Les lendemains d'élections sont souvent sujets à des remises en cause, frustrations et autres exultations ou transcendances euphoriques. Lesquelles sont générées par le succès ou l'échec des uns et des autres, y compris par le fait de la décision des urnes d'avoir installé certaine proportion d'électeurs et leur champion dans l'expectative insondable du second tour.
Je serais d'une indifférence coupable si je ne rendais pas un vibrant hommage à un peuple dont la maturité politique a longtemps été étouffée pour espérer pérenniser un commandement tant aléatoire que tragiquement répressif. Un magistère funeste aux relents étonnamment colonialistes. Les préposés à cette forme de gouvernement, une belle brochette d'apostats, émargeaient allègrement à l'air canaille dont le pire d'entre eux savait donner le la. Ils renvoyaient l'image malsaine de gais aventuriers qui s'étaient installés en terrain conquis.
Mon regard se tourne maintenant vers les thuriféraires creux des promoteurs imbéciles de l'espérance dite nouvelle. Les mêmes qui soutinrent sans aucune once de conviction l'avènement d'une République supposée nouvelle.
Ces tristes laudateurs, donc, avec force textes décousus et sons improbables ponctués de déhanchements hautement suggestifs. Les spots visés sont des reprises de deux titres célèbres: "Selfie" d'un artiste-musicien en quête effrénée de subsides, quitte à compromettre ce qui lui reste de moralité; quant au second, il est le fruit d'une escroquerie autrement manifeste. Il s'agit de T.H., par un congénère vénal du premier, faisant également abstraction des vexations subies par le peuple dont c'est le bourreau clamé et sublimé.
Point n'est besoin de leur en vouloir de n'être parvenus à une lecture circonstanciée du sens de l'Histoire. Ce serait trop leur demander.
Trêve de commission à charge!
Je suis un HOMME HEUREUX.
Qui oserait me le reprocher?
Quid du satrape et de sa suite, sévèrement foudroyée par ce Peuple déterminé à apporter la correction idoine pour un état de fait nécrosé?
L'Histoire s'en chargera.