Pour Marine Le Pen, " l'immigration est un fardeau ", a-t-elle dit ce jour. Eric Besson, en 2010, disait que " l'immigration est un fardeau quand elle est incontrôlée ". Pour le plombier Sarko, la crise humanitaire des migrants est une fuite d'eau .
Pour moi, ce ne sont pas les migrants malgré eux, qui sont un fardeau, ils sont des réfugiés qui cherchent refuge. Marine Le Pen, Eric Besson, Sarkozy et autres joyeux drilles sont des fardeaux et des boulets, eux qui polluent les media de leurs déclarations insupportables, et jouent dangereusement à diviser. Ce n'est pas le moment de jouer, c'est le moment de faire les bons choix.
Notre devoir est de nous boucher les oreilles pour ne surtout plus entendre ces rabat-joie, ces pitres de bas étage, ces exciteurs, et de faire ce qui est juste, c'est-à-dire accueillir ces migrants ballotés et rejetés, tous ces hommes et ces femmes, vieux et jeunes en grand danger.
Merci Monsieur Robin Stünzi de votre article, paru dans le Temps du 3 septembre 2015. C'est exactement ce que j'avais envie de lire et d'entendre.
Non, l'immigration n'est pas un fardeau. Elle est un défi pour des citoyens solidaires auxquels les mots humanité, accueil et partage ne font pas peur. Elle est une chance de révéler le meilleur de nous-mêmes.
Eh vous, les fardeaux, les boulets ! Ouvrez les portes de votre coeur, de vos palais, de vos résidences multiples d'épargnés épargnants ! Il est temps.