Au fil du quotidien, les hommes et les femmes participent à la création d'une nouvelle civilisation où le bonheur est la seule réalité viable pour tous les êtres vivants.
PROPOSITION D'UN AUTRE MODÈLE SOCIAL
La liberté, l'égalité et la fraternité sont les trois valeurs essentielles qui relient harmonieusement l'ensemble des droits améliorables au cœur de l'équilibre général donnant naissance à toutes sortes de biens et vecteurs d'épanouissement.
DROITS AMÉLIORABLES
(extensibles avec le temps dans l'espace)
dès maintenant
=grâce à la participation=
des individus
*dédivisés*
INVITATION À L'AMOUR
ALIMENTATION
LOGEMENT
ÉQUIPEMENT ÉLECTRO-MÉNAGER
VÊTEMENTS DIVERS ET VARIÉS
ÉCOLE ET FORMATION
MÉDECINE
MOYENS DE TRANSPORT ET DE COMMUNICATION
PARTAGE INTERACTIF DES CONNAISSANCES PASSÉES, PRÉSENTES ET À VENIR
OUVERTURE NATURELLE
OUVERTURE D'ESPRIT
OUVERTURE TECHNOLOGIQUE
COMMUNICATION PUBLIQUE
DÉVELOPPEMMENT PSYCHOLOGIQUE ET ARTISTIQUE
VOYAGE
ACTIVITÉS SPORTIVES AMUSANTES
FÊTES MERVEILLEUSES
LOGISTIQUE
Le fonctionnement étatique, les citoyens et les associations oeuvrent pour l'actualisation des droits améliorables en participant ensemble (à peu près pareillement selon les expériences, l'énergie et les conditions) à l'harmonisation sociale.
Le travail n'est pas rémunéré pour éviter toute forme d'inégalité et l'accès aux droits qui prennent forme en biens et vecteurs d'épanouissement est le même pour toutes et tous, se calculant ainsi :
Suite à une évaluation de la somme des biens et services de consommation- sur le marché actuel- naturellement renommés biens et vecteurs d'épanouissement (b.v.e.), on divise cette somme par le nombre de citoyens composant la population, ce qui crée la valeur d'un DROIT VITAL GÉNÉRAL D'ÉPANOUISSEMENT AMÉLIORABLE (D.V.G.E.A).
Pour les familles, on calcule le DROIT VITAL GÉNÉRAL D'ÉPANOUISSEMENT FAMILIAL AMÉLIORABLE (D.V.G.E.F.A.) en multipliant le D.V.G.E.A. par le nombre des membres de la famille.
Les citoyens améliorables associent à leurs seize droits des proportions différentes idéales dont la somme est égale à 1. Cette association donne des droits différemment proportionnés (d.d.p.) qui, multipliés par les proportions réelles des b.v.e. disponibles correspondant à chacun des seize droits, permettent aux citoyens de se répartir entre eux selon leurs préférences les b.v.e. désirés existant déjà, ainsi que l'aménagement d'une réserve de b.v.e. dont la distribution est gérée démocratiquement par la collectivité.
Ainsi, tous les b.v.e. disponibles sur le marché sont partagés équitablement - grâce à la division de la valeur monétaire de leur ensemble - par tous les membres de la population tout en respectant la liberté de choix de chaque individu grâce au système des proportions.
Suite à ce partage, chaque citoyen redéfinit son D.V.G.E.A. , informé de la nouvelle valeur des b.v.e. qui cesse d'être déterminée par les lois du marché mais devient proportionnelle à la mobilisation en matières premières et en temps de travail nécessaires à leur réalisation, compte tenu du degré de renouvellement des matières premières et de l'empreinte écologique - en voie de réduction grâce aux efforts de tous - liée au travail.
Pour les matières premières la valeur étalon de 1 est celle de la matière première la plus renouvelable et pour le travail celle de l'activité dont l'empreinte écologique est la plus nulle possible.
ÉPANOUISSEMENT
ET JUSTICE AU
TRAVAIL
Dans un premier temps, pendant une période de transition d'un mois par exemple, les citoyens continuent de travailler comme avant, et les chômeurs, les S.D.F, les sans papiers, les incompris, les insatisfaits, les marginalisés, tous les exclus d'une manière ou d'une autre du système économique présent, peuvent bénéficier, selon leur volonté, d'un accompagnement ou même d'une prise en charge leur offrant une insertion sociale, répondant à leur besoin d'adaptation aussi bien que de revendication, tout ceci en tenant compte du partage des biens et vecteurs d'épanouissement.
Cette période permet le rassemblement des citoyens et l'émergence d'une solidarité de fait suite à laquelle une grande question est posée à l'ensemble de la population :
QUEL SERAIT VOTRE MÊTIER RÊVÉ ?
Les citoyens communiquent leur réponse à l'état qui collecte ces données et les organise de la manière suivante :
Tout métier particulier est classé par appartenance à une catégorie générale de métiers et par correspondance avec des métiers relativement analogues mais n'appartenant pas à la même catégorie générale.
Ainsi, s'il y a trop ou pas assez de métiers rêvés demandés par rapport aux proportions de métiers nécessaires correspondant aux proportions des b.v.e désirés par la population, l'état intervient en invitant les demandeurs d'emplois rêvés à consulter la sphère des connexions dendritiques transversales ( pour les ramifications catégoriques ) et latérales ( pour les correspondances analogiques ) entre les métiers, rendant possible un déplacement libre bien qu'orienté de leur métier rêvé initial vers les autres métiers associés pouvant également les faire rêver et engendrer leur épanouissement. Ainsi les citoyens sont à même de se représenter leur mobilité professionnelle.
Concrètement, nous opérons :
1) le calcul de la quantité de chaque métier nécessaire à la réalisation de tous les b.v.e désirés par la population.
2) le recensement de la quantité de chaque métier rêvé désiré.
Ensuite nous calculons l'écart entre1) et 2) pour le réduire en dirigeant les métiers rêvés écartés de leur nécessité quantitative vers d'autres métiers épanouissants, déplacement rendu possible par la sphère des connexions dendritiques combinée à la liberté humaine d'explorer au fil du temps d'autres métiers de manière à ce qu'un ajustement naturel et progressif - encadré par l'état, les associations, et régulé par la capacité de stockage, d'intégration, de traitement et de proposition par la technologie - entre les métiers nécessaires et les métiers rêvés se mette en place et favorise une libre mobilité des citoyens autour des divers métiers, ceci engendrant une heureuse distribution des b.v.e. aux citoyens qui peuvent jouir librement de leur D.V.G.E.A.
N.B : Pour chaque métier rêvé on peut déterminer une quantité mensuelle moyenne de réalisation fonction du temps de travail journalier.
Dès lors que chaque individu a un métier rêvé, on peut déterminer la quantité des b.v.e. issus de leur pratique ainsi que la somme des nouvelles valeurs leur étant attribuées, qui une fois divisée par le nombre des citoyens composant la population, permet de quantifier un nouveau D.V.G.E.A. dont la multiplication par les nouvelles proportions associées à chaque droit permet aux citoyens d'avoir accès à une quantité précise de b.v.e.
Les imperfections inévitables d'un tel système de planification sont compensées par la solidarité entre les citoyens qui tout en ayant besoin de leurs propres b.v.e. n'oublient pas que l'essentiel est de les partager.
RÉALISATION DES MÉTIERS RÊVÉS
Les métiers rêvés sont enseignés théoriquement par des professeurs et pratiquement par les travailleurs, les deux répartissant leur temps de vie sociale entre l'exploration de leur métier rêvé et l'ouverture aux autres citoyens de leur travail présent.
Celles et ceux pour qui le métier rêvé est le même que leur métier actuel n'ont qu'à le faire découvrir aux autres citoyens, tout en pouvant, s'ils et elles le désirent, par curiosité, prendre connaissance d'autres métiers.
Celles et ceux qui n'ont pas de métier apprennent leur métier rêvé et sont invités à utiliser leur temps libre supplémentaire à des perspectives festives pour la collectivité.
Les métiers dont personne ne rêve mais n'en demeurent pas moins indispensables sont partagés entre les citoyens pour devenir des tâches quotidiennes bien moins contraignantes, du fait de leur impermanence, que les métiers leur correspondant.
Il y a aussi des travailleurs polyvalents formés à plusieurs métiers qui remplacent les autres travailleurs lorsqu'ils sont en vacances.
Les citoyens peuvent inventer de nouveaux métiers faisant rayonner d'avantage dans l'espace et le temps l'ensemble des êtres vivants.
Lorsque un cycle de métiers rêvés et de partage des b.v.e. leur étant associé est terminé, un autre cycle commence où de nouvelles proportions pour des droits améliorables extensibles dans l'espace et dans le temps s'articulent à des métiers rêvés pouvant également varier au bon gré des citoyens libres, épanouis et solidaires.
Tout ce qui est donné par la nature pour répondre à nos besoins lui est rendu par notre amour et notre savoir de manière à entretenir une relation fraternelle avec elle.
APPRENDRE À NOUS AMUSER
À TRAVAILLER
POUR VIVRE EN HARMONIE
AVEC LA VIE.