En juin 1963, l’astronaute russe Youri Gagarine, premier homme envoyé dans l’espace en 1961, vient inaugurer en personne la cité Gagarine d’Ivry. En 2019, cette même cité de briques rouges, un grand ensemble d’environ 400 logements est détruit. Le film dont il est ici question, Gagarine[1], sortit le 23 juin 2021 et réalisé par Fanny Liatard et Jéremy Trouilh, s’ancre dans cette cité. Après avoir servi de décor à PNL pour leur clip Deux frères[2], Gagarine sert de décor pour ce film, entre documentaire et fiction. En 2014, Fanny Liatard et Jéremy Trouilh sont envoyé·e·s sur place pour filmer les témoignages des habitant·e·s. De ces portraits documentaires naît un court-métrage, présenté au concours « HLM sur Cour(t) »[3] qui deviendra ensuite le film Gagarine. Très bien reçue, le traitement médiatique de cette œuvre mobilisa le champ lexical du rêve, de la poésie voire de la magie. Champs lexicaux qu’il est rare de voir associés à un film tourné et traitant de la banlieue. Cette rareté est amplement mise en avant, que ce soit dans le discours médiatique ou dans les interventions des réalisateur·trice·s, qui revendiquent cette distance avec les films de banlieue.
La question que j’aimerais me poser ici est la suivante : et si Gagarine était bel et bien un film de banlieue ? Et si la réception médiatique faite à cette œuvre et la démarcation réitérée par les réalisateur·trice·s, au lieu de venir élargir notre perception de ce qu’est la banlieue, venaient finalement renforcer les stéréotypes que nous associons ? Ne passe-t-on pas ainsi à côté d’une chance d’élargir notre perception souvent raciste, classiste et sexiste des habitant·e·s de « banlieue » ?
Richard Dyer écrivait : « l’efficacité d’un stéréotype repose dans la façon dont il évoque un consensus »[4]. Cela signifie que les stéréotypes présupposent un terrain d’entente commun, ils légitiment une opinion préexistante, la renforce. Lorsque dans le journal La Croix[5] est écrit que ce film « porte un autre regard sur les jeunes de banlieue » ou que dans Télérama[6] est évoqué « ce cliché tenace sur une jeunesse de banlieue statique et désœuvrée », le fait que ces mots évoquent chez nous toustes des images précises, illustre bien que ces termes sont chargés en stéréotypes. Dans son article Aux origines du film de banlieue : Les banlieusards au cinéma (1930-1980), Annie Fourcaut écrivait : « Dans l’imaginaire urbain (…) français, la périphérie est toujours laborieuse, misérable ou dangereuse » [7].
C’est dans cette périphérie que les réalisateur·trice·s ont décidé·e·s d’ancrer leur récit. Toutefois, iels précisent, dans plusieurs interviews, qu’iels souhaitaient représenter la banlieue sous un autre jour, avec une certaine poésie. Dans une entrevue sur France Culture[8], iels dénoncent le caractère réducteur de la dénomination « films de banlieue » et considèrent que créer un genre en soi pour « un type de territoire », comme si on pouvait raconter qu’un type de récit, est fortement restrictif : « Il y a de la singularité, de la poésie différente derrière chaque porte », nous disent-iels ainsi. La couverture médiatique semble d’accord avec ces propos et relève constamment cette poésie différente, étonnante. Dans le journal La Croix[9] il est question d’un « mélange de démarche politique et d’onirisme, de réalisme social et de (…) magie propre aux rêves d’enfants », le Sud-Ouest[10] parle de « réalisme magique » et Télérama[11] de « réalisme social dans un espace poétique ». Ce mélange entre poésie, science-fiction et film politique est revendiqué par les réalisateur·trice·s dans une interview sur la chaîne Youtube de Sens critique[12]. Il est indéniable que ce film fait preuve d’une grande poésie. Il y a un jeu sur les couleurs (une omniprésence du rouge et du bleue), sur les formats différents (extraits d’archives, extraits de vidéos Youtube sur la vie dans l’espace, enchaînement de plans contemplatifs de différents immeubles, de rails de train, de ciels) et des mouvements de caméra originaux (caméra qui tangue, impression de flottement comme en apesanteur). L’attention portée sur l’esthétique est indéniable et d’ailleurs fortement réussie à mon avis.
Il n’y a aucun doute, Gagarine propose un regard original sur cette cité et ses habitant·e·s, mais le film n’occulte pas pour autant les difficultés qu’iels rencontrent. La violence et la misère sociale n’y sont pas niées. Les réparations entreprises par Youri (interprété par Alseni Bathily) et Houssam (interprété par Jamil McCraven) avant le passage de l’inspectrice des lieux, rendent compte de ces conditions de vie difficile : murs à repeindre, volets et ampoules à changer, ascenseurs à réparer, etc. De plus, à travers les récits des personnages, comme par exemple celui de Fari (interprétée par Farida Rahouadj), qui sert de figure maternelle à Youri et habite Gagarine depuis 40 ans, nous accédons à des récits d’immigrations difficiles. La visite de l’inspectrice des lieux et les interpellations des habitant·e·s à son égard mettent également en lumière l’insalubrité dans laquelle iels vivent, et les nombreux refus de relogement auxquels iels ont fait face. Cette visite dénonce également la rigidité des normes imposées lors de ces visites de contrôle. Lorsque Youri s’informe sur les raisons pour lesquelles leurs lumières des couloirs ne sont pas aux normes, l’inspectrice lui rétorque : « les néons des halls devraient être des classes énergétiques A+/Bmax et là on est sur du C-» (00 :25 :50). Le rapport rédigé à la suite de cette visite et lu en voix-off, ne cache pas l’insalubrité des lieux : microfissures, fissures, affaissements généralisés de la structure inférieure des bâtiments, obsolescence des appareils sanitaires, défaillances, niveau d’empoussièrement trop élevé. Et le verdict « évacuation sous 6 mois pour démolition complète demandée » (00 :29 :00). Désillusion pour Youri et les autres habitant·e·s de la cité. Ce film met en scène un scénario malheureusement connu de nombreux.ses habitant·e·s de banlieue. Nous aurons ensuite à voir les nombreux déménagements, les appartements vidés, les voitures chargées, les au revoir, les habitant·e·s qui refusent de laisser le moindre reste d’elleux sur place : « ils auront mon logement mais pas ma boîte aux lettres » (00 :31 :45). L’évacuation de Gagarine ne sera pas la seule montrée à l’écran, des plans d’une extrême violence filment également la destruction du bidonville Rom dans lequel le personnage de Diana (Lyna Khoudri) et sa famille habitaient. Ce bidonville au bord de Gagarine a également vraiment existé.
On ne peut donc pas dire que Gagarine ne rend pas compte de la violence et de la misère qui font le quotidien de ces habitant·e·s. Néanmoins, il est vrai que le mise en lumière de ses nombreux défis se fait à travers des personnages originaux, dont les personnalités vont à l’encontre de plusieurs stéréotypes concernant les « jeunes de banlieue ». Nombre de ces stéréotypes, nous les retrouvons dans le personnage de Dali (interprété par Finnegan Oldfield). Ce jeune homme blanc passe ses journées en bas des immeubles, utilise un langage familier, est souvent filmé entrain de fumer sur un joint et est impliqué dans des deals de drogue. Toutefois, le film ne se limite pas à nous montrer cette partie de lui. Nous percevons la dure réalité de son quotidien, car il a beau se moquer de Youri et de ses inventions, les deux finissent par se tenir les coudes. Avant de le voir partir sur son vélib avec toutes ses affaires, chassé par les ouvriers sur le site, il avouait à Youri « Dtoute facon, jvais te dire un truc gros, si ça continue comme ça, tsais quoi, je vais me jeter du roof. Jte jure sur ma vie que je vais me jeter du roof » (1 :12 :09). Ces plans sont suivis d’une fin ouverte le concernant, un simple plan de lui regardant les trains passer. Finira-t-il par s’y jeter ?
Gagarine, c’est un film qui suit de très près Youri. Les réalisateur·trice·s disent avoir voulu mettre en scène un personnage doux, tendre, innocent, une véritable « figure de bonté »[13]. Et il est vrai que sa douceur transperce l’écran. Youri c’est un personnage qui va souffrir d’abandons à répétition, l’abandon de sa mère, le départ de son meilleur ami, le départ des habitant·e·s de Gagarine puis le départ forcé de celle dont il est tombé amoureux. C’est un personnage que nous voyons pleurer à plusieurs reprises[14], mais qui fait également preuve d’une grande intelligence, qui se crée un monde entier, une capsule à lui-même. Tout au long du film, ses nombreuses créations ne font qu’émerveiller. Depuis la toile immense déployée en début de film pour qu’iels puissent toustes observer l’éclipse ensemble, aux nombreuses inventions qu’il créera pour survivre seul dans sa capsule, à la mise en scène lumineuse finale lui permettant de lancer un SOS en morse aux habitant·e·s étant venu assister à la destruction de la cité. C’est un personnage qui rêve, un personnage contemplatif, qui marche souvent en retrait et semble porter une certaine lourdeur avec lui. Un grand enfant avec de grand rêve mais paradoxalement aussi un adulte qui arrive à survivre seul. Son histoire d’amour avec Diana est celle d’un amour adolescent, timide, qui vient fortement contrecarrer la rhétorique hypersexualisante qui pèse trop souvent sur les « jeunes de banlieue ». Cette rhétorique s’ancre dans la continuité de discours coloniaux bestialisants et altérisants qui représentent les hommes de banlieue, plus spécifiquement les jeunes hommes racisés, uniquement et principalement comme des prédateurs sexuels. Le déferlement médiatique polémique autour des « affaires des tournantes »[15] dans les années 2000 est venu alimenter cette rhétorique. Or dans Gagarine nous assistons véritablement à la naissance d’une histoire d’amour entre adolescent·e·s pratiquement (à part quelques baisers timides échangés) exempts de toute interaction à caractère sexuel. Leur innocence est d’ailleurs mise en lumière lorsque, dans la serre construite par Youri, Dali fait référence aux lumières UV en disant : « Et ça c’est quoi ? On dirait un sex shop. » (00 :56 :00). Sa réflexion laisse place à des rires gênés de la part de Youri et de Diana et Youri lui répond : « n’importe quoi (rires) c’est pour faire pousser une graine. » (00 :56 :29). Diana est d’ailleurs également loin de répondre aux stéréotypes pouvant peser sur les « filles de banlieue ». Elle incarne le rôle de la fille virile. J’utilise ici le mot viril pour renvoyer au concept de « virilité non-genrée »[16] forgé par Mehammed Madeus Mack. Il invite à utiliser le terme de virilité, plutôt que celui de masculinité, pour permettre d’échapper à la bicatégoriation du genre impliquée par le terme de masculinité. Ainsi, une femme peut également incarner une certaine virilité. Ainsi, dans un article publié dans Libération[17], le journaliste réfère à Diana comme à « Diana la ferrailleuse ». Effectivement, c’est elle qui permet aux deux amis, Youri et Houssam, d’accéder au matériel nécessaire pour réparer leur cité, c’est elle la casse-cou qui fait escalader une grue à Youri de nuit alors qu’il a le vertige, c’est elle qui maîtrise parfaitement le morse.
Cette mise en opposition entre une certaine virilité présente chez ce personnage féminin et une certaine féminité présente dans le caractère de Youri, nous la retrouvons dans la serre créée par Youri. Les écrits écoféministes ont beaucoup fait couler d’encre sur les binarités qui régissent notre monde, notamment la binarité hommes/femmes qui s’accompagne d’une binarité nature/culture, associant constamment les femmes à la nature et les hommes à la culture[18]. Tout homme se rapprochant de la nature est donc féminisé et donc inévitablement, dévalorisé. Gagarine bouleverse ces binarités. Youri détient un savoir sur les besoins des plantes et des légumes dont il prend soin et il va transmettre cela à Diana, totalement novice sur le sujet. C’est avec beaucoup de violence que Dali vient souligner cette non-conformité de Youri aux normes de la masculinité en lui disant : « Tu sais que c’est tout pété ton truc ? T’as un immeuble pour toi tout seul et toi tu fais quoi ? tu fais pousser des légumes frère. Tu sais que moi à ta place, je ferai des trucs de ouf. Mais non, Monsieur il fait pousser des courgettes, des courges. » (00 :56 :10). Ces moqueries subies par les hommes faisant preuve d’un attachement à la nature sont courantes et impactent même jusqu’à leur façon de s’alimenter[19]. Mais Gagarine permet une autre approche de cette question et s’attaque ainsi également à un autre stéréotype classiste et raciste qui voudrait que les habitant·e·s de banlieue ne soient pas concerné·e·s ni intéressé·e·s par les questions écologiques. Un stéréotype tenace auquel s’est notamment opposée Fatima Ouassak, politologue et autrice de plusieurs ouvrages, qui s’est battue pour un accès à une alimentation végétarienne dans les écoles de Bagnolet. Elle dénonce : « Il y a l’idée que l’écologie ce n’est pas pour tout le monde, que c’est réservé aux classes moyennes et supérieures blanches. »[20]. Youri vient bouleverser ce stéréotype.
Il me semble donc que Gagarine aurait pu être un film s’ancrant dans cette mouvance politique portée par plusieurs voix, visant à élargir notre vision de ce que sont ces fameux « jeunes de banlieue », une vision bien trop homogénéisante et souvent stigmatisante. Mais la réception médiatique mettant en avant le caractère exceptionnel et l’esthétique inattendue de ce film ainsi que l’insistance avec laquelle les réalisateur·trice·s semblent souhaiter, dans toutes les interviews que j’ai consultées, s’opposer à la classification de Gagarine comme un « film de banlieue » ne permet pas cet ancrage. Cette prise de distance répétée fait écho à la création même de ces catégories « cinéma de banlieue », « cinéma de l’immigration », « cinéma beur » qui visent à mettre une distance entre ces genres et le reste du « cinéma français ». Comme l’écrivent Mehdi Derfoufi et Berclaz-Lewis James : « Les films rattachés au « cinéma beur » ou aux « films de banlieue » sont d’emblée considérés comme « à côté » et « en dehors » de la catégorie principale, le « jeune cinéma français », celle-ci étant dépositaire de la francité, qualité authentifiée par son recoupement avec une autre catégorie critique : le cinéma d’auteur. »[21].
Pour moi, Gagarine est un film de banlieue. C’est un film qui n’occulte pas les difficultés d’une vie dans des grands ensemble, qui met en scène des récits d’immigration difficiles, des conditions de vie rudes dans des appartements insalubres, des destructions programmées et des départs forcés. C’est un film de banlieue poétique, onirique, original, certes. Un film qui va à l’encontre des stéréotypes de race, de classe, de genre et qui permet de conclure que la banlieue, comme tout endroit, est composée de réalités différentes et notamment de jeunes qui construisent des amitiés fortes, qui rêvent de partir loin (aux États-Unis pour Diana, sur la lune pour Youri) et qui ont des centres d’intérêts divers et riches (de l’astronomie à la permaculture, du morse à la ferraillerie). Au lieu de refuser l’assignation à ce genre, c’est avec fierté que j’aurai aimé entendre les réalisateur·trice·s et lire des journalistes affirmer : « Gagarine, quel film de banlieueréussi. ».
Sources:
[1]Liatard, Fanny. Trouilh, Jérémy. (2021) Gagarine. Haut et Court.
[2] PNL (2019, 3 mai). PNL - Deux Frères [Clip Officiel]. [Vidéo]. YouTube. URL: https://www.youtube.com/watch?v=vNpl-M3_9_o
[3] Gagarine remporte le Grand Prix du Jury en 2015. Voir : https://www.union-habitat.org/semaine-hlm/hlm-sur-court/le-concours
[4] “The effectiveness of stereotypes resides in the way they invoke a consensus.” [ma traduction].
Richard Dyer, « The Role of Stereotypes », in The Matter of Images. Essays on Representation, Routledge, 2nd edition, 2002 (1993), p.11-18.
[5] ROUDEN, Céline, « « Gagarine », l’odyssée de la cité », La Croix, 23/06/2021, URL consultée : https://www.la-croix.com/Culture/Gagarine-lodyssee-cite-2021-06-23-1201162698, 24 novembre 2021.
[6] ODICINO, Guillemette, « Gagarine », Télérama, 22/06/2021, URL consultée : https://www.telerama.fr/cinema/films/gagarine,n6691842.php, 25 novembre 2021.
[7] FOURCAUT, Annie, « Aux origines du film de banlieue : Les banlieusards au cinéma (1930-1980) », Sociétés & Représentations, 2000/1 (N° 8), p. 113-127. URL : https://www.cairn.info/revue-societes-et-representations-2000-1-page-113.htm
[8] France Culture, (2021, 18 juin). Cinéma, cité, espace : "Gagarine" à la conquête des salles. Intervention sur La Grande Table à France Culture.[Vidéo]. YouTube. URL: https://www.youtube.com/watch?v=FmsqZlKYfVY
[9] Ibid
[10] AVON, Sophie, « Cinéma : dans la cité Gagarine, Youri rêve d’espace », Sudouest, 16/06/2021, URL consultée : https://www.sudouest.fr/culture/cinema/cinema-dans-la-cite-gagarine-youri-reve-d-espace-3784114.php, 24 novembre 2021.
[11] Ibid
[12] Sens Critique, (2021, 29 juin). Fanny Liatard et Jérémy Trouilh : L'Interview Popcorns ("Gagarine"), [Vidéo]. YouTube. URL : https://www.youtube.com/watch?v=qYSHYsLCvSg.
[13] Ibid, p.2.
[14] Gagarine vient contrer le stéréotype selon lequel pleurs et masculinités seraient incompatibles.
A ce sujet, cette citation de 50 cents dans Le Monde me semble marquante : « Dans le film, le moment que je redoutais le plus était la scène où je devais pleurer. Bien sûr, j’ai des émotions, mais j’ai appris à les enterrer. Là d’où je viens, si tu montres tes faiblesses, tu es une victime. ». Propos relatés par DALIBERT Marion, « Les masculinités ethnoracialisées des rappeur·se·s dans la presse », Mouvements, 2018/4 (n° 96), p. 22-28. URL : https://www.cairn.info/revue-mouvements-2018-4-page-22.htm
[15] A ce sujet voir BENELLI, Natalie, « Elsa Dorlin : Sexe, race, classe, pour une épistémologie de la domination [1] », Nouvelles Questions Féministes, 2010/3 (Vol. 29), p. 110-113. et FASSIN, Eric, « Les frontières de la violence sexuelle » dans Sexe, Race, Classe, pour une épistémologie de la domination, Paris, PUF, 2009, p.289 – 306
[16] MACK, Mehamed Amadeus, Sexagon : Muslims, France, and the Sexualization of National Culture, Fordham University Press, 2017
[17] CHESSEL, Luc, « Critique ‘Gagarine’ monte dans les tours», Libération, 22/06/2021, URL : https://www.liberation.fr/culture/cinema/gagarine-monte-dans-les-tours-20210622_ESQXQA77QJCF3HHBRLLIGXNFWE/
[18] Cf BURGART GOUTAL, Jeanne (2020). Être écoféministe : théorie et pratique. L’échapée ; MERCHANT, Carolyn (1980). The Death of Nature: a Feminist Reappraisal of the Scientific Revolution, San Francisco, Harper and Row Publishers ou encore GAARD, Greta. Ecofeminism Revisited: Rejecting Essentialism and Re-Placing Species in a Material Feminist Environmentalism. Feminist Formations, Volume 23, Issue 2, Ete 2011, pp. 26-53.
[19] TUAILLON, Victoire, « Nourrir son homme : le bon steak et le joli morceau (2/2) », Binge Audio, 28 mai 2020, 57 minutes, Disponible sur : https://www.binge.audio/podcast/les-couilles-sur-la-table/nourrir-son-homme-le-bon-steak-et-le-joli-morceau-2-2 (20 novembre 2021)
[20] « Entretien – Cultures et Idées - Fatima Ouassak : « Dans les quartiers populaires, l’écologie semble réservée aux classes moyennes et supérieures blanches » », Reporterre, 15/06/2019, URL : https://reporterre.net/Fatima-Ouassak-Dans-les-quartiers-populaires-l-ecologie-semble-reservee-aux-classes, 24 novembre 2021.
[21] DERFOUFI, Mehdi, BERCLAZ-LEWIS James, « Pour une autre histoire du cinéma français : blanchité et maghrébinité de la francité », Diogène, 2017/2-3-4 (n° 258-259-260), p. 110-124. URL : https://www.cairn.info/revue-diogene-2017-2-page-110.htm