Judith Bouilloc (avatar)

Judith Bouilloc

Autrice jeunesse joyeuse et livrophage

Abonné·e de Mediapart

13 Billets

0 Édition

Billet de blog 21 décembre 2024

Judith Bouilloc (avatar)

Judith Bouilloc

Autrice jeunesse joyeuse et livrophage

Abonné·e de Mediapart

Le lanceur d'alerte que la presse française ne voulait pas entendre

Examinons le CV de Jacques Marie Bourget, premier lanceur d'alerte dans le dossier Kamel Daoud

Judith Bouilloc (avatar)

Judith Bouilloc

Autrice jeunesse joyeuse et livrophage

Abonné·e de Mediapart

Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

Qui est l'auteur du fameux article qui contient le verdict du Tribunal d’appel d’Oran, en date du 8 décembre 2019, condamnant Kamel Daoud à un an de prison ferme pour avoir frappé et blessé à l’arme blanche son ex-épouse à Oran. Qui est cet auteur que personne ne veut écouter ? Que la presse, l'académie Goncourt à qui il a envoyé des lettres rejette totalement. 

Certainement un illustre inconnu qu'écrase l'aura sublime de notre nouveau Prix Goncourt. 
Une rapide recherche wikipédia me permettra de faire quelques vérifications sur ce Cassandre des temps modernes. 

J'apprends que Jacques Marie Bourget a travaillé pour les plus grands journaux français dont vingt-deux années à Paris-Match. Journaliste spécialiste du monde arabe, il a obtenu le Prix Scoop 1985 pour avoir révélé l’affaire du Rainbow Warrior !!! Il a couvert entre autre la guerre des Six Jours, la guerre du Viêt Nam, la guerre du Liban, la guerre au Salvador, la première et la seconde Intifada, la première guerre du Golfe, la guerre de l'ex-Yougoslavie. Auteur de plusieurs livres dont « Des affaires très spéciales » (Plon), "Survivre à Gaza" ( éditions Koutoubia )« Sabra Chatila au cœur du massacre » (Erick Bonnier) et « Le Vilain Petit Qatar » (Fayard) . En 2000, blessé par une balle tirée par un soldat israélien durant un reportage en Cisjordanie, il fera deux ans de rééducation pour s'en sortir. Jacques Chirac lui remettra la légion d’honneur.

Récemment, il a préfacé l’essai de l’écrivain algérien de gauche Ahmed Bensaada « Kamel Daoud Cologne la contre enquête » aux éditions Frantz Fanon. 

Et donc quand Jacques Marie Bourget, ce journaliste avec une carrière exceptionnelle, blessé dans l'exercice de son métier ,fait un article sur Kamel Daoud, il est jugé par ses confrères "pas sérieux.". Je me me demande quelles qualifications au juste faut il posséder pour avoir le droit de critiquer Kamel Daoud ?

Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.