Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.
Besoin qui pousse certaines personnes, souvent d’origine étrangère, à fuir les centres villes et les beaux quartiers pour habiter dans des tours parfois insalubres – et dont les ascenseurs tombent souvent en panne – dans le seul but de vivre avec des personnes de même origine, de même niveau social et si possible de même religion. Ces tours sont généralement rassemblées en grands ensembles appelés « citées » ou « quartiers » où les habitants peuvent vivre en toute quiétude, loin du reste de la population à laquelle ils ne veulent pas se mélanger. Ces habitants se félicitent tous les jours de la mauvaise desserte de leur quartier par les transports en commun car cela empêche les habitants des centres villes de venir faire un tour au milieu des tours. Bien que l’État ait à cœur d’assurer ce que les membres de gouvernements ainsi que les hauts et moins hauts fonctionnaires appellent non sans gourmandise la « continuité du service public * », les habitants – ces ingrats – laissent parfois perdurer les réseaux de solidarité hérités de leurs cultures d’origine. Ces survivances sont souvent montrées du doigt par les universalistes indignés qui y voient la preuve du refus de ces gens de « vivre comme tout le monde ». Les jeunes, nombreux et souvent au chômage, s’emploient à monter toutes sortes de commerces parallèles pour des denrées importées qui échappent pour quelques temps encore au monopole de la grande distribution.
* L’éducation en est le meilleur exemple : dans ces quartiers, par soucis d’égalité, les classes sont généralement aussi surchargées qu’ailleurs. Certains mauvais esprits regrettent le manque d’expérience des jeunes enseignants qui y sont souvent nommés en début de carrière. C’est sans compter sur l’enthousiasme qui pousse tous ces jeunes à devenir les heureux propagateurs des valeurs de la République pour un salaire, somme toute, pas si négligeable.
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