Ci-dessous une note de présentation du Congrès de la Ligue de l'enseignement
Une question pour deux congrès
Tous les trois ans la Ligue de l’Enseignement met en débat dans son réseau une question de société afin de mieux saisir et faire partager par l’ensemble de ses composantes le contexte dans lequel elles agissent. Associations, militants, fédérations sont ainsi invitées à réfléchir sur le sens de leurs actions.
Depuis 20 ans c'est ainsi que nous avons abordé la laïcité et sa grande modernité, la citoyenneté et ses nouveaux cadres, dont l'Europe, les inégalités et leurs conséquences sur la cohésion sociale et la démocratie, le militantisme dans notre mouvement et le sens de la pratique associative. L'Ecole a fait l'objet d'un travail particulier, en parallèle des réflexions de congrès, afin d'en proposer la refondation pour qu'elle soit vraiment celle de tous.
En 2006 lors de l'assemblée générale de Dijon, nous avons confirmé l'urgence d'une profonde réflexion collective sur les fondements et la nature " du vivre ensemble ".
Car en effet, sous l'effet conjugué d'une plus grande connaissance et conscience individuelle et collective de notre époque et des défis et périls qu'elle doit affronter, il semble qu'il soit plus difficile de faire société ou, à tout le moins, que ce soit différent au point d'hésiter entre différentes voies.
Devant l'ampleur du sujet, la nécessité de le traiter dans toute son actualité et toutes ses dimensions, les conséquences qu'il peut impliquer pour le projet de la Ligue, la question de congrès nous mobilisera jusqu'au congrès de juin 2010 à Toulouse.
Depuis maintenant quelques années, groupes de travail, journées d'études, contributions individuelles et collectives, consultations et recherches se sont multipliées dans la Ligue pour organiser et orchestrer la réflexion. Le site http://www.commentfairesociete.org témoigne déjà largement de ces initiatives.
Il nous appartient lors de ce congrès 2010 d'échanger sur les acquis de nos travaux, sur la façon dont cette question résonne avec nos interventions dans la société, et d'en faire une sorte de "manifeste".