Reprenons le pouvoir sur nos vies!

Une pandémie, et tout s’arrête,
Le système et ses faiblesses apparaît.
Pourtant, nous savons nous défendre contre une maladie, nous protéger, pourquoi cela affecte tellement notre économie ? Parce que notre économie s’est organisée au détriment de nos vies, de notre confort, de notre sécurité.
Le peuple mondial souffre aujourd’hui, les famines apparaissent, parce que trop de monde travaille de manière informelle, de petits boulots et de petites ventes, sans protections sociales, sans droit du travail.
Tout ce marché mondialisé montre ses faiblesses, mais tout au long de la chaîne, ce sont des vies, des familles, qui en dépendent et qui aujourd’hui sont ruinées. Je n’achèterai pas de jean ce mois-ci, tant pis ! Résultat : ce sont des ateliers de couture qui ferment au Bangladesh et des familles qui se retrouvent sans rien, parce qu’elles n’ont pas de protection dans leur pays et que les entreprises, souvent étrangères, qui les emploient, s’en accommodent bien.
On centralise les services, le travail, on s’entasse dans les villes et on monte le prix du mètre carré. La population est entassée et se bouscule dans les transports. Une épidémie et tout s’arrête. Cela fait combien d’années qu’on pointe du doigt cette croissance anarchique des villes ? Le pouvoir de l’argent et de la cupidité a été plus fort qu’une gestion citoyenne de l’urbanisme.
Nous devons reprendre les choses en main. Aujourd’hui des personnes ne savent pas ce qu’elles vont manger. Le peuple doit reprendre le pouvoir sur sa vie et mettre au pouvoir des personnes qui ont une sagesse, du bon sens et le sens du respect de l’humain et de la vie. Je veux continuer à croire que ce monde est possible, car je sais que ces personnes, ces visionnaires, sont là. Ces associations, ces ONG, ces entreprises qui depuis des années se battent pour un nouveau paradigme, c’est à elles qu’il faut donner le pouvoir et la parole.