Face à face et depuis des mois quelques représentants du gouvernement de Bamako, sous la conduite de Abdoulaye Diop, Ministre des Affaires Etrangères, sans projet ni vision, ni directives, ni espoir et un ensemble hétérogène de bandits de grand chemin, de rescapés du Tribunal International pour crimes contre l'humanité, d'hystèriques grand teint, de fous de Dieu et du Diable, d'idéologues perdus dans leurs rêves, de soldats paumés, d'aménokals sans pouvoir mais révérés, d'imbéciles notoires et reconnus, qui ne sont là que , c'est eux qui le disent, "obenir la nomination de 58 généraux dans leur rang " ayant tous appartenus à un groupe dont ils ont fait à un moment scission et prêts encore à scicionner et se regrouper en fonction des aléas d'une histoire qu'ils subissent et ont toujours subi.Au milieu, les intermédiaires algériens qui n'ont sur le sujet que des notions vagues et un passé fort négatif de la gestion de semblable dilemme ayant préféré, en leur temps, faire une guerre ouverte et repousser hors de leur frontière ceux qui contestaient leur pouvoir car c 'est bien d'Algérie qui viennent ces djihadistes anciennement GSPC avant qu'ils ne deviennent en 2007, AQMI, alors qu'à coté d'eux se créaient le MUJUO, l'Ansar Dine, le MNLA puis plus tard le groupe des Arabes, le MAA, puis le Gatia, puis le MPSA, puis, comme coordinateur, la HCUA puis, après les combats et pour l'accès aux disc ussions d 'Alger de multiples groupes, familles, clans, tribus, chacun étant armé et commettant quelques délits pour pouvoir sièger à Alger en disant " Et nous, et nous, nous aussi sommes des rebelles dangereux... " . Tous voulant une miette de pouvoir qu'ils convertiront vite en rente de situation, en pillage et droits de péage;
Car, en fait, il ne s 'agit que de cela. Comme lors des dernières rebellions où le gouvernement de Bamako recruta pour son armée de nombreux hommes du Nord qui firent désertion dès les premiers accrochages, nomma des responsables de services, investit enfin, en pure perte, l'argent allant tout droit dans les caisses des chefs de famille. Bis repetitat placent. Même si aujourd'hui le MNLA semble plus au moins augurer d'une vision centrale. Mais que comprennent-ils ces guerriers analphabètes aux notions qu'ils se renvoient les uns les autres comme ballon de foot, fédéralisme, provincialisme, souverainisme, autonomie, droits régaliens?
Rien. Pas plus religieux que ma guenon n'est tchèque, pas plus maliens qu'elle n'est bulgare, pas plus démocrates qu'elle n'est chanteuse à l'Opéra de Pekin.Ce ne sont que des nomades pour certains
touaregs venus d'une autre civilisation aujourd'hui disparue, celle des grandes traversées, du commerce des chameaux, de l'esclavage dont ils étaient les conducteurs et les négriers et qui se jettent aujourd'hui dans la bataille car ils n'ont rien d 'autre à faire et que leur désarmement signifie proche mendicité.