Ce n'est qu'une statistique, qui en dit pourtant plus que tous les grands discours sur les pays neufs. L'IBGE (l'Insee brésilien) vient d'annoncer que Brasilia, la capitale du pays vient de se classer au 4ème rang en termes de population du pays.
Ce n'est qu'une statistique, qui en dit pourtant plus que tous les grands discours sur les pays neufs. L'IBGE (l'Insee brésilien) vient d'annoncer que Brasilia, la capitale du pays vient de se classer au 4ème rang en termes de population du pays. Dans les années 1950, elle n'était qu'un projet un peu fou qu'un président, Au Brésil, l’histoire des ONGs \(qui ne revendiquaient pas encore cette appellation\) se confond avec celle de la résistanc...Juscelino Kubitschek rêvait pour symboliser que cette fois, le Brésil allait en finir avec la rupture entre un littoral peuplé et les immensités désertiques de l'intérieur. Avec Brasilia, la conquête de l'ouest devenait réalité. Son dessin et son architecture relevaient de l'utopie urbaine, imaginée par Lucio Costa et Oscar Niemeyer. Longtemps coupée du monde (les militaires l'adorent pour cela!), la capitale se rapproche du Brésil, avec ses problèmes aussi : l'injsutice, l'inégalité, la violence. Mais on revient à ce constat : moins de cinquante ans après son inauguration,brasilia réunit 2,5 millions d'habitants, dépassant Belo Horizonte, la capitale du Minas Gerais, qui n'a elle même que 100 ans...
