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Billet de blog 6 janvier 2014

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Mes humbles voeux au Président du Mali;

Jour après jour, à Bamako, des révélations et des enquêtes viennent corroborer ce que chacun savait et se disait sous le manteau quant à la réalité du coup d 'État de Mars dernier et de son instigateur et «  patron «  Haya Sanogo, ce capitaine devenu général en un arrêté signé le jour de sa révocation par le Président par Intérim.

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Jour après jour, à Bamako, des révélations et des enquêtes viennent corroborer ce que chacun savait et se disait sous le manteau quant à la réalité du coup d 'État de Mars dernier et de son instigateur et «  patron «  Haya Sanogo, ce capitaine devenu général en un arrêté signé le jour de sa révocation par le Président par Intérim.
Non seulement des révélations surgissent tous les jours sur la répression qui a frappé la garde présidentielle – les bérets rouges-de l'ex- Président ATT et de ses alliés avec découverte de charniers et de puits où l'on aurait jeté les corps suppliciés mais les recherches s'orientent également sur la main basse effectuée par ce chef ce guerre sur les recettes des douanes et du PMU local, plus de trois milliards dit -on – soit quand même 5 millions d'euros dont on ne retrouve trace nulle part alors que parallèlement on a retrouvé 30 des 120 voitures 4X4 volés par la junte qui a l'armée qui au service de la présidence, les autres dit -on ayant été vendus en Guinée – Conakry.

Ainsi la réalité de coup d 'État, tous les jours, saute-t-elle aux yeux des plus aveuglés : un geste de pillage doublé d'une rhétorique confuse .
Ainsi IBK, le nouveau Président qui avait fait allégeance au turbulent et ubuesque capitaine-général, se voit -il conforté dans son attitude intransigeante vis à vis de l'ex-rebelle dont on redoutait tant qu'il se maintienne comme l'homme fort du nouveau régime comme il l'avait été au temps de l'intérim où il emprisonnait à sa guise et forçait le Premier Ministre à la démission dans le silence présidentiel...

Est venu le temps, au Mali, d'une réconciliation qui ne se fera qu'en apurant les anciennes dettes et sans que celles-ci , souvent nommées luttes contre la corruption, ne soient qu'une vulgaire dissimulation de querelles politiques visant à couvrir de nouvelles exactions. Les conflits récents entre le Procureur chargé de la lutte anti-corruption, Sidda Dicko et son ministre de tutelle, Bathilly devraient nous mettre la puce à l'oreille. La reconstruction d'un Etat sans passe-droits exorbitants ne se fera pas en une semaine ni en un an.Mes meilleurs voeux au Président.

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