
Dans une vidéo publiée sur les réseaux sociaux, le chef de l’état a souligné, samedi 28 janvier, que nous allions devoir encore faire des efforts, « les doubler ! », cette fois en faveur de la réduction des émissions de carbone. L’État (et par la même la politique de Macron, conduite depuis 2012 en tant que ministre de l’économie, puis en tant que président de la République depuis 2017) ayant été condamné pour inaction climatique, il nous faut, citoyens, sauver le bilan du soldat Manu !
Un appel à la sobriété individuelle ? Que nenni ! La réduction de notre empreinte carbone passera désormais par l'augmentation de notre consommation individuelle, pourvu que notre conduite soit exemplairement électrique : « le plus efficace pour atteindre nos objectifs est de continuer à électrifier le parc des véhicules individuels ».
Un discours hors sol pour celui dont le seul projet ayant abouti à ce jour, est celui de la des-électrification du transport collectif, en lançant les wagons autonomes à génératrice diesel, dits « bus Macron », sur les rails autoroutiers privés d'Eiffage ou Vinci. Sociétés concessionnaires réalisant des super profits non raisonnables (la rentabilité atteindrait les 12%, un chiffre supérieur aux 7,6% ciblés par l'État lors de la privatisation des autoroutes en 2006) d’après un rapport de l’inspection générale des finances de février 2021 qui préconisait « Une réduction de 60% du prix des péages sur les deux tiers du réseau autoroutier » selon le Figaro du 26 Janvier. Une aubaine en pleine période d’inflation ? Non ! Rapport enterré par l’actuel ministre de l’économie Bruno Le Maire : au 1er février, le tarif des péages autoroutiers feront un bond de 4,75%...