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Billet de blog 15 octobre 2011

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Et qui seront les dindons de la farce ?

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C’est le désordre partout y compris dans mes réflexions.Au premier tour, les 17% de votants qui se sont portés sur la candidature de Montebourg voulaient affirmer leur désir de « gauchiser* » ( et non gauchir** ) le Parti Socialiste c’est-à-dire montrer à (de droite à gauche) François HOLLANDE et Martine AUBRY qu’ils devaient savoir ne pas correspondre exactement à la représentation d’un personnage réellement de gauche.* : Gauchiser : néologisme créer à cause du sens réel de « gauchir »** : Gauchir : (Quillet) : s’écarter de la position normale, de la ligne droite. Se contourner, subir une déviation. Détourner un peu le corps pour éviter un coup. Figuré : ne pas agir avec franchise. Rendre gauche, rendre faux.Que leur reste-t-il maintenant comme marge de manœuvre ?Que feront-ils demain, deuxième tour des élections citoyennes. S’abstenir donnerait encore du grain à moudre à la COPE’s Cie.Voter pour la candidate la moins à droite, c’est-à-dire, celle qui n’est pas arrivée en tête au premier tour, serait priver le candidat le moins à gauche d’un score important qui clouerait le bec à cette même COPE’s Cie.Mais lors des « vraies »élections présidentielles, ces électeurs ne pourraient-ils pas se rallier à la candidature MELANCHON ? … Avec le risque réel d’une configuration de deuxième tour opposant un candidat très à droite (et adroit) à une candidate extrêmement à droite (et adroite).C’est un peu comme si vous étiez au volant d’une voiture dont vous maîtriseriez mal la conduite en descendant une route de montagne sinueuse et de forte déclivité.Si vous ne faites rien, la force centrifuge vous sort de la route et vous sombrez dans le ravin.Si vous freinez, vous risquez le dérapage fatidique avec la même destination.Si vous accélérez, vous risquez de perdre le contrôle avec les mêmes conséquences.Voter est un acte citoyen !Voter est un acte réfléchi !Voter est un acte dont les conséquences peuvent engendrer un engagement politique sur le long terme !Un citoyen devrait pouvoir voter sur un programme clair, chiffré, bien explicité, mettant l’Homme au cœur de toutes les préoccupations.A ce propos, remercions les deux candidats restés en lice qui ont préféré distiller des « petites phrases » qui ont fait les gorges chaudes de la COPE’s Cie et le fond des commentaires de ceux qui se prétendent journalistes politiques qui ont servi à la plèbe une soupe sans légumes avec ces uniques piments. Pas nourrissante mais elle donne soif ! Et c’est tellement plus facile de gloser sur des petites phrases que faire de l’investigation politique, c’es-à-dire, le travail pour lequel ce journaliste est payé.Les citoyens qui, conscients de leur devoir et de leur responsabilité, avaient rempli leur devoir dimanche dernier méritaient mieux que cela, non ? Est-ce parce qu’ils étaient en « campagne » qu’ils devaient se comporter en rustres ? S’ils la rencontraient plus souvent et plus intimement, ils sauraient que la campagne est d’abord une partition dont les altérations en mode mineur ou majeur participent généralement d’une harmonie certaine.A défaut de ce programme, les citoyens déçus voteront, contraints, pour un succédané qui les satisfera à minima ou pas.Alors son vote sera plus une expression « contre » un candidat qu’une adhésion « pour » un programme qu’il aurait été prêt à assumer. A ce (cette) candidat (e) dit(e) de gauche, s’il (elle) réussit à accéder à la magistrature suprême, de ne pas décevoir.A ces citoyens dont le vote a participé à son élection de se tenir prêt à défendre leurs idéauxNous n’aurions donc plus que ces choix :Election, piège à cons !Vote utile, piège débile !Abstention, piège à perdition !

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