Le principal dirigeant américain, Joe Biden, n'a de fait pas plus que ça de considération pour le sort des enfants, des générations futures. Ce n'est pas son soucis et ses actes leur causent du tort, leur causeront du tort encore longtemps.
L'action de Joe Biden, vieux Président
Il y a une montée des tensions dans le monde aujourd'hui, en Ukraine et au Moyen-Orient. Et la première puissance mondiale, le "gendarme du monde" est au main d'un dirigeant, Joe Biden, 82 ans, qui prend des décisions sans apparemment bien en juger les conséquences sur le long terme, voire même le moyen terme. Le long terme ne le concerne pas personnellement il est vrai, vu son âge. Mais au-delà de ça, dans le moment de grande tension actuel il y aurait besoin d'avoir des dirigeants, notamment les principaux, notamment le plus important d'entre eux, qui ait les idées très claires. Or des doutes sévères existent concernant les capacités cognitives de Joe Biden, voire il y a des élements matériels, des constatations comme quoi il n'a plus les capacités intellectuelles nécessaires pour occuper un poste de président des Etats-Unis.
Joe Biden a accru lui aussi la tension entre Occident et Russie, via l'autorisation donnée à l'Ukraine d'utiliser des missiles longue-portée, et également celle de lui livrer des mines anti-personnel. Il l'a fait sur la fin de son mandat (plus qu'un mois et demi à la tête des Etats-Unis), alors que son camp a perdu les dernières élections présidentielles, et les autres. Son successeur comme président a prévu de mettre fin au conflit Ukraine-Russie rapidement. D'un côté on pourrait se dire que Biden veut mettre l'Ukraine dans les meilleures conditions face à la Russie, dans la perspective des négociations pour une paix qui vont probablement rapidement arriver en 2025. La Russie est aussi à l'offensive afin d'arriver à ces négociations dans les meilleures conditions, en ayant gagné le plus de points sur le terrain d'ici là.
Mais de l'autre on pourrait aussi penser que Joe Biden est un mauvais perdant, qu'il n'accepte pas la défaite récente des Démocrates, qui est en grande partie de sa responsabilité et une conséquence de son entêtement à ne pas passer la main à un autre candidat plus tôt (cela aurait permis à celui-ci de se préparer dans des conditions plus correctes). On peut penser qu'il agit comme il fait maintenant parce qu'il ne reconnait pas vraiment sa défaite, parce qu'il s'entête à ne pas vouloir accepter qu'il est hors jeu désormais.
Biden se croît plus fort qu'il n'est désormais
On peut aussi se poser la question de si le conflit Ukraine-Russie, dès le départ, n'est pas aussi, au moins en partie, de sa responsabilité. Et si Joe Biden ne l'a pas franchement voulu dans une volonté de confrontation avec la Russie et avec Vladimir Poutine. Alors il aurait mal jugé de ses propres forces par rapport aux autres, de celles qu'il avait d'utilisables dans un affrontement, comme il a mal jugé de ses forces pour vouloir prétendre à un nouveau mandat aux Etats-Unis, comme il s'est entêté.
On peut lire une très grande part de l'action de Joe Biden ces dernières années comme mue par une mauvaise perception de ses forces déclinantes, et comme une prétention à plus que ce dont il était en fait capable, entraînant les autres, son camp, dans la défaite et dans des conséquences que les plus jeunes auront à gérer longtemps après sa mort. On peut regarder la montée des tensions internationales de ces derniers jours aussi avec cette lecture là: jeter des forces qu'on n'a pas vraiment dans un combat, sans saisir toutes les conséquences que cela aura à long terme sur les plus jeunes, en s'en fichant complétement même.
Donc le suivre dans ses combats, suivre un vieil homme déclinant, entêté, qui s'énerve et bombe le torse, d'une façon peut-être impressionnante sur le moment, mais qui en fait n'est pas du tout capable de tenir cette attitude sur la longueur, qui "s'écroule" complétement au bout de quelques dizaines de minutes et doit alors aller se reposer pendant longtemps: pourquoi? Ce sont les autres qui doivent subir les conséquences de l'agressivité dont il fait preuve, qui doivent utiliser leur force personnelle, qui doivent subir les risques, qui paient le prix, de leur vie parfois. Joe Biden nous emmène dans des combats qu'il ne mène pas lui-même, et dont il n'aura jamais à payer le prix parce qu'il ne sera plus là.
Une inhumanité profonde
Il y a quelques temps il avait traité Vladimir Poutine de tueur. Celui-ci avait rigolé et rétorqué: "c'est celui qui le dit qui l'est". Malheureusement, qu'on apprécie Poutine ou pas, on ne peut que constater que la réplique se fonde sur de la vérité. Biden ne se soucie pas vraiment de la vie humaine, de celle des autres. Malgré qu'il se prétende être le représentant du camp du bien, de la justice, du droit. La façon dont il n'intervient pas pour recadrer l'action de son allié israélien en Palestine et au Liban en est un exemple. Il laisse faire des crimes de guerre, illégitimes quelque soit les raisons invoquées. La population israélienne a subi des crimes en octobre 2023, c'est vrai, mais cela ne peut justifier d'autres crimes, cette fois sur des Palestiniens qui sont en très grande partie tout aussi innocents, ou encore sur la population libanaise. Les Etats-Unis de Joe Biden sont complices de ces crimes de guerre commis par l'armée israélienne: ils lui fournissent des armes utilisées lors de la réalisation de ces crimes. Non seulement Joe Biden surestime ses forces et les combats dans lesquels il peut s'engager avec, la taille des adversaires auxquels il peut se mesurer, mais en plus il n'est plus en mesure de contrôler le cadre et les conséquences de l'emploi des forces qui lui reste. Il ne se contrôle plus.
Joe Biden abîme l'image de l'Occident, et ternie de façon durable sa prétention à être ce camp du bien, ce gendarme du monde, cette puissance dont l'action serait motivée par la justice, la paix. Et il ne s'en rend pas compte, ou n'est plus capable de s'en rendre compte. Qu'un vieillard aux capacités cognitives aussi déclinantes soit à la tête de la première puissance mondiale, et à la tête de notre camp, l'Occident, est très gênant. Est gênant en fait de façon globale le poids des personnes âgées dans les décisions politiques en Occident, que ce soit du fait de leurs capacités déclinantes, ou de leur manque de prise en compte des conséquences de leurs actes sur le long terme, de leur absence de considération pour le long terme.
Les vieux de France sont-ils mieux?
Sortons du champ des relations internationales, de l'action des Etats-Unis, et revenons en France avec les débats qui s'y tiennent aujourd'hui. Mais on va rester dans le camp occidental, avec le même type de problématiques de fond.
Aujourd'hui en France on a un gouvernement empêché, qui essaie de mettre au point un budget. Il y a un grave déficit public, il faut faire des économies, mais personne ne veut faire d'efforts, ne veut concéder quelque chose. Il faudrait que tout le monde le fasse; personne ne veut revenir sur ses avantages, son confort, ses acquis. Pourtant cela nous mène au précipice, à la banqueroute, à l'incapacité de l'Etat à agir à l'avenir faute de moyens. Cela nous décrédibilise aussi au niveau international, que cela soit économiquement ou diplomatiquement.
Notre gouvernement est aussi sur le point de tomber, faute de légitimité politique et de cohérence parmi ceux qui sont censés les soutenir, mais n'ont en fait pas grand chose en commun. La situation politique française est en fait bloquée, inextricable depuis la dissolution de l'Assemblée nationale cet été. Mais ne l'est-elle pas depuis plus longtemps en fait? N'est-ce pas depuis l'élection d'Emmanuel Macron, il y a 7 ans, qu'on a pris une trajectoire problématique?
La manque de lucidité, ou la complicité face à Emmanuel Macron
Ne s'est-on pas complétement illusionné en élisant celui-ci (pour ceux qui ont voté pour lui)? S'est-on voilé la face? Ses électeurs, qui sont en majorité la partie âgée de la population, a-t-elle été complétement non clairvoyante en l'élisant? Pourtant, si on regardait d'un peu près, sans se laisser bercer par les discours, l'image indirecte, arrangée, maquillée, présentée par nombre de médias, la personnalité et le parcours d'Emmanuel Macron n'incarnaient-ils pas quelque chose de problématique? Il était pourtant connu que c'était un ancien banquier d'affaire. Comme il l'a dit lui-même, c'est un métier de "pute". C'est-à-dire que c'est un métier exercé par des gens habitués à mentir aux gens, à les entourlouper, les séduire, les tromper afin de faire un maximum d'argent. Le but est le profit, maximal, lors de transactions financières ou commerciales. Le respect de l'équité, de la parole donnée sont des décorations superflues, voire des empêchements pour eux, pas des valeurs à respecter.
E. Macron avait déjà prouvé sa capacité à entourlouper et trahir les gens pour parvenir à ses fins, vu ce qu'il avait fait à François Hollande, qui lui avait pourtant permis d'accéder au gouvernement et de devenir ministre. Il ne respecte rien, par ambition. Il a une grande capacité à séduire les gens, notamment les plus âgés. Mais il se fout des gens. Au bout d'un moment ceux-ci s'en rendent forcément compte, et ils passent de la phase d'adoration à celle de haine. Ce revirement s'est produit dans l'électorat: Emmanuel Macron est désormais détesté. Il s'est aussi produit dans les milieux économiques: il leur a fait promesse sur promesse, qu'il n'était pas en mesure de tenir. Il fonctionne par l'entourloupe, la tricherie. C'est un menteur qui séduit les gens pour les mener là où il veut, mais sans tenir compte du long terme et du fait qu'à un moment ses tromperies seront découvertes. Il est puéril au fond, immature. Ce qu'il fait ne peut pas tenir.
Et c'est ce type de personnalité à qui on a confié le pouvoir le plus important en France. On a manqué clairement de clairvoyance quand on l'a fait. L'électorat âgé, son principal soutien, a clairement manqué de clairvoyance. Cet électorat s'est laissé séduire, et il a cru les sornettes qu'on lui racontait. Cet électorat est aussi rentré dans cette attitude où on ne prévoit pas l'avenir, ne voit pas les conséquences de ses actes, et le fait que certaines choses sont impossibles sur le long terme. On ne peut mentir pour être apprécié et penser qu'indéfiniment cela marchera. On ne peut croire que l'on restera jeune indéfiniment et ne vieillira jamais. On ne peut vivre avec le même niveau de vie quand on est à la retraité que quand on est actif, et dépenser sans compter, user des ressources sans que jamais elles ne s'épuisent, et sans que les pollutions que leur consommation engendrent ne s'accumulent, et finissent par devenir nuisibles. L'électorat âgé immature s'est retrouvé dans un jeune Président immature: ils s'auto entretiennent dans leurs illusions.
Des vieux qui ne pensent qu'à eux
Revenons à la dette française. Celle-ci a commencé à s'accumuler dans les années 1970, du fait du plus grand nombre de retraités, et de l'accroissement de la durée de vie, du montant des retraites. Notre dette est due au paiement de retraites depuis 50 ans. On a aujourd'hui une population retraitée qui est celle qui a le meilleur niveau de vie, meilleur que les actifs (en moyenne, même si certains ont aussi des basses retraites; mais ceux-ci ne peuvent servir de paravents devant l'opulence d'autres retraités). Le poids des retraites dans les finances publiques, comme le poids des dépenses de santé d'une population vieillissante, et la charge des dépenses dues à la perte d'autonomie du grand âge sont de plus en plus importants. Si aujourd'hui on a des problèmes de déficit, c'est que tout simplement on ne peut se les payer, qu'on n'en a pas les moyens. On le fait depuis des décennies, et cela plombe nos finances: on dépense plus que ce qu'on a. On devra rembourser à l'avenir, dette et intérêts, et on n'aura pas d'argent pour d'autres choses, pour des projets, des investissements, faire face aux changements du monde: environnementaux, climatiques, géopolitiques et militaires. Ce qu'on donne aux personnes âgées aujourd'hui, ce qu'on leur a donné depuis 50 ans, devra être remboursé pendant des décennies par les plus jeunes, par leurs enfants, obérant leur avenir et leur capacité à faire face dans un monde complexe.
Dans les débats budgétaires qui ont eu lieu à l'Assemblée, s'est posée la question de l'indexation des retraites sur l'inflation, à nouveau. Une ré évaluation était prévue en janvier, et le gouvernement souhaitait l'annuler pour faire des économies. Il y avait déjà eu une ré évaluation cette année. Finalement il semblerait que cette annulation sera limitée, pas annulée: les retraités verront leurs retraites à nouveau augmentées. Mais les salariés, les actifs, eux n'ont pas vu leurs revenus indexés sur l'inflation cette année, et il n'est pas plus prévu que cela soit fait l'année prochaine. Pourquoi pas? Pourquoi une augmentation des revenus pour les uns, mais pas pour les autres: quelle différence exactement, justifiant cette différence de traitement? De plus les personnes en activité vont visiblement, du fait de la récente décision du Sénat, être soumis à l'obligation de travailler gratuitement une journée par an tous les ans afin de financer les dépenses pour la baisse d'autonomie du grand âge. Donc cela favorisera encore plus le déséquilibre de traitement, les efforts demandés à certain, les plus jeunes, et épargnant les autres, les plus âgés.
Pourquoi cela? Comment cela est-il justifié par les experts, les spécialistes? Ils constatent platement que c'est pour des raisons électorales: les élus favorisent leurs électeurs dans leurs décisions. Et comme les personnes âgées sont nombreuses, le seront de plus en plus, et comme elles s'abstiennent peu lors des élections, et bien les politiques les favorisent. Ce n'est ni une question de justice, ni d'intérêt général, c'est juste une question d'arrangement entre élus et électeurs, pour qu'ils protègent leurs intérêts particuliers réciproques, au détriment du reste de la population et du bon fonctionnement de la société.
Notre système politique permet cette injustice
Donc ce problème, qui débouche aujourd'hui sur une situation insoluble, politiquement, budgétairement, provient de l'organisation de notre système politique: de notre démocratie. Quelle est la solution pour surmonter ce problème alors? Si on reste sur un raisonnement purement logique, c'est de changer de système politique, et de ne plus vivre dans un fonctionnement démocratique. Notre système politique n'est plus en mesure de gérer et de résoudre les problèmes qu'il génère. Il faut alors changer de système.
Les élus, dont le mandat est de court terme, quelques années, visent de se faire ré élire. Ils voient donc les problèmes, très souvent, sous l'angle du court-terme et de l'agenda des élections. Cela peut être tempéré par leurs principes, leur volonté de travailler pour l'intérêt général, leurs préoccupations quant à bâtir quelque chose sur le long terme. Et cela peut aussi être tempéré par les valeurs de leurs électeurs, et le soucis que ceux-ci peuvent avoir concernant ce long terme. Avec des électeurs âgés, ayant un horizon de vie relativement court, ou peu étendu, bien sûr que le long terme est moins un enjeu, une préoccupation. Et bien sûr que plus il y a de personnes âgées qui influent sur la politique, moins celle-ci est tournée vers l'avenir, la préparation de l'avenir au moyen de changements, mais plutôt sur le moment présent. Si se rajoute à cela des problèmes cognitifs, faisant que la logique est moins maîtrisée, la perception du temps, des conséquences des actes moins bien appréhendées, alors cela peut conduite à des comportements et actions pas du tout tenables sur le long terme, si la politique suit cela sans le réguler, mais en s'en faisant le serviteur.
Un fonctionnement politique et économique sans avenir
On est dans un fonctionnement économique libéral pas tenable sur le long terme pour des raisons environnementales, voire de destruction du lien social. Ce fonctionnement économique est couplé à un fonctionnement politique démocratique, qui du fait des élections régulières et des objectifs de carrière des responsables, des objectifs d'élection ou de ré élection, débouche sur des pratiques clientélistes, et la priorité progressivement donnée de plus en plus au contentement de court-terme plus qu'aux efforts permettant de préparer le long-terme. Si s'y rajoute un vieillissement fort de la population faisant que l'intérêt est de plus en plus porté sur le court-terme, et faisant que le raisonnement logique, le calcul des conséquences de ses actes sont de plus en plus hasardeux, on a quelque chose qui ne tient plus du tout sur la durée. Cela a une durée de vie très courte. Comme était prévisible l'impasse E. Macron si on avait un tant soit peu réfléchi au début de son aventure.
L'avenir est obéré par notre fonctionnement économique tourné vers la consommation et le confort et existant grâce à un moteur qui est la croissance sans fin, et donc une surconsommation, inutile. Si ce moteur arrête de faire avancer ce système, il s'écroule. Mais en avançant il fait consommer plus que de besoin, et surtout plus que de disponible sur le long terme. Ce système économique est en contradiction avec la possibilité d'une société viable sur le long terme. Il repose, et c'est logique, sur un système politique aussi orienté vers le court-terme, et gênant la construction de long-terme, les politiques à visée dépassant les 5 ou 10 ans. Il faut que tout change, innover, croître en permanence pour que cela subsiste. Sans stabilité ni longue durée. Sans gestion pérenne des ressources. Ni ce système économique ni ce système politique, qui sont en fait des parties d'un même système d'ensemble, ne sont plus viables dans le monde d'aujourd'hui, dans la société d'aujourd'hui.
La démocratie faisant qu'on favorise la partie de la population ayant le moins d'avenir, forme une société qui n'a pas d'avenir. Si on veut d'un avenir, il faut changer de système politique, pour un système permettant une construction et des politiques à longue échéance.
Et il faut commencer par réduire les droits politiques des plus âgé. Sinon cela va déboucher sur une société injuste (encore plus qu'aujourd'hui: c'est déjà grave) qui générera de plus en plus de violence, de discorde, de refus de l'autorité, de toute façon. Donc il faut agir. Comment empêcher un jeune n'ayant pas de quoi vivre décemment, ne pouvant construire sa vie, de s'en prendre à une personne âgée vivant dans l'opulence, plus que nécessaire, se vautrant dans le confort et la consommation superflue? Si notre société ne repose pas sur des bases de justice, et ne permet pas le maintien d'un socle viable sur le long terme, les liens vont se déliter de plus en plus. Il ne sera plus illégitime de se faire justice soi-même.
Rendre la vie plus dure pour que les fauteurs d'injustice cèdent
Il faut recadrer les plus âgés, ceux qui ne pensent qu'à eux, qu'au court terme, qui n'ont plus les capacités pour gérer et diriger en préservant l'avenir. Il est urgent de cadrer les vieux. Il est urgent d'enlever des mains des plus âgés les rênes du pouvoir. Ils sont faibles, déclinants. Il n'y a plus aucune pitié à avoir: l'avenir en dépend.
Est-ce que le système politique va changer de lui-même? Est-ce que les personnes âgées -celles de nos sociétés occidentales-, vont prendre conscience du problème et accepter ce changement d'elles-mêmes? Des représentants politiques courageux vont-ils prendre à bras le corps le problème, et faire évoluer les choses. Non. Ni l'un ni l'autre.
Nous sommes devant un mur du fait des changements environnementaux. Le temps est compté pour éviter des bouleversements obérant les possibilités de vie sur terre pour la majorité de l'humanité. Le temps est compté pour éviter des changements climatiques et de l'écosystème tels qu'il n'y en a pas eu depuis des dizaines de milliers d'années. De tels changements provoqueraient une ruine de toute civilisation, un retour à l'âge de pierre. Cela veut dire des milliards de mort. Pas des centaines, des milliers, des millions. Mais des milliards. Il faut agir, vite.
Dans la balance il y a des milliards de mort d'un côté, et le fait de préserver ou pas les personnes âgés vivant actuellement de l'autre. Alors plus aucune pitié pour ces derniers. Le changement ne va pas venir tout seul, facilement.
En fait quelle solution autre que de pourrir la situation, de pourrir la vie, de la rendre dure à un tel point que les plus faibles, les personnes âgées, lâchent prise? De toute façon, si cela n'est pas fait maintenant, les conditions de vie vont devenir terribles dans quelques dizaines d'années. Et bien plus terribles. Bien bien plus terribles. Alors il faut les rendre terribles dès maintenant, afin qu'un changement de société, de type de système économique et politique soit possible au plus tôt, avant une catastrophe de bien plus grande ampleur. La démocratie et l'état de droit ne permettront pas de faire face aux problèmes actuels: ils en sont les causes. Ils ont permis des avancées sur certains points, mais ont généré des problèmes par ailleurs, et des problèmes aujourd'hui insolubles et à l'avenir pires que les avancées. Ils n'ont plus d'avenir.