Monsieur le Directeur Académique des Services de l’Éducation Nationale,
Madame l’Inspectrice de Circonscription,
Madame l’Inspectrice de l’Éducation Nationale,
Monsieur le Maire,
Notre mail de septembre ci-dessous vous alertait sur un effectif à 326 élèves pour l’école élémentaire X de Y. A ce jour, nous avons franchi plusieurs seuils :
- Celui des 331 élèves : c’est aujourd’hui 331 élèves pour 12 classes et donc des classes surchargées ; nous n’entrons pas dans les critères REP mais qu’en est-il des CLA, les contrats locaux d’accompagnement pour justement répondre à la diversité des élèves du territoire sur lequel se situe l’école X ? Ces dispositifs existent en théorie ; en pratique, qu’en est-il de vos concertations entre Inspection, circonscription, municipalité,… ?
- Le seuil du manque d’inclusion de nos élèves a lui aussi été franchi : l’école accueille des profils UPE2A et ULIS (nous n’évoquons même pas ici ceux en grande difficulté scolaire !) mais sans moyens supplémentaires : où se trouve donc la mise en œuvre effective de l’école inclusive et l’école de la confiance promue au niveau du Ministère ? Une seule maîtresse pour 30 élèves UPS UPE2A alors que nous sommes sur des problématiques d’élèves bien différentes : les moyens manquent au niveau national mais tout de même, qu’attendons-nous là encore ?
- Le seuil de l’hygiène est lui aussi franchi : il est inacceptable en tant que parents, enseignants et pour la santé de nos enfants que ces derniers grandissent et aillent dans une école jonchée de rats, des problèmes d’infiltrations, d’animaux en décomposition, de crottes de rongeurs, de manque de lavabos (en contexte sanitaire dégradé, on croit rêver !) et nous en passons. Quelle modèle de société voulons-nous transmettre à nos enfants dans de telles conditions ?
- Enfin, le seuil de tolérance des enseignantes : nous soutenons l’équipe enseignante qui traditionnellement n’a jamais fait grève dans cette école. Aujourd’hui, 1 mois après la rentrée, l’équipe est à bout, le ¾ va demander sa mutation, les conditions d’enseignement ne sont pas optimales, les injonctions paradoxales fusent (on demande de respecter le protocole sanitaire dans une école dégradée, des classes surchargées, des problèmes d’hygiène, un manque de lavabos …. ?! ). Nous vous joignons les panneaux d’affichage d’une équipe pédagogique initialement motivée, compétente mais qui aujourd’hui est au bord du désespoir. Nous avons besoin d’elles, nos enfants ont besoin de l’école…
Qu’attendons-nous donc ? Qu’attendez-vous donc ? Que pouvons-nous faire de plus ?
Nous tenons et croyons en l’école de la République et c’est pour cela que nous lutterons pour maintenir une école de qualité que nous voulons offrir à nos enfants !
Nous joignons également notre message d’alerte au président du Conseil Départemental des Parents d'Elèves de l'Essonne (CDPE 91), M. Samir ALIOUA, dans l’espoir d’y trouver un autre relais.
Vous remerciant par avance de l’attention que vous porterez à notre message d’alerte,
Veuillez croire en notre profonde détermination (il s’agit de nos enfants !) et veuillez recevoir
Monsieur le Directeur Académique des Services de l’Éducation Nationale,
Madame l’Inspectrice de circonscription,
Madame l’Inspectrice de l’Éducation Nationale,
Monsieur le Maire de Y, nos sincères salutations.
L’association de Parents d’élèves de l’Ecole élémentaire X de Y