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Rappel des faits via l'article de Mediapart : À l’Assemblée, la majorité déserte, la gauche jubile
"La majorité relative essuie défaite sur défaite dans l’examen de la proposition de loi visant à rétablir le repas à un euro pour l’ensemble des étudiant·es, présentée par le groupe socialiste dans le cadre de sa niche parlementaire annuelle. L’ambiance est électrique." [...]
« Il faut aider plus ceux qui en ont le plus besoin. Un tarif unique serait une injustice sociale », a déclaré Anne Brugnera (Renaissance). « On veut de l’équité ici, pas de l’égalité ! », a abondé Sylvain Maillard, évoquant la descendance de Bernard Arnault qui bénéficierait du repas à un euro s’il devenait universel. « Depuis quand est-il devenu anormal de se battre pour réussir ses études ? C’est le triste symbole du divorce de la gauche et du travail ! », a défendu, sans ciller, le député Les Républicains Alexandre Portier. « Je ne comprends pas cette proposition égalitariste », a fini par lâcher le député Renaissance Fabrice Le Vigoureux, dépité.
Au moment de voter sur l’ensemble de la proposition de loi, pourtant, une vague de soulagement parcourt le groupe Renaissance, qui en applaudit d’aise. Elle est rejetée in extremis, là encore à une voix près : 183 pour, 184 contre. La voix de la députée socialiste Valérie Rabault, qui présidait la séance, aurait pu faire la bascule. Antoine Léaument range son téléphone. Manqué.
« Je suis déçue. La majorité a joué le renfort au dernier moment », réagit Fatiha Keloua Hachi dans la salle des Quatre-Colonnes [...].
Repas à 1€, retraites, assurance chômage, ParcourSup, baisse des APL, etc
Ce que met en lumière ce vote d'un cynisme crasseux, c'est la violence de la politique imposée depuis bientôt 6 années par le Macronisme. La même obsession ultra-libérale, la même violence antisociale et le même mépris contre "ceux qui ne sont rien"... C'est à dire nous toutes et tous.
Toute honte bue, revenant le cafèt' de l'Assemblée Nationale, les député·es Macroniste ont voté contre un projet visant à permettre à toutes et tous les étudiant·es d'accéder à un repas à 1€. (rappel : plus d'un·e étudiant·e sur deux ne mangeaient pas à sa faim en France en 2022)
Il ne faut pas s'y tromper, tant que nous ne serons pas mobilisé·es ensemble, véritablement toutes et tous ensemble, pour que tout cela change, toute cette haine des pauvres et des modestes, toute cette violence contre une certaine jeunesse et contre le monde du travail, toute cette haine des solidarités, de l'émancipation... Toute cette haine et toute cette violence continueront et conduiront à des situations économiques et sociales toujours plus injustes et insupportables...
Cadeau de la Macronie ?!?
Le camp Macroniste a pêché par orgueil et par bêtise... C'est le moment d'en profiter. Depuis le 19 janvier dernier, un immense mouvement social s'est levé... Contre un projet injuste et violent !
- Injuste et violent envers les femmes qui devront travailler plus longtemps pour la même pension,
- Injuste et violent envers les pauvres qui ne toucheront pas les 1200€ minimum,
- Injuste et violent envers les carrières longues qui devront travailler plus longtemps
- Injuste et violent envers toutes celles et tous ceux qui n'ont que leur force de travail comme revenu,
- Injuste et violent envers la jeunesse qui se voit barré l'accès à l'emploi faute de place.
Ce vote honteux contre le repas à 1€ pour toutes et tous les étudiant·es peut être un signal de ralliement au ras-le-bol de toute une société qui n'en peut plus du mépris, des violences et des injustices que véhicule le modèle ultra-libéral porté sans relâche par les pouvoirs successifs.
Gageons que cette erreur — anecdotique pour le camp Macroniste — soit le début d'une vague de colère qui libère la jeunesse qui s'agrège à celle des millions de manifestant·es mobilisé·es pour dire non à Macron et son monde.
Appel aux étudiant·es et à la jeunesse !
Samedi 11 février et après, des millions de personnes descendront à nouveau dans la rue pour dire non au gouvernement, pour dire non à un projet de société injuste et violent. Et, pour affirmer que "de cette société-là, on n'en veut pas !"
Or, sans vous rien n'est possible... Et demain, vous aussi serez sur ce foutu "marché du travail" qui ne profite qu'aux plus riches... Alors, ne ratons pas le coche, rejoignons-nous !
ÉTUDIANTES, ÉTUDIANTS, JEUNES, samedi 11 février et après, les millions de manifestant·es vous appellent à les rejoindre pour dire NON à un gouvernement qui vous méprise et vous écrase comme nous toutes et tous !
ÉTUDIANTES, ÉTUDIANTS, JEUNES, samedi 11 février et après, venez dire "STOP !" à un pouvoir qui vous piétine et vous accable !
ÉTUDIANTES, ÉTUDIANTS, JEUNES, samedi 11 février et après, venez "venger votre race" comme l'a fièrement écrit Annie Ernaux et mettre fin aux injustices sociales qui vous assaillent !
ÉTUDIANTES, ÉTUDIANTS, JEUNES, un autre monde est possible ici et maintenant pour nous toutes et tous ! Ensemble, dessinons-le partout sur les murs et dans les rues, le 11 février et après.