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Billet de blog 24 janvier 2013

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Mali 4

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 Selon l'AFP

ce 23 janvier,

Deux organisations de défense des droits de l'homme ont demandé  mercredi l'ouverture en urgence d'une enquête sur des allégations  d'exactions commises par l'armée malienne, Human Rights Watch (HRW)  réclamant également l'envoi d'observateurs des Nations unies.
HRW  a dit enquêter sur des allégations d'exactions graves impliquant des  membres de l'armée malienne depuis l'intensification des hostilités.
La  Fédération internationale des droits de l'homme (FIDH) a indiqué, de  son côté, avoir pu établir qu'une série d'exécutions sommaires (avait)  été perpétrée par des éléments des forces armées maliennes, à partir du  10 janvier, particulièrement à Sévaré, Mopti, Niono et d'autres  localités situées dans les zones d'affrontements.
A Sévaré, au  moins 11 personnes ont été exécutées dans le camp militaire de l'armée  malienne, à proximité de la gare routière et près de l'hôpital, a  détaillé la FIDH.
Dans la région de Niono, deux Maliens d'origine touareg ont été exécutés par des soldats maliens, a affirmé la FIDH.
Elle  a rapporté également des informations crédibles sur une vingtaine  d'autres cas d'exécutions à Sévaré où les corps auraient été enterrés en  toute hâte notamment dans des puits.
La FIDH a fait aussi état  de l'enlèvement d'un imam, Cheik Hama Alourou, par des militaires  maliens le 21 janvier, à Gnimi Gnama, un village entre Bore et Douentza  (à l'est de Sévaré) et dénoncé des actes de pillages et d'intimidations  lors de perquisitions par l'armée malienne dans une dizaine  d'habitations de Touareg, à Bamako à la mi-janvier.
HRW affirme  de son côté que ses enquêteurs sur le terrain se sont entretenus avec  des témoins oculaires de l'exécution de deux hommes touareg par des  soldats dans le village de Siribala, près de Niono.
Les  enquêteurs de l'ONG ont également parlé avec d'autres témoins qui ont  rapporté des informations crédibles de violences sexuelles contre des  femmes dans un village près de Sévaré par des soldats déployés à Konna.
HRW  appelle les autorités maliennes à enquêter de toute urgence sur ces  incidents et prendre des mesures rapides et appropriées à l'encontre de  leurs auteurs.
Les pays soutenant les opérations au Mali doivent  envoyer un message sans équivoque au gouvernement malien soulignant que  les atrocités contre des civils, en particulier les représailles contre  des personnes d'origine touareg ou arabe, doivent prendre fin, a  poursuivi HRW.
Pour Sidiki Kaba, président d'honneur de la FIDH,  ces exactions doivent faire l'objet de poursuites par la justice  nationale et, le cas échéant, par la Cour pénale internationale qui a  ouvert une enquête le 16 janvier sur la situation au Mali.
La  France a appelé mercredi l'encadrement de l'armée malienne à être  extrêmement vigilant envers les risques d'exactions, l'armée française  précisant n'avoir aucune indication d'exactions à ce stade."

Cette déclaration  fait suite à mon billet d'avant hier où je m'interrogeais sur la capacité des armées rassemblées à mener une lutte qui était d 'abord celle du Droit.
Les armées africaines, en général, au Mali en particulier, sont des armées de prédateurs. Or elles se trouvent engagées aujourd'hui, avec la France, dans un combat et une guerre qui n'est plus la guerre de la Force mais celle de la force d'un Droit qu'elles ont pour habitude bafouer continuellement.

Faire silence au nom de la solidarité avec de semblables pratiques , ne pas sanctionner disciplinairement et symboliquement de façon forte, trés forte  ces violiations du Droit risque de mener la France droit dans le mur .
Soit ces exactions cessent et Serval continue ,soit elles perdurent et la France doit  se retirer immédiatemen,t.

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