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Billet de blog 5 mars 2014

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Le lycée Jean Renoir de Bondy en grève

Hier coqueluche des médias, vitrine de la municipalité de Bondy, exemple porté aux nues par les nombreux officiels sur leur chemin de Damas éducatif, le lycée Jean Renoir de Bondy est en grève. Une grève massive parmi les personnels et reconduite pour le jeudi 6 mars.

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Hier coqueluche des médias, vitrine de la municipalité de Bondy, exemple porté aux nues par les nombreux officiels sur leur chemin de Damas éducatif, le lycée Jean Renoir de Bondy est en grève. Une grève massive parmi les personnels et reconduite pour le jeudi 6 mars.

Les projets pour la rentrée prochaine prévoient des sureffectifs généralisés avec 35 élèves par classe dans de nombreuses 1ères et terminales (en L, en ES, en S, en STMG et en ST2S). La dotation horaire ne permettra plus le financement de toutes les options (théâtre, cinéma, arts plastiques) et des projets pédagogiques, en particulier ceux de préparation au bac (surveillance des devoirs de type bac, oraux d’entraînements au bac) qui ont permis l’amélioration des résultats de nos élèves.
Au collège, 32,5 heures sont supprimées ce qui se traduit par la suppression d’heures de soutien, des heures de théâtre et d’une partie des heures de la section européenne espagnol

Ainsi va l'Education nationale: elle brûle ses idoles d'hier en fonction des modes éducatives ou budgétaires. Pourtant, pendant plusieurs années, articles de presse, reportages télé, visites officiels n'avaient pas assez d'adjectifs pour se féliciter de la réussite de ce lycée. En 2013, les statisticiens du ME classaient ce lycée parmi les 8 lycées publics les meilleurs de France au regard de leur capacité à faire réussir les élèves (Le Monde du 29 mars 2013).
Ce ministère qui ne cesse de parler de « bonnes pratiques », de « mutualisation », « d’innovations pédagogiques » n’a jamais fait l’effort de s’interroger sur cette réussite.
Cette réussite reposait sur l’investissement des enseignants - lequel faisait dire à un chef d'établissement qu'ils travaillaient trop ! – et leur capacité à mettre en œuvre des dispositifs menant les élèves au baccalauréat. Bref, l’existence d’un collectif de travail, notation qui, visiblement, échappe au MEN.
Le 11 février dernier, une délégation des personnels a exposé longuement tout cela au secrétaire général du rectorat de Créteil. Mais les arguments avancés ne l’ont pas ému. Pourtant, les rvendiciations des personnels sont limitées (voir en PJ). Aussi les peronnels n'ont-ils d'autre choix que d'entrer dans un conflit. 

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