Lamia Oualalou (avatar)

Lamia Oualalou

Journaliste

Pigiste Mediapart

250 Billets

0 Édition

Billet de blog 6 août 2008

Lamia Oualalou (avatar)

Lamia Oualalou

Journaliste

Pigiste Mediapart

Au Brésil, le jardin des fruits défendus

Cela a l'air d'une obsession, mais c'est tout simplement un soigneux suivi de l'actualité brésilienne. Les émois judiciaires de Daniel Dantes amusent une minuscule minorité de Brésiliens, alors que dans l'ensemble, la population s'enthousiasme pour d'autres "stars". Vous souvenez-vous de la "femme pastèque" qui a déjà fait l'objet d'un billet ici ?

Lamia Oualalou (avatar)

Lamia Oualalou

Journaliste

Pigiste Mediapart

Cela a l'air d'une obsession, mais c'est tout simplement un soigneux suivi de l'actualité brésilienne. Les émois judiciaires de Daniel Dantes amusent une minuscule minorité de Brésiliens, alors que dans l'ensemble, la population s'enthousiasme pour d'autres "stars". Vous souvenez-vous de la "femme pastèque" qui a déjà fait l'objet d'un billet ici ? Cette femme dont les fesses mesuraient 120 centimètres et qui réunit des centaines de spectateurs au cours de shows mémorables, consistant exclusivement en oscillations suggestives du bassin. L'expression a fait fortune. Depuis, on a vu surgir la "femme melon", cette dernière gagne sa vie en faisant également des shows, qui restent encore intimistes (contrairement à la femme pastèque, elle n'en est pas à faire des tournées dans tout le Brésil), à montrer deux seins énormes. Le principe du spectacle est simple : elle déboutonne son soutien-gorge devant un foule d'hommes dans tous leurs états, qui brandissent leur téléphone portable pour filmer cet instant de plaisir. Ce matin, en allant acheter les journaux au kiosque, j'ai découvert la nouvelle venue, qui fait la une de la presse populaire (la seule à vendre vraiment au Brésil) : celle-ci est plus pudique, c'est la "femme-pomme", ainsi surnommée pour être la star du clip d'une chanson de funk brésilien qui fait fureur, "pomme, le fruit défendu". Gracy Kelly (si, si, c'est son nom!) est d'ailleurs prévoyante. Constatant que son seul capital dans la vie était son auguste derrière, également digne des meilleurs records (115 centimètres), elle vient de le faire assurer. Valeur de la police d'assurance du popozao (c'est ainsi qu'on qualifie un "gros cul" en portugais du Brésil) : 1 million de reais, soit la bagatelle de 400 000 euros. Je joins la photo de la coupure de presse témoignant de la forme olympique de la demoiselle. Pastèque, melon, pomme... au Brésil, ce n'est pas un fruit défendu, c'est un potager !