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Billet de blog 19 novembre 2025

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Narcotrafic : Non à l’instrumentalisation par le Rassemblement National

Franck Allisio, député RN, demande à Emmanuel Macron de décréter "l'état d'urgence" dans notre ville. Nous lui disons : Allisio, hors de nos luttes !

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

Face aux drames humains causés par le narcotrafic à Marseille, nos luttes, nos mobilisations et le travail quotidien mené aux côtés des habitants, des associations et des familles de victimes ne sauraient être récupérés par le Rassemblement National.

Nous dénonçons fermement cette instrumentalisation indécente, qui ne se limite qu’à la répression. Elle est d’autant plus choquante qu’elle vient d’un parti qui ne manifeste aucun intérêt, aucune présence, et ne formule aucune solution concrète.

Le RN n’a jamais accompagné les acteurs de terrain, n’a jamais soutenu les familles endeuillées, et n’a jamais travaillé à comprendre les causes profondes de ces violences. Leur discours se résume à un fatalisme méprisant et raciste “tant qu’ils se tuent entre eux” qui abandonne nos quartiers, nos jeunes et nos familles à leur sort.

La députée RN de Marseille dans le 13/14, Gisèle Lelouis, n’a, à ce jour, porté aucune proposition sérieuse sur la lutte contre le narcotrafic, la protection de la jeunesse ou les moyens pour les services publics.

Nous, forces de gauche, sommes les seules à avoir :

- travaillé au plus près du terrain, avec les associations, les éducateurs, les travailleurs sociaux, les habitants et les familles ;

- proposé des réponses structurelles, fondées sur la prévention, l’éducation, la santé, la culture, l’insertion et le renforcement des services publics ;

- défendu des lois visant à enrayer la pauvreté, à renforcer la justice en lui donnant les moyens nécessaires, à protéger les jeunes, à soutenir les victimes et à s’attaquer enfin aux réseaux criminels ;

- porté une vision globale, qui refuse le fatalisme et affirme que nos quartiers ont droit à la sécurité, aux moyens, à la dignité et à l’avenir ; 

- s’être attaqué à la racine des mafias, qui utilisent les paradis fiscaux et les crypto-monnaies.
Il faut des moyens pour mener des enquêtes patrimoniales, confisquer leurs avoirs, traquer les flux financiers opaques.

Nos luttes ne sont pas des vitrines politiques.

Nos combats ne sont pas des slogans.

Ils sont le fruit d’années de travail, d’écoute et de présence réelle.
Au RN, nous lui disons :

Vous n’avez jamais soutenu les luttes des habitantes et habitants de nos quartiers. 

Vous ne les avez jamais comprises.

Vous ne les représentez pas, pas plus que notre ville fraternelle.

Vous ne parlez pas en notre nom.

Katia Yakoubi ; militante associative promouvant un plan citoyen "Justice pour nos quartiers".
Hendrik Davi ; Député BDR de l'Aprés dans le groupe écologiste et social.
Laurent Lhardit ; Député BDR du groupe socialistes et apparentés.
Marie Batoux ; Adjointe au maire du groupe Printemps Marseillais (coalition de partis, mouvements citoyens, associatifs et syndicalistes de gauche à Marseille).

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