Et pourquoi nier qu'il y a des contradictions au sein de la classe ouvrière ? Entre, par exemple, les travailleurs et les chômeurs car ceux -ci font bien partie intégrante de la France travailleuse même si ils sont, pour un temps, dépourvus de travail.
C'est dans ce contexte qu'il faut lire la fausse bonne mesure envisagée par Hollande pour revenir à ce qui est pour lui et sa bande les temps bénis du sarkozisme.
Oui !! la refiscalisation des heures sup' pénalise une partie, une frange, de la classe ouvrière qui voyait son bulletin de salaire augmenter et qui, donc, aujourd'hui, « perd » jusqu'à 500 euros par an sur ce qu'elle percevait du temps de Sarkozy. Mais elle percevait ce « plus » au détriment des chômeurs. Bien qu'il soit difficile, compte tenu des chiffres dont nous disposons, de dire combien de chômeurs ont été embauchés pour combler les trous laissé par l'abandon de la mesure, il n'en demeure pas moins que le principe d'un partage du temps de travail est sain dans son essence et qu'en période de crise il devient indécent de travailler 50h par semaine quand d'autres n'ont plus rien !!!
Sauf, bien sur, dans les secteurs où il y a pénurie, où il est difficile d 'employer un travailleur car il n'y en a pas de compétents !!
Mais, de grace, arrêtons de pleurer, comme le fait Mariane cette semaine, sur ces pauvres ouvriers qui voient leur salaire baisser et sur les caisses de la Sécurité sociale qui recoivent un petit ballon d 'oxygène supplémentaire !!!Cette mesure qui visait à scinder et diviser la classe ouvrière entre les nantis de revenus et de travil et les autres réduits au chômage est une mesure libérale qui pue la sueur d'Etat-major !
Pas étonnant qu'un partie de la gauche dite socialiste la réclame à nouveau et à corps et à cris. Ces libéralo-gauchos ne méritent que de disparaitre dans le trou béant de leur réformisme bourgeois, dans les égouts de leur pensée, dans le caniveau de leur idéologie. Les prochaines élections en apporteront la preuve.