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Julie Le Goïc-Auffret

Docteure en Langues et Littératures anciennes. Prof de Lettres-Histoire-Géo en lycée pro. Humaniste. Pour une Palestine libre et pour les droits humains.

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Billet de blog 13 novembre 2013

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Menaces de mort et insultes publiques

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

Je tiens à exprimer publiquement mon indignation devant les menaces de mort et les insultes publiques répétées dont j’ai été la cible ces derniers temps sur Twitter.


Les réseaux sociaux sont des outils formidables de diffusion d’opinions, d’information, de partage. On peut, sur Twitter, en 140 caractères, interpeller, alerter, inventer de nouvelles formes d’humour. Et c’est très bien.
Publier un avis politique amène forcément, et c’est le jeu démocratique, des réponses aussi bien de soutien que des expressions de désaccord. Et ça aussi, c’est très bien.
Cependant, la liberté d’expression, même en 140 caractères, reste encadrée par la loi : il est totalement inadmissible de recevoir insultes ou menaces de mort  qui, si elles sont numériques, ne sont en rien virtuelles.
Museler l’expression des citoyens par la terreur, voilà ce que cherchent à faire ceux qui m’ont ainsi agressée, et qui, tous, se revendiquent de mouvements d'extrême-droite. Dois-je alors garder mes idées derrière mon clavier ? Dois-je m’auto-censurer pour ne pas avoir à recevoir ce type de messages ?
Je m’y refuse. Je pense que chacun d’entre nous doit pouvoir, en toute sérénité, s’exprimer et débattre, même vigoureusement, parce que c’est ça la République. Renoncer à ce droit, c’est renoncer à défendre la République.
Je l’avoue, les menaces reçues m’ont effrayée. Mais, comme chacun sait, « la peur mène à la colère, la colère mène à la haine », et c’est « ce chemin vers le côté obscur » de la politique que nous devons nous refuser à emprunter !

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