Vous êtes de ces rois qui méprisent leurs gens
Votre peuple vous doit le sel et l’allégeance
Ceux qui bravent vos lois salissent votre France
Ils vivront des coups bas l’auguste châtiment
De ces français unis contre le joug des grands
De ceux par qui jadis surgit l’onde rebelle
Il ne reste aujourd’hui que d’éparses parcelles
Que sans cesse réduit l’austère isolement
L’ordonnance sévit qu’importent les tourments
De l’esclave étourdi par l’arrêt des prudhommes
Qu’importe si papi fait la bête de somme
Pour payer le crédit de son enterrement
Il n’est de salarié, professeur ou soignant
Qui soit émerveillé de lendemains qui chantent
L’avenir est pavé d’hébétude croissante
Funeste ricochet de notre enfermement