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Billet de blog 19 novembre 2019

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La nocivité de la lumière bleue est bien pire que ce que l'on pouvait craindre...

Une étude américaine récente a été menée sur la lumière bleue. Et ses conclusions sont très inquiétantes.

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Une Etude américaine, publiée dans la revue Nature, a été reprise sur certain médias comme LCI . Et pour cause, les résultats de cette dernière vont au delà de tout ce que l'on pouvait craindre... 

L'étude confirme que la lumière bleue est nocive mais en réalité, il convient de parler désormais de nocivité extrême. En effet, ses effets dépassent la simple agressivité vis à vis des yeux et du confort de la personne au quotidien mais atteignent également l'espérance de vie...

Altération des cycles circadiens

Nous savions déjà que la lumière bleue avait une incidence sur la qualité du sommeil, l'exposition à ce type de lumière, au coucher, empêche les personnes de plonger dans le sommeil et rend ce dernier de mauvaise qualité. Ce qui déjà peu avoir des répercutions sur la santé à moyen terme. L'étude américaine permet désormais d'aller plus loin.


Altération des cellules rétiniennes et des neurones cérébraux

Les cellules rétiniennes sont en effet affectés par la lumière bleue: ces dernières ne peuvent résister à une exposition prolongée à la lumière bleue et sont progressivement détruites. Même si l'étude ne le mentionne pas, rappelons que chez les sujets les plus jeunes, cette destruction est beaucoup plus rapide que chez les adultes. Là où l'étude surprend, c'est que les neurones cérébraux sont également touchés, ce qui peut affecter d'autres fonctions que la vision, comme par exemple, la motricité. 


Diminution de la durée de la vie

L'accélération du vieillissement est clairement démontré pour les sujets exposés à la lumière bleue, y compris via un rayonnement indirect. Et là, on découvre que cela concerne des expositions qui vont bien au delà de celui des écrans LCD de notre quotidien: éclairage intérieur ou extérieur, phares de voiture... Si l'on transpose l'étude aux êtres humains, compte tenu de la profusion de sources lumineuses LED de l'environnement moderne, cela risque d'être un frein sérieux au dogme de l'allongement de la durée de la vie tant mise en avant par les scientifiques, médecins et politiques. 

Conclusion

Cette étude permet enfin de prendre le sujet de la lumière bleue avec tout le sérieux qu'il nécessite. En France tout particulièrement, où l'ensemble du corps médical nie jusqu’à aujourd'hui un quelconque effet négatif de cette lumière bleue. On peut objecter que l'étude n'a pas été faite sur les Hommes mais sur des mouches, parfaites pour des expérimentations notamment sur les yeux. Néanmoins, avec les résultats de cette étude, il n'est plus possible d'affirmer que la lumière bleue est inoffensive. Le minimum serait d'appliquer le principe de précaution et de lancer des études indépendantes sur les Humains et, le cas échéant, de procéder à une évolution législative: les politiques doivent édicter une réglementation contraignante stricte et protectrice et ne pas se satisfaire des recommandations de l'ANSES qui sont facultatives... Mais pour cela, peu être faudra t'il attendre d'avoir des politiques soucieux de l'intérêt général, ce qui ne semble plus être le cas depuis quelques temps déjà.

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