Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.
J'ai souvent l'impression d'être le vilain petit canard parmi une couvée de cygnes. Le cygne majestueux, sûr de lui, tellement sûr qu'il ne conçoit pas que d'autres puissent avoir un autre cheminement. Il les rejettent dans le néant de ce qui est l'obscurantisme, la superstition selon lui. Le cygne est très impliqué dans la marche du monde. Il échange beaucoup avec les autres cygnes il milite. Il partage aussi son savoir. S'il partage AVEC, il le fait aussi beaucoup CONTRE. Il pense être le maître de l'univers. Il s'en persuade. Il n'a pas tort... pas complètement. Il n'est pas seul. Quelqu'un d'autre est à côté de lui, tellement discret et respectueux de son indépendance qu'il le laisse se persuader que sa puissance est sans limites. L'autre, le discret, veut seulement que le cygne soit son égal. C'est tellement énorme que le cygne croit à de la duplicité. Il pense avec son cerveau de cygne qui ne réussit pas à imaginer réellement l'immensité. Il est tellement habitué à régner sur les autres, quoiqu'il soit souvent persuadé du contraire. Baissera-t-il un jour sa garde ? Acceptera-t-il de se laisser aimer tout simplement ? L'infiniment patient l'attend... LES attend TOUS les cygnes. Philosophie (!) à deux sous ? Tant pis ! C'est ce qu'a découvert le vilain petit canard en essayant d'être à l'écoute des cygnes...et des autres....
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