Assurément, Jean-Charles Larsonneur est le député du chaos.
Confus, ses engagements politiques à géométrie variable, d’abord avec les écologistes, puis avec Macron, puis en dehors de la majorité présidentielle, annonçant même avoir voté à gauche pour Glucksmann le 9 juin, avant d’être soutenu de nouveau par la majorité présidentielle quelques jours après.
Incohérents ses votes, tantôt humaniste contre la Loi Immigration, tantôt inhumain comme le refus d’accorder un congé après la mort d’un enfant mineur.
Incohérent encore, son vote pour la gauche le 9 juin alors que lui-même a voté :
- POUR la réforme très à droite de France Travail,
- CONTRE l’élargissement de la taxe sur les transactions financières,
- POUR la supression de certains régimes de retraite favorables aux employés,
- CONTRE la proposition de loi visant à accorder la gratuité de 40 litres d’eau par personne par jour afin d’augmenter le pouvoir d’achat des classes populaires.
Obscure, la justification de son maintien au second tour, au motif que « le RN ne peut pas gagner à Brest » alors qu’un tiers des inscrits n’est pas allé voter et qu’on ignore donc leur positionnement politique et leur stratégie pour ce second tour. Obscure encore, sa prétention à représenter un axe allant de la gauche à la droite alors même que l’intégralité des forces politiques de gauche à Brest, y compris les plus modérés, appellent à voter pour le Nouveau Front Populaire.
Chaotique, sa victoire même qui viendrait compromettre la constitution d’une majorité solide à gauche. Or, le camp présidentiel n’est pas à même de constituer une majorité puisqu’ils n’ont pas assez de candidats au second tour. Sans majorité stable, le pays deviendrait, de fait, ingouvernable.
Jean-Charles Larsonneur n’est ainsi pas seulement le candidat du déshonneur, en se maintenant en triangulaire face au RN, c’est aussi le candidat du désordre, le candidat de la confusion, le candidat de la débâcle démocratique.
Assurément, Jean-Charles Larsonneur est bien le candidat du chaos.