kakadoundiaye (avatar)

kakadoundiaye

Abonné·e de Mediapart

325 Billets

7 Éditions

Billet de blog 25 novembre 2013

kakadoundiaye (avatar)

kakadoundiaye

Abonné·e de Mediapart

Mali, des législatives dans le calme et Sanago emprisonné!!!!

Ce dimanche, ce sont 6,5 millions de maliens qui étaient appelés à voter pour élire les 147 députés de la nouvelle Chambre. Plus de 410 listes s'affrontaient chacune comportant le nombre de candidats à pourvoir dans la circonscription, soit plus de 1200 noms d'hommes politiques appartenant à tous les partis souvent ennemis d 'hier et de demain mais unissant leurs forces pour l'emporter car chaque liste est adoptée dans son intégralité. 

kakadoundiaye (avatar)

kakadoundiaye

Abonné·e de Mediapart

Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

Ce dimanche, ce sont 6,5 millions de maliens qui étaient appelés à voter pour élire les 147 députés de la nouvelle Chambre. Plus de 410 listes s'affrontaient chacune comportant le nombre de candidats à pourvoir dans la circonscription, soit plus de 1200 noms d'hommes politiques appartenant à tous les partis souvent ennemis d 'hier et de demain mais unissant leurs forces pour l'emporter car chaque liste est adoptée dans son intégralité. 

Ce lundi l'heure et aux comptes sans que l'on sache encore quelle tendance sortira gagnante de ce premier tour. Mais il y a un grand gagnant, le mode électoral. De l'avis de tous les observateurs tant de l'Union Européenne que de la Francophonie ce premier tour s 'est passé non seulement dans le calme mais surtout dans le cadre d'une organisation impeccable extrêment rare et tout à fait exceptionnelle en Afrique . Les urnes étaient là, les bureaux ouvraient à l'heure, les indications étaient claires alors que l'on craignait le pire. Seul incident, à Kidal où le candidat de la liste du Président IBK, le RPM s'est fait tirer dessus. Il avait appartenu à Ansar Dine, le groupe terroriste qui avait, en toute amitié, coupé l'herbe sous les pieds du MNLA et avec l'herbe beaucoup de gorges touaregs. Qu'il se présente aux élections relève de la provocation , qu'il le fasse dans le camp présidentiel, une insulte, ne serait-ce qu'aux militaires français qui ont du affronter les tirs et obus de ces gens là .

Point faible, la participation . Elle était de 30%. Ce qui est la plus forte participation législatives que le Mali ait connu – on vote habituellement à moins de 20%- mais elle est bien moindre que la présidentielle qui avait atteint des sommets . Soulignons que les réfugiés n'ont pas tous rejoint leurs villages et que le mode de scrutin de liste ne favorise pas la participation  

PS Nous apprenons alors que le dépouillement se passe conforfmément à la Loi et dans le calme que l'ex capitaine Sanogo a été interpélle aujourd'hui .

Dans la matinée d’aujourd’hui un groupe de militaires armés jusqu’aux dents en exécution d’un mandat d’amener émis par la justice malienne a interpellé chez lui à la Base, le général Amadou Haya Sanogo, auteur du coup d’Etat du 22 mars 2012, lequel a été amené manu-militari devant le juge d’instruction Yaya Karembé à l’école de gendarmerie de Faladié sur la route de Sénou.

Les militaires ont d’abord bouclé la zone avant de faire sortir de son antre le général qu’ils ont conduit immédiatement à l’école de gendarmerie de Faladié où l’attendait le juge Yaya Karembé. Son audition était en cours au moment de notre arrivée sur les lieux à Faladié. Malheureusement l’accès à la cour nous a été refusé par les gendarmes à la porte de l’établissement pour des mesures de sécurité, nous a-t-on dit.

Depuis un certain temps, la justice malienne voulait entendre le capitaine devenu général Amadou Haya Sanogo, chef de l’ex-junte, par rapport à deux évènements tragiques que notre pays a connus : le contre-coup d’Etat du 30 avril au 1er mai 2012 et la mutinerie de Kati du 30 septembre 2013. L’intéressé refusait de répondre à la convocation et se prévalait d’un statut d’ancien chef d’Etat.

 Rappel des faits

Dans les jours qui ont suivi le contre-coup d’Etat, plusieurs bérets rouges ont été tués alors qu’une vingtaine est toujours portée disparue. Quant à la mutinerie du 30 septembre 2013, ce sont plusieurs corps de militaires qui ont été découverts alors que certains comme le colonel Youssouf Traoré sont toujours introuvables.(source : malijet.com) Des doigts accusateurs sont pointés sur les hommes du général Sanogo.

C’est pourquoi la justice veut savoir sa version des faits.

 Il n’est d’ailleurs pas le seul puisque le mandat d’amener a été émis par le juge d’instruction de la Commune III, Yaya Karembé, contre le général Sanogo et 16 autres militaires soupçonnés d’avoir joué un rôle décisif dans les tueries qui ont suivi ces deux évènements. Tous les autres avaient été entendus sauf le général Sanogo qui refusait toujours de se présenter devant la justice. - DIAKITE

Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.