MACRON et son Débat-piège à cons…

MACRON et son Débat-piège à cons…

MACRON-MEDEF est très fier de lui ; décidément, il est bien le meilleur à ses yeux et aux yeux  du Grand Patronat/Grand Capital. Il a inventé « le » Débat unique en son genre, celui qui NE SERT A RIEN ! Non ! Que disons-nous ? Mieux encore, Jupiter, Dieu de l’Olympe a inventé « le » Débat-Trompe-Couillons ! Celui-là même qui piège les participants. Oui, oui, ce Macron est le meilleur ; c’est bien pour cela que le Grand Capital l’a choisi et l’a fait élire. Il n’a pas son pareil pour tromper l’adversaire en l’enfermant, mains et poings liés, dans sa nacelle qu’il referme ensuite en serrant bien les nœuds… C’est d’ailleurs ainsi qu’il a réussi sa spectaculaire ascension sociale, lui le descendant de lointains illettrés qu’il renie allègrement aujourd’hui, d’abord chez Rothschild où il a empoché quelques millions évaporés par la suite, ensuite en politique  chez Sarkozy puis chez Hollande.

Qu’en est-il de ce « Grand Débat » encadré par les préfets et dont les médias à la solde du pouvoir font la publicité, comme s’il s’agissait d’une découverte médicale prête à révolutionner la planète ?

Les questions posées sont orientées

Prenons un exemple :

« Sur les impôts et les services publics

1. Comment pourrait-on rendre notre fiscalité plus juste et plus efficace ?
2. Quels impôts faut-il à vos yeux baisser en priorité ?
3. Quelles sont les économies qui vous semblent prioritaires à faire ?
4. Faut-il supprimer certains services publics qui seraient dépassés ou trop chers par rapport à leur utilité ?
5. A l'inverse, voyez-vous des besoins nouveaux de services publics et comment les financer ?
6. Comment mieux organiser notre pacte social ? Quels objectifs définir en priorité ? » (sic)

Regardez ! Les questions n° 2, 3, 4, complètent la question n°1, l’air de rien. Autrement dit, le destinataire doit comprendre implicitement que pour rendre la fiscalité plus juste, cela implique nécessairement de baisser les impôts (question n°2) et non de trouver de nouvelles sources de financement de la dépense publique, comme le rétablissement de l’ISF, exclu du débat, et comme la lutte contre la fraude fiscale qui rapporterait à l’état, selon le syndicat des Inspecteurs du Fisc, 80 à 100 milliards par an, ou comme l’augmentation de la taxation des dividendes actionnaires. De plus, nous constatons, à l’appui de notre analyse, que la forme de la question n°2 interroge sur le choix des impôts à baisser et non sur le fait de devoir baisser les impôts pour les concitoyens les moins aisés et de pouvoir les augmenter pour les plus aisés et pour les riches… La 3^èmequestion et la 4^èmeconfirment qu’il faudra pour  « baisser les impôts » faire des coupes sombres dans ce que le gouvernement appelle « les dépenses publiques ». Soyons clairs ! Il s’agira de diminuer encore et encore les dépenses hospitalières, les allocations de toutes sortes, les postes de fonctionnaires dans les fonctions publiques indispensables à tous et en particulier aux plus pauvres : la Santé, l’Education, la Justice. La 5^èmequestion n’est là que pour se payer la tête du peuple, id est du lecteur populaire : après avoir tondu la laine de TOUS les services publics INDISPENSABLES, Macron nous demande d’en inventer d’autres. Voyons, que pourrions-nous lui proposer : un service public destiné au cirage de pompes des élus, du président de la République ? La 6^èmequestion a la même fonction que la précédente : disons, en nous défoulant un peu, qu’elle se fout magistralement de notre gueule ! Tout d’abord « mieux organiser notre pacte social » ne veut strictement rien dire ; c’est même, au passage se payer la tête de Rousseau. Soit nous construisons un nouveau pacte social, et alors il faut changer de République, ce que ne prévoit absolument pas le pseudo « Grand Débat », soit nous conservons la Vème République et sa structure monarchique et nous ne pouvons absolument pas construire un nouveau contrat social.

En fait, tous les groupes de questions sont du même acabit, donc leur analyse livrerait le même constat…

En revanche, l’essentiel des problèmes actuels des Français, nous parlons du plus grand nombre évidemment et non des plus riches, laissons Macron s’en préoccuper, il le fait très bien, ne figure pas dans les pseudo questions du pseudo « Grand Débat ».

En effet, le pseudo débat ne pourra remettre en cause les contre-réformes macroniennes qui n’ont fait qu’aggraver le chômage et la perte du pouvoir d’achat des pauvres et de la petite classe moyenne. La « Révolution » version Macron-Medef consiste à consolider et à engraisser l’un des plus inhumains Capitalismes de l’Histoire récente : fin du Code du travail National et inversion de la hiérarchie des normes au profit des entreprises, suppression de l’ISF, remplacement du baccalauréat National ouvrant accès à l’université par le processus sélectif de « Parcours Sup », privatisation galopante d’EDF, de la SNCF, des aéroports, etc. AUCUNE augmentation des salaires, pas même les bas salaires. Alors que, depuis trente ans, la part des travailleurs n’a cessé de diminuer au profit du Capital, que les dividendes des actionnaires du CAC 40 augmenteront de 12% cette année, que le CICE et que le PACTE de RESPONSABILITE mis en place par Hollande-Macron offrent des milliards d’euros publics chaque année au Grand Patronat sans la moindre contrepartie en termes d’emplois (PSA délocalise, la BNP supprime des milliers de postes, Alstom et STX sont bradés…), le petit peuple souffre, voit sa santé se dégrader grâce à tous les protocoles mis en place par le gouvernement pour que la Sécu rembourse le moins possible, ne parvient plus même à survivre. Et ce n’est pas fini, le FAUX-DEBAT masque la réforme des retraites à venir qui, en instaurant la retraite à points va jeter dans la pauvreté au moins les deux tiers des nouveaux retraités et tout particulièrement les femmes.

Pourquoi tout cela ? Parce qu’il s’agit d’appliquer le traité de Maestricht fait par et pour le Grand Capital. Et pour cela ses serviteurs sont prêts à TOUT. Ils n’ont pas hésité à violer la Constitution Française qui stipule que le peuple français est la source unique de la souveraineté, et ce en piétinant le NON majoritaire de 2005 au Référendum sur la Constitution européenne. Désormais, Macron-Médef veut instituer en catimini avec Merkel « la souveraineté européenne », l’ « armée européenne » inféodée à l’Otan et un « gouvernement de la zone euro » supervisé par la Banque de Francfort. La France ne présente aucun intérêt aux yeux de Macron-Médef, c’est d’ailleurs la raison pour laquelle il promeut frénétiquement le Tout-anglais cher à l’oligarchie mondiale. Il faudrait être vraiment naïf pour croire que Jupiter puisse instaurer un véritable RIC, et puisse le respecter…

Citoyenne, Citoyen, Gilets Jaunes, ce FAUX « Grand Débat » est une mascarade ! N’y participons pas, sinon nous serons complices de la tromperie. Au lieu d’accepter ce leurre, unissons nos forces, sans violence mais avec détermination. Sans notre travail, tous ces capitalistes ne sont rien. Bloquons pacifiquement la France et la peur changera de camp, et l’aube (D)es Jours Heureuxapparaîtra à nouveau à l’horizon, nous les contraindrons à accepter un  nouveau projet de société, comme l’avait fait le Conseil national de la Résistance à l’issue de la seconde guerre mondiale.