VEL D'HIV MATHILDE PANOT
Bravo à Mathilde Panot pour avoir rappelé la duplicité et le cynisme d'E. Macron! En effet, "duplicité ET cynisme" sont les moteurs de sa politique ultra-libérale.
Le 14 juillet, le même Macron reprochait à la NUPES d'avoir "mêlé ses voix à celles du RN" à propos de l'amendement sur le pass-sanitaire aux frontières. Reproche pervers s'il en est puisque, si demain les électeurs du RN votaient pour le programme de la NUPES, faudrait-il refuser leurs voix? D'ailleurs, Macron a bel et et bien été réélu grâce aux voix des électeurs de la NUPES, voix qu'il a quémandées en prétendant pouvoir infléchir certaines mesures de son programme, comme la retraite à 65 ans!
Mathilde Panot dit vrai: il suffit de rappeler « L’itinérance mémorielle de Macron" en 2018 qui prévoyait de rendre Hommage à Pétain, en séparant l'homme de 1914 et celui des lois fascistes et antisémites de la 2nde Guerre Mondiale, un peu comme si la Justice relaxait un criminel ayant massacré de ses semblables sous prétexte que dans son existence précédente il avait été bénévole dans une association de bienfaisance!
Macron restera dans l'Histoire le président de la Vème République qui aura réussi à faire élire à l'Assemblée Nationale 89 députés du RN grâce à sa politique : Capitaliste ET Perverse!
Pour ceux qui auraient oublié ce moment mémorable du 1er quinquennat Macron, voici un extrait du Monde du 9 novembre 2018:
"Copyright : En voulant célébrer un hommage à Pétain, le président devait se douter qu’il allait déclencher un tollé. Est-ce une erreur de communication d’après vous ?
Emmanuel Macron n’avait pas l’intention de parler du maréchal Pétain lors de son itinérance. Il y a été contraint par une question posée par un journaliste. Mais la façon dont il y a répondu, en quelques minutes sur un trottoir et avec des termes pas nécessairement pesés (il a parlé de Philippe Pétain comme d’un « très grand soldat » à qui il était « légitime » de rendre hommage) a certainement pesé dans la polémique, qui a été immédiatement lancée. A l’Elysée, certains conseillers reconnaissent que ce n’était pas les meilleures conditions pour expliquer la « pensée complexe » du président à propos de l’homme de Verdun et de Vichy."
Huffpost du 8 novembre 2018:
"POLITIQUE - Rétropédalage, cafouillage, incompréhension généralisée ou tout cela à la fois? Ce mercredi soir, au terme d'une journée de polémique intense, les cadres du gouvernement ont finalement accordé leurs violons: "Aucun hommage ne sera rendu à Pétain", lors de la cérémonie militaire programmée ce samedi 10 novembre aux Invalides. Mieux, cela n'a jamais été prévu, affirment-ils. Ce jeudi 8 novembre, Emmanuel Macron a qualifié de "fausse polémique" les réactions à ses propos de la veille sur le maréchal Pétain, pour lequel "il n'a jamais été question d'avoir une célébration individuelle".
18 septembre 2018: Quand Macron devait honorer TOUS les Maréchaux
Le 18 septembre, la mission du Centenaire dévoile le programme des commémorations marquant la fin de la Première guerre mondiale. A Clermont-Ferrand, "ville symbole de l'effort de guerre et de la mobilisation économique", deux ministres, Geneviève Darrieussecq (secrétaire d'Etat auprès de la ministre des Armées) et Jean-Michel Blanquer (Education), détaillent l'itinéraire mémoriel du président de la République sur les "territoires meurtris" par la guerre de 14-18 jusqu'au 11 novembre, date à laquelle Emmanuel Macron réunira "plus de cent chefs d'Etat, de gouvernement et de dignitaires, au nom du souvenir et de la construction de la paix".
Le même jour, à 9h, le programme officiel prévoit une "Cérémonie d'hommage aux Maréchaux de la Grande Guerre à l'hôtel national des Invalides". Organisée par l'état-major des armées et le gouverneur militaire de Paris, cette cérémonie, à laquelle le président de la République doit assister, vise expressément à "rendre hommage aux huit maréchaux qui ont dirigé les combats pendant la Première guerre mondiale". Ce qui inclut Philippe Pétain, "vainqueur de Verdun" et promu maréchal en 1918."