Le chiffrage provenant des données du ministère de l’intérieur, il y a fort à parier que nombreuses seront les voix qui s’élèveront pour contester la portée de cette hausse. Ce n’est qu’une manière de ne pas vouloir regarder les choses en face. Car si les pourcentages peuvent paraître abstraits, ce qu’ils traduisent c’est la réalité des actes et agressions antisémites depuis le 7 octobre.
Nous expérimentons toutes et tous, juifves de France, à quel point cette augmentation est palpable, par les témoignages de nos proches ou parce que nous la vivons nous-mêmes, en ligne, à l’université, à l’école, dans la rue, au travail…
Nous apportons tout notre soutien aux personnes de notre minorité.
Notre colère est immense et nous serons toujours là pour lutter contre et dénoncer l’antisémitisme, d’où qu’il vienne. Quoi qu’il en coûte.
À l’heure actuelle, c’est un acte de résistance que de se placer avec les juifves du monde entier face au racisme qu’ils subissent.
Ceux, groupes politiques, partis, collectifs, individus, qui minimisent ou relativisent ces données et les vécus des Juifves sont a minima complices de la crise que nous traversons. Nous ne l’oublierons pas.
Hazak. Nous vivrons.