Chacun sait que le paludisme est la maladie qui tue le plus de personnes au monde aujourd'hui. Maladie de pauvres, africains surtout, indiens, elle n'a pas, pour son éradication, des milliers de laboratoires qui investissent des millions dans une recherche qui viserait à réduire les plus de 650.000 décès par an en 2012. Chacun connaît la musique il faut plusieurs noirs pour faire un blanc.
Chacun sait également que le paludisme est véhiculé par la femelle d'un moustique, l'anophèle. C'est elle qui ayant piqué un paludéen va répandre l' infection.
Connu et analysé depuis un millénaire le paludisme a été combattu avec succès par les chinois qui utilisent une plante poussant dans tous les jardins, l'armoise. Plante qui produit l'artémisinine dont les effets sur le paludisme sont prouvés par et depuis plusieurs dizaines de siècles .
Cependant après une campagne préventive à base de DDT à haute dose, que l'on du abandonner parce qu'il fut prouvé que le DDT avait des effets secondaires extrêmement nocifs sur les plantes et l'environnement, l'OMS- Organisation Mondiale de la Santé- continue à mener des campagnes préventives axées sur l'utilisation de moustiquaires imprégnées d' un DDT qui revient à la mode alors que partout on refuse d'utiliser l'arthemisia, que chacun peut produire dans son jardin au prétexte qu'il rencontre des "résistances".
De toute façon il s'agit toujours non de "guérir" le palu, guérison toujours possible avec des anti-biotiques mais coûteuse et mal adaptée aux déserts médicaux africains mais d'empêcher l'anophèle d'accomplir sa sinistre tâche c 'est à dire de mettre une barrière entre l'homme et l'insecte.
Un équipe de chercheurs anglais depuis une décennie travaille sur un autre concept qui était celui des premières luttes antipaludiques ; s'attaquer au vecteur directement . Mais au lieu de l'attaquer frontalement - en versant dans les eaux stagnantes des tonnes et des tonnes de DDT- de l'attaquer dans sa reproduction.
L'idée est simple. Elle parait folle. Elle est efficace.
Ils ont démontré qu'en répandant sur une région une quantité importante de moustiques mâles castrés la réduction de la quantité de moustiques était importante et qu'en trois saisons on pouvait assainir une région c 'est à dire n'utiliser qu'un nombre restreint de moustiquaires imprégnées .
Les premiers travaux furent mis au point il y a environ 15 ans. Sur un lot de moustiques il fallait repérer les mâles et les femelles, et ensuite ....on peut imaginer quelques médecins penchés sur le mâle moustique - anesthésié?- en train de lui sectionner - avec une paire de ciseau ?- les roubignolles - velues?-
Le premier problème fut de constater qu'on perdait beaucoup de temps à séparer mâle et femelle - à regarder sous les jupes ou au toucher et à diriger les uns a droite et les autres à gauche .
Aussi fut -il mis au point un produit sucré que le moustiques absorbaient qui avait pour effet, chez les mâles de rendre leur zizi vert et translucide.
C 'est quasi 20% de temps qui fut ainsi gagné donc la possibilité de castrer 20% de plus de moustiques.