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Billet de blog 8 avril 2013

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Au fond, c’est ça

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

Au fond, c’est ça la solitude: s’envelopper dans le cocon de son âme, se faire chrysalide et attendre la métamorphose, car elle arrive toujours.

C’est Strindberg le grand dramaturge et écrivain Suédois qui a dit cette sublime évidence.

Ne pas accepter l’idée même d’une métamorphose, c’est gâcher une chance de se transformer de l’intérieur. C’est méconnaître les bienfaits de ce risque vital.

Vivre sans prendre de risques est-il vivre ?

Ne pas vouloir ni pouvoir lâcher richesses, privilèges, honneurs, biens, maisons, héritages, trésors, pouvoirs, ne permettra jamais d’accéder à cette métamorphose, 

ni à cette libération de l’âme.

 Le cocon matriciel disparu, la chrysalide balbutie et se retrouve exposée à tous les dangers de ses rencontres avec les prédateurs.

Notre pire prédateur n’est-il pas nous-mêmes qui nous mangeons de l’intérieur car nous n’avons pas su nous ouvrir, déployer nos ailes et prendre notre envol vers des cieux incertains?

Ce qui est vrai, dans l’intimité de chaque individu, est tout aussi vrai  sur la place publique de la république.

Le cocon des honneurs et pouvoirs et abus de la république est largement éventré.

De ses restes défaits, surgira ou ne surgira pas une fragile chrysalide.

La métamorphose est en marche.

Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.