denis.

Gioffredi Paule, Maîtresse de conférences, Département Arts de la scène, de l’image et de l’écran, Université Lyon 2.

Gutleben Christian, Professeur, Département des Langues, Université de Nice - Côte d’Azur.

Goutte Martin, Maître de conférences, Département Cinéma et Audiovisuel, Université Sorbonne Nouvelle - Paris 3.

Groccia Martine, Maîtresse de conférences, Département des Sciences du langage, Université Lyon 2.

Hamidi Kim Bérénice, Maîtresse de conférences, Département Arts de la scène, de l’image et de l’écran, Université Lyon 2.

Hankins Jérôme, Maître de conférences, UFR des Arts, Université de Picardie Jules Verne (Amiens).

Harrison Alicia, PRAG (professeure agrégée), Département Arts du spectacle, Université Paris Nanterre.

Houcke Anne-Violaine, Maîtresse de conférences, Département Arts du spectacle, Université Paris Nanterre.

Irrera Orazio, Maître de conférences, Département Philosophie, Université Paris 8 Vincennes - Saint-Denis.

Jaudon Raphaël, ATER (Atttaché temporaire d’enseignement et de recherche), Département Arts de la scène, de l’image et de l’écran, Université Lyon 2.

Jeanneret Yves, professeur émérite, Faculté des Lettres, Sorbonne Université.

Joinnault Brigitte, Maîtresse de conférences, Département des Arts, Université de Nice - Côte d’Azur.

Julliard Virginie, maîtresse de conférences, Département Technologie et Sciences de l’Homme (TSH), Université de technologie de Compiègne

Kapelusz Anyssa, Maîtresse de conférences, UFR Arts, Lettres, Langues, Sciences Humaines, Université Aix-Marseille.

Karsenti Tiphaine, Maîtresse de conférences, Département Arts du spectacle, Université Paris Nanterre.

Köpp Maren, Maîtresse de conférences, Département Arts plastiques, Université Paris 8 Vincennes - Saint-Denis.

Labé Benjamin, Maître de conférences, Département Arts de la scène, de l’image et de l’écran, Université Lyon 2.

Laborde Barbara, Maîtresse de conférences, Département Cinéma et Audiovisuel, Université Sorbonne Nouvelle - Paris 3.

Laniol Eric, Maître de conférences, Département Arts Visuels, Université de Strasbourg.

Lassibille Mahalia, Maîtresse de conférences, Département Danse, Université Paris 8 Vincennes - Saint-Denis.

Launay Isabelle, Professeure, Département Danse, Université Paris 8 Vincennes - Saint-Denis.

Lavin Mathias, Maître de conférences, Département Cinéma, Université Paris 8 Vincennes - Saint-Denis.

Le Bihan Loig, Maître de conférences, Département Cinéma et Théâtre, Université Paul-Valéry Montpellier 3.

Ledegen Gudrun, Professeure Sciences du Langage/Sociolinguistique, Département Communication, Université de Rennes 2.

Ledoux Aurélie, Maîtresse de conférences, Département Arts du spectacle, Université Paris Nanterre.

Le Maître Barbara, Professeure, Département Arts du spectacle, Université Paris Nanterre.

Lenne Lydie, ATER (Attachée temporaire d’enseignement et de recherche), Département Infocom, Université de Lille.

Le Pors Sandrine, Maîtresse de conférences, directrice du Département Arts de la scène, Université d’Artois.

Lerichomme Lise, Maîtresse de conférence, UFR des Arts, Université de Picardie Jules Verne (Amiens).

Lhommé Marie-Karine, Maîtresse de conférences, Département des Lettres, Université Lyon 2.

Librova Bohdana, Maître de conférences, Département des Lettres, Université de Nice - Côte d’Azur.

Maïsetti Arnaud, Maître de conférences, UFR Arts, Lettres, Langues, Sciences Humaines, Université Aix-Marseille.

Majorel Jérémie, Maître de conférences, Département des Lettres, Université Lyon 2.

Marchiori Dario, Maître de conférences, Département Arts de la scène, de l’image et de l’écran, Université Lyon 2.

Marguet Damien, Maître de conférences, Département Cinéma, Université Paris 8 Vincennes - Saint-Denis.

Marquilló Larruy Martine, Professeure, Département des Sciences du langage, Université Lyon 2.

Marti Marc, Professeur, Département des Langues, Université de Nice - Côte d’Azur.

Martin Eléonore, Maîtresse de conférences, Département Arts (UFR Humanités), Université Bordeaux-Montaigne

Martinez Ariane, Maîtresse de conférences, Département Arts, Université de Lille.

Martinie Bruno, Maître de conférences, Département des Sciences du langage, Université Lyon 2.

Mason Emmanuelle, PRAG (professeure agrégée), Département Arts plastiques – Design, Université de Toulouse 2 - Jean Jaurès.

Meazzi Barbara, Professeure, Département des Langues, Université de Nice - Côte d’Azur.

Mekdjian Sarah, Maîtresse de conférences, Département d’histoire et de sciences humaines appliquées, Université de Grenoble.

Merchez Philippe, Professionnel associé, Département Arts de la scène, de l’image et de l’écran, Université Lyon 2.

Mercier Amandine, Doctorante et chargée de cours, Département Arts de la scène, Université d’Artois.

Mercier Claire, Maîtresse de conférences, Département Cinéma, Université Paris 8 Vincennes - Saint-Denis.

Merle Jean-Marie, Mrofesseur, Département des Langues, Université de Nice - Côte d’Azur.

Meynier Fabien, ATER (Attaché temporaire d’enseignement et de recherche), Département Cinéma et Théâtre.

Michel Laure, Maîtresse de conférences, UFR de littérature française et comparée, Sorbonne Université.

Moreira da Silva Alexandra, Maîtresse de conférences, Institut d’Etudes théâtrales, Université Sorbonne Nouvelle - Paris 3.

Morel Anne-Claudine, Maîtresse de conférences, Département des Langues, Université de Nice - Côte d’Azur.

Moussaoui Nedjma, Maîtresse de conférences, Département Arts de la scène, de l’image et de l’écran, Université Lyon 2.

Nardin Patrick, maître de conférences HDR, Département Arts plastiques, Université Paris 8 Vincennes - Saint-Denis.

Noirot Julie, Maîtresse de conférences, Département Arts de la scène, de l’image et de l’écran, Université Lyon 2.

Pagès Sylviane, Maîtresse de conférences, Département Danse, Université Paris 8 Vincennes - Saint-Denis.

Palazzolo Claudia, Maîtresse de conférences, Département Arts de la scène, de l’image et de l’écran, Université Lyon 2.

Pandelakis Pia, Maître de conférences, Département Arts plastiques – Design, Université de Toulouse 2 - Jean Jaurès.

Pantalacci Laure, Professeure, Département Histoire de l’art et Archéologie, Université Lyon 2.

Paris-Poulain Dominique, Maîtresse de conférences, UFR des Arts, Université de Picardie Jules Verne (Amiens).

Pereira João Carlos Vitorino, Maître de conférences HDR, Département d'études des mondes hispanophone et lusophone, Université Lyon 2.

Perrin Julie, Maîtresse de conférences, Département Danse, Université Paris 8 Vincennes - Saint-Denis.

Piat Julien, Maître de conférences, Département des Lettres, Université de Grenoble.

Pichaud Laurent, PAST (professionnel associé), Département Danse, Université Paris 8 Vincennes - Saint-Denis.

Pignot Manon, Maîtresse de conférences, UFR Histoire et Géographie, Université de Picardie Jules Verne (Amiens).

Pluquet Céline, ATER (Attaché Temporaire d’Enseignement et de Recherche), Université Paris 8 Vincennes - Saint-Denis.

Pomadère Maia, Maîtresse de conférences, UFR Histoire de l’art et archéologie, Université Paris-1.

Porcheron Marie-Domitille, Maîtresse de conférences, UFR des Arts, Université de Picardie Jules Verne (Amiens).

Poux Matthieu, Professeur, Département Histoire de l’art et Archéologie, Université Lyon 2.

Preston Marie, Maîtresse de conférences, Département Arts plastiques, Université Paris 8 Vincennes - Saint-Denis.

Proust Sophie, Maîtresse de conférences, Département Arts, Université de Lille.

Pruvost-Delaspre Marie, Maîtresse de conférences, Département Cinéma, Université Paris 8 Vincennes - Saint-Denis.

Quemener Nelly, Maître de conférences, Département Institut de la Communication et des Médias, Université Sorbonne Nouvelle - Paris 3.

Quillier Patrick, Professeur, Département des Lettres, Université de Nice - Côte d’Azur.

Quiriconi Sabine, Maîtresse de conférences, Département Arts du spectacle, Université Paris Nanterre.

Raoul Bruno, Maître de conférences, Département Infocom, Université de Lille.

Ravel Sandrine, PRCE (professeure certifiée), Département Arts de la scène, de l’image et de l’écran, Université Lyon 2.

Rebillard Franck, Professeur, Département Institut de la Communication et des Médias, Université Sorbonne Nouvelle - Paris 3.

Renault Matthieu, Maître de conférences, Département Philosophie, Université Paris 8 Vincennes - Saint-Denis.

Remillet Gilles, Maître de conférences, Département Arts du spectacle, Université Paris Nanterre.

Renard Johanna, ATER (Attachée temporaire d’enseignement et de recherche), Département Arts Visuels, Université de Strasbourg.

Rinuy Paul-Louis, Professeur, Département Arts plastiques, Université Paris 8 Vincennes - Saint-Denis.

Rioual Quentin, ATER (Attaché temporaire d’enseignement et de recherche), Département Arts du spectacle, Université Paris Nanterre.

Roger Philippe, Maître de conférences, Département Arts de la scène, de l’image et de l’écran, Université Lyon 2.

Roquet Christine, Maîtresse de conférences, Département Danse, Université Paris 8 Vincennes - Saint-Denis.

Sabouraud Frédéric, Professeur, Département Cinéma, Université Paris 8 Vincennes - Saint-Denis.

Saladin Matthieu, Maître de conférences, Département Arts plastiques, Université Paris 8 Vincennes - Saint-Denis.

Savignac, Emmanuelle, Maîtresse de conférences, Département Institut de la Communication et des Médias, Université Sorbonne Nouvelle - Paris 3.

Sermon Julie, Professeure, directrice du Département Arts de la scène, de l’image et de l’écran, Université Lyon 2.

Siety Emmanuel, Maître de conférences, Département Cinéma et Audiovisuel, Université Sorbonne Nouvelle - Paris 3.

Smalbeen Stéphanie, MAST (professionnelle associée), UFR des Arts, Université de Picardie Jules Verne (Amiens).

Somaini Antonio, Professeur, Département Cinéma et Audiovisuel, Université Sorbonne Nouvelle - Paris 3.

Soulard Sabÿn, PRAG (professeur agrégé), Département Arts plastiques – Design, Université de Toulouse 2 - Jean Jaurès.

Steinle Matthias, Maître de conférences, Département Cinéma et Audiovisuel, Université Sorbonne Nouvelle - Paris 3.

Suchet Myriam, Maîtresse de conférences, Littérature et Linguistique Françaises et Latines, Université Sorbonne Nouvelle - Paris 3.

Surgers Anne, Professeure, Département Arts du spectacle, Université de Caen-Normandie.

Thin Daniel, Professeur émérite, UFR ASSP (Anthropologie, Sociologie et Sciences Politiques), Université Lyon 2.

Thirault Eric, Professeur, Directeur du Département Histoire de l’art et Archéologie, Université Lyon 2.

Thomas Benjamin, Maître de conférences, Département Arts du spectacle, Université de Strasbourg.

Thulard Adeline, ATER (Atttaché temporaire d’enseignement et de recherche), Département Arts de la scène, de l’image et de l’écran, Université Lyon 2.

Tomiche Anne, Professeure, UFR de littérature française et comparée, Sorbonne Université.

Touboul Annelise, Maîtresse de conférence, Institut de la Communication, Université Lyon 2.

Trias Jean-Philippe, Maître de conférences, Département Cinéma et Théâtre, Université Paul-Valéry Montpellier 3.

Ung Sarah, Doctorante, Département Arts Visuels, Université de Strasbourg.

Valette Eric, Professeur, UFR des Arts, Université de Picardie Jules Verne (Amiens).

Valéro Julie, Maîtresse de conférences, Département Arts du spectacle, Université de Grenoble.

Vancheri Luc, Professeur, Département Arts de la scène, de l’image et de l’écran, Université Lyon 2.

Vellet Joëlle, Maîtresse de conférences, Département des Arts, Université de Nice - Côte d’Azur.

Verraes Jennifer, Maîtresse de conférences, Département Cinéma, Université Paris 8 Vincennes - Saint-Denis.

Vigier Denis, Maître de conférences, Département des Sciences du langage, Université Lyon 2.

Viguier Emma, Maîtresse de conférences, Département Arts plastiques – Design, Université de Toulouse 2 - Jean Jaurès.

Vincent Pascal-Alex, MAST (professionnel associé), Département Cinéma et Audiovisuel, Université Sorbonne Nouvelle - Paris 3.

Vicente Christian, Maître de Conférences, Département des Langues, Université de Nice - Côte d’Azur.

Wallon Emmanuel, Professeur, Département Arts du spectacle, Université Paris Nanterre.

Watine Marie-Albane, Maîtresse de conférences, Département des Lettres, Université de Nice - Côte d’Azur.

Willoughby Dominique, Professeur, Département Cinéma, Université Paris 8 Vincennes - Saint-Denis.

Wurmser Hélène, Maîtresse de conférences, Département Histoire de l’art et Archéologie, Université Lyon 2.

Zabunyan Dork, Professeur, Département Cinéma, Université Paris 8 Vincennes - Saint-Denis.

Zéau Caroline, Maîtresse de conférences, UFR des Arts, Université de Picardie Jules Verne (Amiens).

Zerbini Laurick, Maîtresse de conférences, Département Histoire de l’art et Archéologie, Université Lyon 2.

Zvonkine Eugénie, Maîtresse de conférences, Département Cinéma, Université Paris 8 Vincennes - Saint-Denis.

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