Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.
Je connais pas les Etats-Unis. Il m'a toujours fasciné en ceci qu'il m'apparaissait de loin, et peut-être un peu naïvement, comme le pays de la Liberté. Cependant il m'a aussi toujours fait peur par son histoire (le génocide des Indiens, l'esclavage des Noirs) et son actualité (mystification guerrière internationale, culte du Dieu dollar) qui me le fait aussi considérer comme un pays de sauvages, conquérants, sans foi ni loi (sinon celles du plus fort), au degré zéro de la civilisation qui se mesure , à mon sens, à la capacité de réguler judicieusement les égoïsmes qui constituent normalement une société. Dès lors le rattachement idéologique (abusif semble-t-il) des conservateurs américains (pléonasme?) à une auteure qui a réussi à ériger le malheur de sa vie (douloureuse à plus d'un titre vraisemblablement) en idéologie apologétique de l'égoïsme absolu et transcendant me parait être dans la droite ligne de la philosophie américaine des pionniers conquérants (avec ou sans la Bible) cultivant la force brute, physique ou morale, sûrs d'eux-mêmes, sans pitié pour les faibles. C'est la loi de la jungle. On peut aimer. J'aime autant qu'ils gardent cette culture pour eux.
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