Combien de jours encore nous faudra-t-il subir cette déferlante œcuménique dans nos médias et cafés du commerce?
Combien de jours encore va-t-on nous faire ingurgiter cette tartine grasse d'un miel de tolérance parfumé tilleul et camomille ?
Combien de jours encore la chaleur de bons sentiments partagés va-t-il nous aveugler, nous hypnotiser et faire passer la moutarde de Charlie pour de la confiture, la provocation pour du bon sentiment?
Combien de jours encore va-t-on devoir supporter de voir Netanyanou venir sur nos ondes vanter son djihad à lui et refuser que l'on s 'interroge sur ce terrorisme dont il est fait aujourd'hui procès? De voir que ce même Natanyanou est à la tête d'un pays voyou et terroriste qui viole régulièrement les résolutions de l'onu et bombarde au phosphore les écoles palestiniennes?
De voir qu'il est accompagné dans cette grande chaîne des amitiés retrouvées à Paris par un Barroso dont on connaît la finalité criminelle des politiques qu'il fait mener à l'Europe, un Sarkozy responsable des guerres de Cote d Ivoire et de Libye qui jeta la Mali dans la détresse, les américains responsables de leur soutien à Israël et des politiques qui avec les anglais menèrent, mensonge aidant, à la guerre en Irak et à l'utilisation à Falludja de bombes à Uranium dont ils interdisent aujourd'hui à l'OMS de publier de rapport.
Et combien d 'autres pour ne pas citer Valls et sa politique ridicule concernant la légalisation du cannabis, le refus de l'Europe de mener une campagne efficace contre les industries de l'armement et pour que se créer un ministère européen d'une immigration dont l'OMC est en grande partie responsable ( elle ruine les artisanats et les productions agricoles africaines).
Bref combien de jours encore va-t-on voguer sur une vague rose et refuser de nous poser les questions à commencer par le pourquoi et aussi par une définition de la liberté d'expression qui, en France, et à plusieurs vitesses ( voir Dieudonné condamné par l’État) .
Je ne veux pas hurler avec les loups je ne veux pas bêler avec les moutons et ces grandes marches sentent pour moi par trop l'étable. Mes amis de Charlie nauraient pas aimé.. C'est ma façon de leur rendre hommage.