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Billet de blog 20 janvier 2013

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Biotechnologie végétale et éthique (vulgarisation)

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Biotechnologie végétale et éthique

(document PDF en lien)

Alvaro Standardi
Département des sciences de l’agriculture et de l’environnement
Faculté d’agriculture – Université de Perugia
Borgo XX Giugno, 74 – 06121 Perugia (Italie)
Doru Ioan Marin
Faculté d’agriculture
Université des sciences agronomiques et de médecine vétérinaire
Bd. Marasti, no.59, Sector 1,
011464 Bucarest (Roumanie)

http://bioethics.agrocampus-ouest.eu/pdf2007/31FR.pdf

Une des sens de biotechnologie  : Le terme « biotechnologie »
est associé aux réalisations des soixante dernières années comprenant toutes les techniques de culture
in vitro, ainsi que les différents aspects de la génétique moléculaire, tels que le clonage de gènes, le
séquençage et le génie génétique.

Extraits :

Mais pour l’heure, l’accès aux débats et aux décisions portant sur la
question des OGM exige un effort de compréhension de la part du public.
Le débat sur la biotechnologie appliquée à l’agriculture est l’un des plus retentissants et des plus
passionnés de ces dernières années. Cela s’explique probablement par les divergences d’opinion
entre le grand public et les gouvernements sur la façon d’appréhender les risques et avantages réels
ou potentiels que présentent les produits issus de la biotechnologie agricole. Selon certains, ces
produits permettraient de résoudre plusieurs problèmes, parmi les plus graves, comme la famine et
la malnutrition, qui touchent les populations, notamment pauvres des pays en voie de
développement. D’autres avancent que ces mêmes produits pourraient être à l’origine de problèmes
sanitaires et environnementaux sérieux et imprévisibles, et avoir des répercussions économiques
négatives, en particulier dans les pays en voie de développement (Bradford et Alston, 1990).

Tandis que les pays développés ont chacun défini un cadre national concernant l’agrobiotechnologie
et la biosécurité, en se concentrant essentiellement sur les stratégies et priorités nationales, la
plupart des pays en voie de développement font de même, mais ils ne disposent pas d’autant de
flexibilité. Il semble que l’on attende d’eux qu’ils instaurent des schémas réglementaires nationaux
conformes aux demandes et exigences de leurs principaux partenaires commerciaux. Pour ces pays,
il s’avère très difficile de concilier intérêts commerciaux et responsabilité par rapport à
l’amélioration de la quantité et de la qualité des produits alimentaires et agricoles, ainsi qu’à la
promotion de la préservation de l’environnement.

Une utilisation consciencieuse et responsable des PGM et/ou de leurs produits dérivés est nécessaire
pour éviter les erreurs pouvant entraîner de graves problèmes et accroître la réticence des
consommateurs. Mais la biotechnologie végétale ne doit et ne peut pas être rejetée au seul motif de
la peur de l’inconnu. Les incertitudes actuelles doivent être levées grâce à l’approfondissement des
connaissances scientifiques et à la poursuite des efforts pour éduquer le grand public et l’informer
correctement sur la biotechnologie. Cependant, la recherche sociologique a montré que le fait de
donner davantage d’informations au public ne conduit pas nécessairement à une plus large
acceptation de la biotechnologie (Wynne, 2001).

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