
Agrandissement : Illustration 1

La plupart des patients infectés par le virus corona du syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS-CoV-2), plus connu sous le nom de COVID-19, se rétablissent heureusement sans complications, quelques jours à quelques semaines après l'infection. Les personnes concernées par la présence de symptômes chroniques, au-delà de 4 semaines suivant le début de la maladie aiguë COVID -19, présentent ce qu’en langage courant on appelle un « Covid-Long ». Les conditions d’un « Covid-Long » peuvent donc être identifiées dès lors qu’un patient se plaint d'un large éventail de problèmes de santé nouveaux, récurrents ou persistants. Les symptômes les plus fréquents sont une fatigue extrême liée à une toux épuisante et des douleurs multiples. Selon le CDC (équivalent américain du ministère de la santé), 1 personne sur 5 infectée par le virus COVID-19 manifeste des symptômes à long terme [1]. Nature Reviews estime qu’à ce jour plus de 65 millions de personnes à travers le monde souffrent de « Covid-Long » [2] et les chiffres réels pourraient en fait être plus élevés, car, selon le CDC, les personnes vaccinées sont moins susceptibles de signaler des complications sur le long terme, que les personnes non-vaccinées [3]. Une enquête auprès de 3762 patients en provenance de 56 pays, et identifiés comme souffrant de « Covid-Long » a révélé que près de la moitié ne pouvaient toujours pas travailler à temps plein 6 mois après le diagnostic initial de l’infection, se plaignant de fatigue, de malaises après tout effort physique, et de dysfonctionnement cognitif [4].
Les données suggèrent que les patients souffrant de « Covid-Long » présentent souvent une numération plaquettaire réduite, condition connue sous le nom de thrombocytopénie, également appelée purpura thrombocytopénique idiopathique (IPT) [5]. Les plaquettes sont des petites cellules fabriquées dans la moelle osseuse, qui circulent dans le sang avec les globules rouges et les globules blancs, et aident le sang à coaguler. La thrombocytopénie est une condition caractérisée par une diminution du nombre de plaquettes sanguines, ce qui peut entraîner un risque accru de saignement. Tous les traitements conventionnels courants pour la thrombocytopénie présentent nombre d’effets secondaires potentiels non négligeables :
- Les corticostéroïdes : Les corticostéroïdes, tels que la prednisone, sont souvent utilisés pour traiter la thrombocytopénie auto-immune. Ces médicaments peuvent aider à augmenter le nombre de plaquettes sanguines en supprimant le système immunitaire. Les effets secondaires courants des corticostéroïdes comprennent l'augmentation de l'appétit, la prise de poids, l'insomnie, la rétention d'eau, l'hypertension artérielle, l'acné, les changements d'humeur, les troubles gastro-intestinaux et les infections.
- Les immunoglobulines intraveineuses (IVIG) : Les IVIG sont des protéines qui aident à stimuler le système immunitaire et à augmenter le nombre de plaquettes sanguines. Les effets secondaires courants des IVIG comprennent les maux de tête, la fièvre, les frissons, les nausées, les vomissements, la fatigue, les douleurs musculaires et articulaires et les réactions allergiques.
- Les médicaments immunosuppresseurs : Les médicaments immunosuppresseurs, tels que l'azathioprine, le cyclophosphamide ou le rituximab, sont souvent utilisés pour traiter la thrombocytopénie auto-immune. Ces médicaments peuvent supprimer le système immunitaire et aider à augmenter le nombre de plaquettes sanguines. Les effets secondaires courants des médicaments immunosuppresseurs comprennent les nausées, les vomissements, la diarrhée, la perte d'appétit, la fatigue, les infections et les effets toxiques sur les organes tels que le foie ou les reins.
- Les transfusions sanguines : Dans les cas graves de thrombocytopénie, des transfusions sanguines peuvent être nécessaires pour augmenter rapidement le nombre de plaquettes sanguines. Les effets secondaires courants des transfusions sanguines comprennent les réactions allergiques, les infections, les saignements, la fièvre, les frissons et la nausée.
Chez les adultes présentant une numération plaquettaire inférieure à 30x103/µl mais présentant des saignements cutanéo-muqueux mineurs, l'American Society of Hematology (ASH) recommande l'utilisation de corticoïdes en première intention. Pourtant, les événements hémorragiques graves sont peu fréquents chez les patients atteints de COVID-19 et justifient rarement un traitement conventionnel [6]. En effet, les patients COVID-19 semblent avoir une consommation accrue de plaquettes, ainsi qu'une augmentation correspondante de la production de plaquettes [7]. La grande majorité des patients Long Covid ne seraient pas éligibles à cette ligne de thérapie, et les effets secondaires des corticostéroïdes ne rendraient pas la thérapie souhaitable.
La Fondation Beljanski parraine un nouvel essai clinique pour les patients souffrant de « Covid-Long » car il existe un besoin urgent pour un traitement nouveau, efficace, et présentant peu ou pas d’effet secondaire. L'objectif de ce nouvel essai clinique est de tester l’effet d'une préparation spéciale de petits fragments d'ARN sur les symptômes développés par les patients souffrant de « Covid-Long ». Les nucléotides d'ARN sont reconnus pour être des nutriments essentiels [8], nécessaires au maintien de la santé intestinale [9] et dont la carence induit des changements morphologiques [10]. Certains fragments d'ARN spécifiques, développés à l'origine par M. Beljanski, sont capables de favoriser sélectivement la duplication saine des cellules souches de la moelle osseuse, favorisant le maintien d’une numération leucocytaire et plaquettaire normale [11, 12,13].
En 2004, le centre hospitalier Cancer Treatment Centers of America® (CTCA) avait déjà achevé un essai clinique sur une préparation commerciale de fragments d'ARN de Beljanski, (disponible sous la marque commerciale « ReaLBuild® » sous forme de complément alimentaire depuis les années 90) [14].
Cette étude avait permis de confirmer l'innocuité et l'efficacité de ces fragments d'ARN pour le traitement de la thrombocytopénie (faible nombre de plaquettes) causée par la chimiothérapie. Alors que typiquement les malades voient leur moelle osseuse se détériorer au fur et à mesure des sessions de chimiothérapie, et leur aptitude à produire des plaquettes en quantité suffisante diminuer rapidement, les patients sous fragments d'ARN - atteints de divers cancers, y compris des cancers de la moelle, et recevant divers protocoles de chimiothérapie – ont vu leur moelle osseuse protégée, et capable de produire des niveaux de plaquettes suffisants pour éviter le diagnostic de thrombocytopénie. De plus, aucun effet secondaire négatif n’a été rapporté à la suite de la prise des fragments d'ARN, alors même que la dose initiale a été multipliée par quatre au cours de l’étude. L'essai clinique a également permis de comparer des fragments d'ARN obtenus à partir d'E Coli K12 (formule de Beljanski) à des fragments d'ARN obtenus à partir de levure et a démontré l'activité supérieure des premiers par rapport aux derniers [14].
Les patients souffrant de « Covid-Long » présentent souvent une thrombocytopénie légère associée à un dérèglement immunitaire. Or une numération insuffisante de plaquettes est souvent associée à une sensation de fatigue, symptôme majeur du « Covid-Long ». L'objectif principal de cette nouvelle étude sera en conséquence d'évaluer l'effet d'une dose croissante (« escalation dose ») de ces fragments d'ARN spécifiques (ReaLBuild®) sur le nombre de plaquettes et/ou de lymphocytes produits par les patients enrôlés dans ce nouvel essai clinique. À l'aide du questionnaire « Yorkshire C-19 » (un système d’auto-évaluation de la gravité des symptômes et de leur évolution), les chercheurs évalueront l'effet de l'administration de ReaLBuild® sur les symptômes du « Covid-Long », notamment : essoufflement, toux/voix, déglutition/nutrition, fatigue, continence, cognition, douleur/inconfort, anxiété, dépression, trouble de stress post-traumatique, communication, mobilité, soins personnels, activités de la vie quotidienne, rôle social, état de santé perçu et perspectives familiales/professionnelles. Le C19-YRS enregistre 3 types de résultats : un score de gravité des symptômes, un score d'incapacité fonctionnelle et un score de santé globale. De plus, plusieurs autres questionnaires permettront d'évaluer l'effet de l'administration de ReaLBuild® sur la fatigue, l'humeur (dépression et anxiété), la qualité du sommeil, la qualité de vie et la douleur. Le nouvel essai révélera également le potentiel des fragments d'ARN pour rééquilibrer l'immunité chez ces patients.
Par ailleurs la sérotonine (5-hydroxytryptamine), à la fois une hormone et un neurotransmetteur, surtout connue pour son rôle dans l'humeur, l'anxiété, la psychose, est majoritairement stockée (95%) dans les plaquettes [15] le reste étant localisé dans le système nerveux central, le système cardiovasculaire, le système nerveux intestinal et le sang. La sérotonine stimule la mémoire et favorise le sommeil profond. Elle influence la plupart des cellules cérébrales, directement et indirectement, et aide à transmettre les informations entre les neurones. Les taux de plaquettes ont été mesurés chez des patients déprimés et se sont avérés diminués par rapport aux témoins normaux. Par conséquent, l'interférence dans ce processus pourrait être une voie prometteuse pour de nouvelles recherches sur la thrombocytopénie légère chez les personnes atteintes de « Covid-Long », ainsi que sur les effets secondaires les plus courants de cette maladie, à savoir la fatigue et la dépression.
C’est pour cet ensemble de raisons que la Fondation Beljanski a choisi les fragments d'ARN spécifiques plutôt que l’extrait de Pao pereira pour cet essai clinique. Cette décision fut particulièrement difficile, au regard des propriétés antivirales exhibées par l’extrait de Pao pereira – une autre découverte que nous devons au Dr. es-sciences Mirko Beljanski. Cette recherche, conduite dans les années 1980, avait abouti à une étude sur le VIH a été menée dans le cadre d’un essai clinique sur l’homme, et dont les résultats s’étaient montré très positifs [16].
« The Beljanski Fondation » est une organisation à but non-lucratif fondée à New York en 1999 par Sylvie Beljanski. La mission de la Fondation Beljanski est d’établir des partenariats avec des institutions académiques pour étudier l’activité de substances naturelles contre le cancer et autres maladies dégénératives. Au fil des ans, ces partenariats ont permis à des universités telles que Columbia University, ou Kansas University Medical Center, ou des centres hospitaliers tels que Cancer Treatment Centers of America®, de se familiariser avec les travaux du Docteur ès sciences M. Beljanski, de confirmer les résultats publiés par celui-ci (133 publications), et de proposer de nouvelles applications. Toutes les publications résultant de ces partenariats sont librement partagées sur le site de La Fondation Beljanski. La Fondation Beljanski a été également créée en Europe pour développer des partenariats avec des unités de recherche européennes.
Pour plus d'informations sur la Fondation Beljanski, et soutenir ses efforts de recherche contre le cancer et autres maladies dégénératives, cliquez ici : https://www.beljanski.info/
Sylvie Beljanski, dans un mémoire couronné de nombreux prix, « Gagner la lutte contre le Cancer, La Découverte dont la République n'a pas voulu » raconte pourquoi les recherches de Mirko Beljanski ont failli disparaître en France, et comment la Fondation Beljanski a été créée aux Etats-Unis. Le livre vient de recevoir le prix « Best of Los Angeles-Meilleur prix pour la Prévention du Cancer 2023 » : https://www.eurobroadcastnews.com/article/622865090-sylvie-beljanski-re-oit-le-prix-best-of-los-angeles-meilleur-livre-sur-la-pr-vention-du-cancer-2023
Pour en savoir plus sur Sylvie Beljanski et sur son livre, rendez-vous sur son site : https://sylviebeljanski.com/fr/
100% des droits d’auteure du livre de Sylvie Beljanski sont versés à la Fondation Beljanski pour soutenir le financement de la recherche contre le cancer avec des molécules naturelles.
Sylvie Beljanski
Références :
- https://www.cdc.gov/nchs/pressroom/nchs_press_releases/2022/20220622.htm
- Davis, Hannah E., et al. "Long COVID: Major Findings, Mechanisms and Recommendations." Nature Reviews Microbiology, vol. 21, 2023, p. 133–146, https://www.nature.com/articles/s41579-022-00846-2
- https://www.cdc.gov/coronavirus/2019-ncov/long-term-effects/index.html#:~:text=People%20with%20post%2DCOVID%20conditions%20(or%20long%20COVID)%20may,away%20or%20come%20back%20again
- Davis, Hannah E et al. “Characterizing long COVID in an international cohort: 7 months of symptoms and their impact.” EClinicalMedicine 38 (2021): 101019. doi:10.1016/j.eclinm.2021.101019 https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/34308300/
- Alonso-Beato, Rubén et al. “Immune thrombocytopenia and COVID-19: Case report and review of literature.” Lupus 30,9 (2021): 1515-1521. doi:10.1177/09612033211021161 https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/34053365/
- Amgalan A, Othman M. “Hemostatic laboratory derangements in COVID-19 with a focus on platelet count.” vol. 31,6 (2020): 740-745. doi:10.1080/09537104.2020.1768523 https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC7791311/
- Wool, Geoffrey D, and Jonathan L Miller. “The Impact of COVID-19 Disease on Platelets and Coagulation.” Pathobiology: journal of immunopathology, molecular and cellular biology 88,1 (2021): 15-27. doi:10.1159/000512007 https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/33049751/
- Grimble, G K. “Why are dietary nucleotides essential nutrients?.” The British journal of nutrition 76,4 (1996): 475-8. doi:10.1079/bjn19960056 https://www.cambridge.org/core/journals/british-journal-of-nutrition/article/why-are-dietary-nucleotides-essential-nutrients/1E9D5F27053C449724BEE1ED28416F29
- Grimble, G K. “Dietary nucleotides and gut mucosal defence.” Gut 35,1 Suppl (1994): S46-51. doi:10.1136/gut.35.1_suppl.s46 https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/8125390/
- López-Navarro, A T et al. “Morphological changes in hepatocytes of rats deprived of dietary nucleotides.” The British journal of nutrition 76,4 (1996): 579-89. doi:10.1079/bjn19960064 https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/8942364/
- Beljanski, Mirko et al., “Nouvelles substances (R.L.B.) actives dans la leucopoïese et la formation des plaquettes.” Acad. Nat. Med., 1978, vol 6: 162, pp. 475-781 https://www.beljanski.org/beljanski-scientific-publications/79-nouvelles-substances-r-l-b-actives-dans-la-leucopoiese-et-la-formation-des-plaquettes/
- Beljanski, Mirko and Plawecki, M. “Particular RNA fragments as promoters of leukocyte and platelet formation in rabbits.” Experimental cell biology 47,3 (1979): 218-25. doi:10.1159/000162939 https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/381069/
- Donadio, D et al. “RNA Fragments (RLB) And Tolerance Of Cytostatic Treatments In Hematology: A Preliminary Study About Two Non-Hodgkin Malignant Lymphoma Cases” Deutsche Zeitschrift für Onkologie, 1991;23(2):33-5. https://www.beljanski.org/beljanski-scientific-publications/118-rna-fragments-rlb-and-tolerance-of-cytostatic-treatments-in-hematology-a-preliminary-study-about-two-non-hodgkin-malignant-lymphoma-cases/
- Levin, Robert D et al. “Dose escalation study of an anti-thrombocytopenic agent in patients with chemotherapy induced thrombocytopenia.” BMC cancer 10 565. 19 Oct. 2010, doi:10.1186/1471-2407-10-565 https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/20955619/
- Herr, Nadine et al. “The Effects of Serotonin in Immune Cells.” Frontiers in cardiovascular medicine 4 48. 20 Jul. 2017, doi:10.3389/fcvm.2017.00048 https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/28775986/
- Donadio et al. “Tolerance and Feasibility of a 12-Month Therapy Using the Antiretroviral Agent PB100 in AIDS-Related Complex Patients”. Deutsche Zeitschrift für Onkologie26, no. 6 (1994) https://www.beljanski.org/wp-content/uploads/2021/02/Deutsche-Onkologie.pdf