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Billet de blog 10 novembre 2017

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les mirages de l'économie numérique et des plate-formes

l’appellation magique de « l’économie collaborative » : il faut la dévoiler pour ce qu’elle est, et pour ce que sa promotion signifie de déconstructions multiples : cf. les mirages de l’autoentreprise, les thèses sur la « fin du travail »....

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(...) le piège majeur, des statuts et des "allègements" successifs de l’autoentrepreneur [1] … On commence à entendre les méfaits terribles de cette problématique archéo-libérale, bien tardivement malheureusement ! Les fauves ont été lâchés !… et cette pensée détient l’hégémonie culturelle du moment chez les jeunes "porteurs de projets" (qui relayent en toute innocence ? le « vivre avec son temps » ou le « il faut favoriser l’initiative individuelle » de "notre époque moderne") : un constat incroyable, si l’on se réfère aux multiples précarités et régressions, et à la protection sociale au rabais que génère ce régime !

 Sans parler de la fascination réellement mortifère pour l’économie dite « collaborative » qu’il faut renommer économie de plate-forme, ou expliciter en « captation des relations de gré à gré par des "places de marché entre particuliers" »[2], aux motifs d’un "service rendu", de l’accès à l’emploi ( ?) ou de revenus "nouveaux" !!

Uber, AirBnb ou Blablacar, rejoignent ainsi les anciens fétiches masquant les modalités infernales de l’exploitation et de la rente, mais aussi les nouveaux totems de l’économie digitale (les GAFA -Google, Apple, Facebook, Amazon-, et tous les autres opérateurs de communication ou de commerce en ligne, qui ajoutent à une stratégie parasitaire par essence, la monstrueuse appropriation/marchandisation/capitalisation du big data des données personnelles (dont les traces laissées spontanément par les usagers deviennent des ressources-marchandises) et intensifient démesurément les mécaniques du profit et de l’accumulation

[1] La loi de modernisation économique portant création de ce régime date du 4 août 2008

[2] Voir l’édito de l’Age de Faire n°112, octobre 2016 : « le marché du siège vide » par Fabien Ginisty, à propos de Blablacar, réunissant offreurs et demandeurs de sièges vides…pour payer des actionnaires qui se sont rendus propriétaires d’une bonne idée qui profitait à tous, celle du covoiturage libre…. Voir aussi pour les pratiquants du service partagé comme  un bien commun, le site « covoiturage-libre.fr »

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