Pour certains ce n’est ni plus ni moins des comédiens qui se branlent sur scène. Pour d’autres, c’est de la masturbation intellectuelle. Et pour d’autres encore, c’est du grand art.L'article dans on intégralité c'est en cliquant ici

Tout commence avec une immense branlette collective. Une course à l’orgasme. Un peu comme pour planter dès les 5 premières minutes, le thème de la pièce. La recherche de plaisir. Frénétique et effrontée. Permanente et aveugle. Dans la consommation, le sexe, le pouvoir, le confort ou la drogue. Mais qui finalement ne trouve jamais satisfaction. Alors les 11 performers de Jan Fabre multiplient les tentatives. Jusqu’à l’épuisement.
Les scènes se multiplient. Dans un rythme endiablé. Un coach sportif vient enseigner la nécessité de donner de l’amour à son argent pour recevoir son amour en échange. Un styliste français propose à un Jésus Christ égaré célébrité et postérité. Les objets de confort deviennent des instruments de masturbation et les fusils remplacent les godemichets.

Jan Fabre, anti-conformiste ?
Mais Orgie de la tolérance ne sombre jamais dans la vulgarité. Au contraire, tout y est très fin et l’on ne peut accuser Jan Fabre d’émettre des provocations gratuites ou dénuées de sens. On ne peut encore moins qualifier Jan Fabre d’anti-conformisme. Car si la mise en scène se révèle originale et propre à l’artiste, la dénonciation de la société de consommation, l’est bien moins. Il ne dit au fond rien de nouveau mais assène des vérités avec exubérance.
Un peu à l’image de ces mères qui dans la douleur et les cris accouchent à même les chariots, de produits vaisselle, de chips ou de boissons qu’elles engloutissent aussitôt. Ou d’une arme. C’est ici l’Homme qui donne naissance à la société que dénonce Jan Fabre.
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