Une pensée m'est venue ce matin, qui a résonné dans ma tête, en arrivant au travail : il ont massacré mes frères, mais ils n'ont pas tué la fraternité.
Où est passé Charlie ? Sous les balles. Où demeure Charlie ? Dans nos cœurs, et nous devons, comme l'a si bien exprimé Plantu, continuer à faire vivre cet esprit, et nous devons avoir au cœur, aux tripes, une envie redoubler de nus battre contre l'abjection et la bêtise, nous devons trouver la force de dépasser nos querelles pour faire ce monde ensemble, car c'était cela le combat de Charlie, ce n'était pas la liberté pour se moquer et ridiculiser, ce n'était pas la liberté pour conspuer, rabaisser sans raison, c'était bien sur la déconnade, le délire mais la liberté de ton pour lever la tête haute et dire ce qui fait la beauté d'être des hommes et des femmes, avec toutes nos différences.