Il fallait se lever.
Les rêves s’étaient ternis.
Vernissés, la poussière des anges pervertis avait embué le mirage.
Claquement des fenêtres brisées par la chaleur des volcans refermés.
Il fallait se lever.
La moiteur des draps imprégnés de liquide vert empuantissait les corps talqués, musqués.
Ragondins exportés grignotaient.
Il fallait se lever.
Les pieds boursoufflés, nonchalants enflaient encore et encore, gorgés de lune noire.
Les pupilles empruntaient des chemins sortilèges et brillaient des cavernes soumises.
Il fallait se lever.
Le nombril centripète humectait de cochons explosifs.
Cœur désincarné, la veine s’essoufflait des lents graillons de bœuf.
La cervelle détritus des panses déchiquetées.
Chèque noir des nuits esthétisées.
La frontière des dents lisses mire les tétaniques.
Le v des vols vénaux va vibrer sur l’avionneur viré. La vie des corps relie les deux bouts.